Ça se passe en France en novembre 2019. Pendant que les racailles organisent des embuscades pour les policiers et les pompiers, des flics tabassent des Gilets jaunes à Rouen, la routine, quoi.
HONTEUX : ça s'est passé ce matin à #Rouen , le journaliste qui a filmé cette scène est en Garde à vue
Dénoncez Dénoncez#GiletsJaunes #Acte51 #Macron pic.twitter.com/SZqjUOu5Zo— Le Général (@leGneral2) November 2, 2019
Pour être honnêtes on n’a pas le contexte exact, mais il faut vraiment que ce manifestant ait fait quelque chose de grave pour qu’il soit tabassé comme ça. Si une racaille se fait tabasser de la sorte, toute la smala de l’antiracisme tombe sur la gueule du flic. Là, rien. On attend des informations plus précises et on recontextualise cette séquence, s’il y a besoin.
On va essayer de se calmer en repartant d’un pied plus cool avec le teaser de la semaine. Il y a encore des journalistes qui se demandent qui seront les deux témoins du ONPC du samedi, alors que 98 % des Français s’en foutent. L’émission est morte, elle est sous perfusion, Ruquier prend encore du fric sur le dos du service public avec sa propagande abjecte, on le rappelle encore une fois pour pas s’habituer à cette escroquerie.
Giesbert & Tchakaloff, quelle belle paire de témoins, et quelle surprise, ça donne tout de suite une énorme envie d’aller voir ce cadavre télévisuel. Giesbert, tout le monde connaît, c’est une autre des tiques de la télé publique, mais Tchakaloff ?
Eh bien c’est l’auteur d’un livre « punk » sur les politiques, c’est comme ça que Le Point l’a qualifié. Zemmour a harponné la blonde qui avait « suivi » Juppé pendant 18 mois :
« Vous êtes l’incarnation paroxystique et caricaturale de ce que j’appelle le journalisme féminin... Votre livre en fait c’est tout ce que je déteste... Je les connais un peu mieux que vous les politiques, nan mais moi je ne couche pas avec. »
Moi je ne couche pas avec... Qu’est-ce que le futur président de la République franco-israélienne a bien voulu dire par là ? Mystère. Mais quand on écoute la suiveuse de politiques, on comprend mieux.
Il y a une séquence dans la séquence qui nous intéresse plus que le discours décousu de la « journaliste » qui « suit » les politiques (on va bientôt être à court de guillemets Samuel, va en chercher chez les dealers de signes typographiques), ce sont les deux alibis de couleur castés par les Grandes Gueules et qui foutent la merde derrière. Ce coup-ci on peut pas leur donner tort.
La racaille, c’est donc une question de contexte. Par exemple, pendant l’Occupation en France, des truands ont collaboré, d’autres ont résisté. Parmi ces derniers, certains sont devenus de bons truands et ont fait une carrière politique étonnante...
Il faut vraiment passer son temps à nettoyer l’info, et parfois, quand on brique bien, il ne reste plus rien, que du vent, de la poussière, du néant. On dit que la mort c’est le néant, mais c’est pas vrai, c’est plutôt un creux, un manque, une absence. Il y avait quelque chose et il n’y a plus rien.
On ne fait pas souvent dans l’émotionnel, mais notre traitement ne sera pas émotionnel. C’est l’histoire du petit Androu, un enfant qui souffrait de tumeurs cérébrales, pas une, plusieurs, autant dire que l’issue était quasiment fatale. Cela n’a pas arrêté les parents qui ont lutté avec lui pendant 5 ans, et comme beaucoup de parents confrontés à la maladie très grave de leur enfant, au bout du compte, ils sont allés tenter leur dernière chance aux USA.
« La famille du garçon avait récemment décidé de tenter un traitement expérimental aux États-Unis pour tenter de le sauver. Une campagne lancée sur Gofundme avait permis de récolter 131 000 euros, sur les 500 000 euros nécessaires. Les fonds seront reversés à la lutte contre les cancers pédiatriques. » (20 Minutes)
Un demi-million de dollars alors que les tumeurs avaient métastasé... C’est là où on s’interroge : on voit passer beaucoup de cas de parents sur les réseaux sociaux qui lancent des cagnottes pour leurs mômes (on ne parle pas du cas du petit Androu), et on ne sait jamais si c’est une arnaque ou si c’est vrai, puisque personne ne va vérifier sur place. Ces vidéos ou textes émeuvent les mamans qui sont les premières à ressentir ce qu’est la souffrance d’un enfant, et le pognon tombe assez facilement, même et surtout de la part des plus démunis. C’est comme ça, ce sont souvent les démunis qui aident les démunis. Les électeurs du Système ressemblent à ces donneurs qui croient au miracle, mais c’est un autre sujet
L’escroquerie est consubstantielle du libéralisme économique
Et on se demande si au milieu de toute cette foire au sauvetage il n’y aurait pas un nouveau marché pour les escrocs et si en plus aux États-Unis, que beaucoup de gens peu cultivés tiennent pour un pays de cocagne et de miracles, on ne ferait pas dans la grosse arnaque aux derniers traitements, à l’’image des gourous ou des voyants qui piquent du fric à des familles dont un des membres a disparu...
