Des fois c’est vendredi, des fois c’est samedi, ça dépend, de l’humeur, du temps, de la guerre. Eh bien ce sera lundi. On a été scotchés par le discours – énorme, un vrai lâcher de missiles hypersoniques et de torpilles de l’apocalypse – de Poupou, qui fera « un avant, un après », quelque chose comme la cassure du grand Charles en 64 sur la Chine (on a tout prévu, c’est en ligne). Une chose est sûre, on ne verra pas le maître de toutes les Russies s’humilier au profit d’une marque de malbouffe amerloque. Junk food, junk bonds, junk Joe, l’Amérique est vraiment mal partie, il ne lui reste plus que le mensonge et les sanctions, qui grossissent jusqu’au délire.
1997 : Mikhaïl #Gorbatchev dans une pub de Pizza Hut.
2022 : Pizza Hut quitte la Russie. pic.twitter.com/ou9uBYWqtE
— Andreï VAITOVICH (@andreivaitovich) August 30, 2022
C’est le moment de placer ce panneau publicitaire pas très empiro-friendly et carrément visionnaire :
Pas facile de vivre dans ce monde incertain, où tout peut s’arrêter à tout moment à cause d’une bande de Folamour défoncés au pouvoir (une drogue) dans les bunkers du Pentagone, cette forteresse abîmée psychologiquement par un avion qui volait en rase-motte en 2001.
Ils ont pourtant des femmes et des enfants, c’est étrange de jouer avec le feu nucléaire. Peut-être que mômes, ils ne se sont pas amusés... Et quand on voit la gueule de leurs subordonnés, on comprend. Voici LE démocrate et LE républicain moyens, fabriqués à partir de 50 têtes de collègues du Sénat (ils sont 100 en tout là-bas, chez nous ils sont 348 donc 3 fois plus pour un pays 5 fois moins peuplé).
Et c’est ça, ou c’était ça, le gendarme du monde. On comprend que la majorité des humains n’ait pas envie de se prendre la tête avec les histoires de géopolitique, qui ne les concernent pas au premier chef, jusqu’à ce que ça leur tombe sur la gueule, justement.
La Nouvelle Guerre mondiale vient s’ajouter aux angoisses de manquer (de bouffe, de chaleur ou de taf), de descendre (de classe sociale, dans la rue pas sûre), bref, les peurs ne manquent pas. On se demande pourquoi Bancel & Bourla n’ont pas encore trouvé un vaccin contre la peur. C’est peut-être qu’ils n’ont pas cherché, ou que ça ne les intéresse pas... Ils ont fort à faire et à gagner avec leur vaccin contre la bêtise. Ben oui, ils vaccinent les gens crédules.
Nous, quand on a trop peur, on se réfugie au cinoche – le bunker du pauvre – pour voir un film CNC, on a bien dit CNC.
Du popo bourgeois mais avec du handicap, c’est la nouvelle figure imposée. Après ça, on préfère le réel, même anxiogène. C’est ça, la force du cinéma d’aujourd’hui. Le cinéma CNC devrait être donné comme reboostant (oui, il y avait revigorant, mais trop tard) à tous les humains anxieux car grâce à lui, ce n’est plus le réel qui est à fuir, mais bien l’imaginaire pauvre des Folamour de la culture.
C’est la même engeance qui joue avec le bouton nucléaire au Pentagone qui monopolise la production de films, cette propagande triste d’une élite qui s’emmerde. Ça tombe bien, y a la guerre qui pointe son gros nez : ça va mettre tout le monde d’accord !
Comme expérience extrême, on préfère encore les 60 Afros qui déboulent dans un village pépère. C’est peut-être comme ça que l’oligarchie, sans le faire exprès, va réveiller les Français assoupis par 50 ans de consommation en hyper ou télé. À partir de maintenant, ça va déconsommer sévère. Les écolos ultras se frottent les mains.
