Je trouve cette façon de procéder avec Soral pitoyable, même pas digne d’un état autoritaire qui se tient debout. Comme il semble que le divorce soit définitivement consommé entre l’état français et Alain Soral, le réglement le plus à l’amiable pour les deux parties serait non pas d’emprisonner Soral (démarche contre-productive : contrairement à Tommy Robinson, Soral peut parfaitement s’entendre avec les délinquants islamistes au milieu desquels on ne manquerait pas de le mettre) mais de le déchoir de sa citoyenneté française et de l’expédier vers le premier pays arabe, musulman ou antisioniste qui veuille de lui et de le traiter en attendant en immigrant illégal refoulé dans un camp de transit approprié. La décision de déchoir Soral de sa citoyenneté, vu son caractère de cas de jurisprudence, devrait être soumise à un RIC ou du moins au jugement d’un très large jury constituant un échantillon représentatif.
Si le peuple ou l’opinion publique penche pour la déchéance de Soral de sa citoyenneté par servilité moutonnière, ou si la décision à cet effet n’est conrecarrée par aucun mouvement d’indignation populaire digne de ce nom, ce que je crois le dénouement le plus prévisible, les deux parties adverses y trouveront leur compte : les Gilets Jaunes et autres contestaires justifiés du système pourront constater que le pays profond au nom duquel ils militent les rejette au point de préférer des délinquants étrangers, et sont mieux de changer de drapeau plutôt que de se faire éborgner pour des gens qui les méprisent. La France se serait alors identifié à la perfection à son rôle historique biblique de Grande Prostituée et les patriotes sauraient à quoi s’en tenir, à savoir détacher leur coeur de cette pute promise à châtiment épouvantable et s’en tenir le plus loin possible, par exemple en se déclarant nationalistes bretons, non plus français, ou encore en se convertissant à l’Islam iranien comme à une autre époque on s’est converti un temps au communisme devant le spectacle de la collaboration, ou encore en s’exilant. Pour la Macronie ce serait le triomphe absolu sur le coup, mais le marquage au fer rouge de cette république pour une destruction d’intensité surnaturelle (probablement invasion et conversion en califat).
Si le peuple s’oppose à cette déchéance de citoyenneté, alors tous les espoirs sont à nouveau permis : la patrie française avoue exister bel et bien toujours malgré tout et le pouvoir macronien se dissout dans les mois suivants.
Répondre à ce message