Car la chirurgie française n’a rien à envier à la chirurgie US, bien au contraire : là-bas, tout n’est qu’une question de fric : pas de fric, oubliez votre triple pontage.
Dans notre monde en crise, ou monde libéral – ça revient au même –, l’escroquerie est élevée au rang de routine. Des octogénaires se font arnaquer par téléphone, avant c’était au porte-à-porte, des chefs d’entreprise se font entuber par des Gilbert Chikli (des chiklistes), c’est à nouveau la loi du plus fort depuis que les digues de protection sociale ont été minées par le MEDEF et la Banque. Bienvenue dans la grande enculerie généralisée, les faibles sont affaiblis et les forts sortent renforcés de cet impitoyable combat à armes inégales. La solidarité est en train de devenir aussi rare que le platine, c’est la victoire de la start-up nation du petit rothschildien.
Autre fait divers qui dit bien notre époque : une mère et sa fille ont été découvertes mortes, visiblement de faim, dans un appartement du centre de Nîmes. « L’autopsie pratiquée ce vendredi [1er novembre] a conclu à une mort naturelle sur fond de très grande misère sociale » écrit sobrement France Bleu. Une fois la mère a frappé chez la voisine pour lui demander des pâtes, cette dernière aurait refusé. Naturellement, ce n’est pas un paquet de pâtes qui va changer la situation et faire passer mère et fille d’une détresse profonde à l’opulence du 17e parisien...
Allez merde, le monde n’est pas qu’un torrent de larmes, faut qu’on rigole, le seul médicament contre la déprime qui guette à chaque coin de rue ! Photo, Samuel ! Envoie le tromblon mondial !
Cette chose s’appelle Donatella Versace, la sœur de l’habilleur (assassiné par un serial killer pédé) de stars US à goût de chiottes extrême. Rien à voir avec l’actu mais il fallait qu’on respire un grand coup.
Une telle laideur ça met tout le monde d’accord.
Maintenant passons aux images d’actu pour les grands. Les Américains annoncent avoir buté Baghdadi, ce qui a fait rire le monde entier (mais peut-être pas les mômes qui ont été écrasés sous les bombes avec lui) dans un scénar en tous points identique à l’élimination de ben Laden pour les nuls. Décidément, Hollywood a fait beaucoup de mal à la politique américaine. Quand on base son image sur des stories, ça vous revient toujours dans la tronche : après, plus personne ne vous croit.
Ça c’est une méchanceté venue du camp des antimélenchonistes. Pour info, les deux héritiers officiels – il faut croire la CIA sur parole – de Baghdadi s’appellent Abou Othman al-Tounsi et Abou Saleh al-Jouzrawi, plus connu sous le nom de Hajj Abdallah (plus court pour les Occidentaux).
Mélenchon, qui n’est pourtant pas très dangereux pour le Système, se fait traiter d’islamo-gauchiste par les disciples de BHL. Et maintenant, son bouillonnant lieutenant Ruffin en appelle à une union « des rouges et des verts », un « front populaire écologique » dans Le Monde. À notre avis, c’est juste pour faire chier Mélenchon que le journal des Marchés & de Lobbies a accordé une telle place à Ruffin.
L’un dans l’autre, c’est pas demain la veille que les pauvres vont bouffer du caviar. Pour mettre un peu d’influx dans son discours mollasson 50 ans d’âge, François prédit qu’« il n’y aura rien sans débordement populaire ». Et les Gilets jaunes, c’est quoi ?
Ne faisons pas de mauvais procès au député de la Somme, il n’est pas pire qu’un autre, que Macron par exemple, qui est bien habillé, qui s’exprime bien, mais qui fait plus de mal qu’une bombe atomique au pays.
La racaille de la semaine
À propos de racaille, ce coup-ci d’en bas, on a trouvé un champion de France : le gars bloquait une rue de Lyon et demandait un euro aux gens qui voulaient passer, sinon il leur tapait dessus. Un mélange, sans le savoir parce que le mec a pas dû faire bac +7, d’octroi et de taille d’avant la Révolution.