La transition démographique
Laurent Chalard, géographe : "Quand les migrants se retrouvent dans un petit village à la campagne où il n'y a pas d'emploi donc pas d'avenir et bien ils s'en vont vers les grandes métropoles."
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— Sud Radio (@SudRadio) September 26, 2022
EXTRÊME DROITE, CRS ET DRAPEAUX ROUGE : un village breton divisé sur l’accueil des migrants
L’extrême droite se déchaîne pour apeurer la Bretagne rurale, contre le projet d’un centre d’accueil pour quelques familles de migrants : https://t.co/t0GjgDpxjx pic.twitter.com/nYDKmmuNzB
— Là-bas si j'y suis (@LabasOfficiel) September 23, 2022
Où ils ont vu des « familles » ?
Ce ne sont que des mecs, il y a longtemps qu’on n’a pas vu une famille entière immigrer chez nous, à part chez les Roms, mais eux vivent en marge des villes, avec les animaux, dans les bois ou sous les échangeurs... Cette misère injectée dans l’organisme national va faire passer nos pauvres pour des riches. Heureusement, les Africains nous apportent des choses que nous ne connaissons pas, comme le soleil, le vote LFI ou les chaussures grandissantes.
This charity invented a shoe that can grow up to five sizes, helping to stop children in developing countries walking barefoot. pic.twitter.com/29RYpExTU8
— Vala Afshar (@ValaAfshar) September 25, 2022
En vérité il y a des migrants qui sont très bien (on dit ça car, quand on va devoir se sauver de France, on ira bien quelque part du coup on espère être bien traités voyez-vous). Par exemple Alice Diop, même si ce qu’elle fait est un peu bien-pensant. Mais nous sommes chrétiens, donc tolérants.
C’est pas avec ce doc mais avec son film Saint Omer qu’elle a été invitée à la soirée des Oscar aux USA. On met pas la bande-annonce parce qu’elle est franchement pas parlante. Mais on trouve qu’Alice filme bien la banlieue, elle lui donne un cachet, alors qu’au premier abord, ça peut paraître très moche.
La banlieue, c’est ce mélange anarchique de campagne et de ville, de Blancs et de non-Blancs, ça se situe sociologiquement entre le bourgeois et le paysan, c’est un composite assez créatif, où la petite baraque du Portos côtoie le garage chelou, la maison de mamie, le rail de chemin de fer, le croisement pourri, le HLM de couleur...
C’est facile d’aimer Paris, si l’on excepte les déformations hidalguiennes ; ça demande un peu plus d’efforts d’aimer la banlieue, où les touristes ne mettent jamais les pieds. C’est pourtant là où est la France de demain. Et puis, la banlieue n’est pas un coupe-gorge, c’est un espace intermédiaire, interlope, interdit, finalement poétique, surtout quand il fait moche. Il y a un truc imprécis, pour reprendre l’adjectif de Rimbaud, qui se dégage de ces paysages déprimants.
Il n’y a pas que les paysage extérieurs, d’ailleurs, qui sont déprimants, il y a aussi les paysages intérieurs, ravagés par des années de propagande ÉducNat et médias, le woke, le progressisme, l’idéologie mondialiste, au choix. Écoutez cette créature du futur :
Perso je n’ai absolument RIEN compris à ce qu’il dit pic.twitter.com/6SHe7pjTGR
— sainteté_pépé (@Saintete_pepe) October 2, 2022
C’est ça, l’individu nouveau. Autant dire la fin de la race humaine poreuse à la propagande. Contre elle, il y a la Raison ou la Foi, sinon les deux. C’est possible : il y a des scientifiques ou des rationalistes qui croient en Dieu. Normalement, avec ce double bouclier de plomb, on n’est pas traversé par les radiations venues de l’espace mondialiste.
regardez-moi les 2 là pic.twitter.com/fz19VtfjcS
— sainteté_pépé (@Saintete_pepe) October 2, 2022