« L’homme de 36 ans, arrêté lundi soir à 19h45, venait de frapper quatre hommes à coups de barre de fer. La situation a dégénéré quand l’un des promeneurs, ne parlant pas le français, n’a pas compris ce qu’on lui demandait. Le trentenaire s’est mis à “insister lourdement pour se faire payer”, indique la police lyonnaise. Sauf que l’interlocuteur ne comprenait toujours pas ses propos. Il a demandé à trois de ses amis de lui traduire. En vain. » (20 Minutes)
À 36 ans, il cumule 124 antécédents judiciaires. Vive la France et sa ferme justice, non ? On ne sait pas d’où est issu ce phénomène, produit de l’union dangereuse entre la justice franc-maçonne et la candeur socialiste, mais en ce moment, ça parle beaucoup banlieue, racailles, voile, le tout dans un saladier géant comme quand on fait des crêpes.
On a retenu la petite sortie de ce sénateur qui a divisé les internautes : c’est du parler vrai ou du parler bourré ?
Il est urgent d’interdire l’alcool à la buvette du @senat. Ce sénateur est, soit complètement ivre, ou alors vraiment taré ! pic.twitter.com/IIpI1iU4NY
— Claude Demougins (@Claude2mougins) October 29, 2019
Restons dans la justice avec un rebondissement inattendu : le juge vient d’ordonner une expertise psychiatrique de Jean-Marc Morandini ! Conséquence de sa série douteuse :
La web série télé qui ose ! Abonnez-vous à ce compte et 1er épisode ici : https://t.co/dxQRMBLVbF ! pic.twitter.com/9mw2PBq9Lg
— Les faucons-SerieTV (@lesfaucons) March 16, 2016
À l’époque, en juillet 2016, le journal 20 Minutes (encore lui ? Ça devient du placement de produit, là) avait résumé la production « Morandini » :
« À en juger par le seul épisode encore en ligne, le résultat est des plus amateurs. Le jeu des acteurs est bancal, les répliques sont indigentes et la mise en scène inexistante. Il commence par une scène d’entraînement avec la nouvelle coach qui traite les jeunes footballeurs de « fiottes » tout en déplorant leurs résultats catastrophiques. Elle demande à l’un des joueurs de tirer dans le ballon en visant l’entrejambe d’un coéquipier… Suit une séquence de nudité frontale sous la douche, impliquant quatre acteurs. Un peu plus tard, on peut voir l’un des jeunes hommes se masturber sous ses draps. D’après Les Inrocks, il existe une version privée à laquelle ont ne peut accéder qu’avec un code et qui montre le même comédien se masturber sans feindre l’acte. En dehors de ces séquences de nudité ou de sexe, se trouvent des scènes plus (le gardien de l’équipe sniffant de la coke, une bagarre…) ou moins (une discussion entre la coach et son fils) banales. »
Le pauvre jean-Marc va être confronté aux jeunes qu’il a fait déshabiller et se, enfin, se, se toucher la saucisse. Un des acteurs malheureux précise : « Aujourd’hui encore, on me trouve sur Pornhub. » Commencer une carrière d’acteur par Pornhub, c’est compliqué : le X, ça vous colle au cul toute la vie. Difficile après de jouer dans un Garrel ou un Fourest. Quoique, c’est peut-être une chance quelque part...
On verra si Morandini finit en HP ou en taule après sa confrontation avec les plaignants.
On va clore cet En bref sans queue ni tête sur une note anti-rosbifs avec la victoire des Springbox (les sauteuses de boîtes) en finale de la Coupe du monde de rugby face aux Anglais, par 32 à 12. Voici l’essai de Kolbe à la 74e qui enrhume des Blancs plantés comme des poteaux mais qui avaient tout donné lors de la demi-finale contre les All Blacks :
Attendez, puisqu’on est dans les sports virils, on a trouvé un truc marrant : le podium cycliste féminin avec un homme parmi deux femmes, mais comme il est transsexuel eh bien ça passe et il rafle la médaille. C’est l’exemple à ce jour le plus absurde des conséquences désastreuses du progressisme en matière sexuelle.
- La grosse géante au centre est champion du monde de sprint féminin
Et toujours chez les trans qui frappent à toutes les portes, la dirlo de la société Miss France, Sylvie Tellier, s’est résignée à dire qu’elle ne s’opposerait pas à une miss France trans (MFT), donc un homme !
« [Si] un garçon ayant changé de sexe, et ayant donc un état civil féminin, se présente au concours Miss France, nous ne sommes pas la police, je ne vais pas lui faire passer de visite médicale. »
Franchement, avec tout ce delirium tremens sociétal, l’avenir proche, ça promet.