Rappel
L’UEJF, la LICRA, SOS Racisme, le MRAP, la Ligue des droits de l’homme et l’AIPJ assignent Alain Soral et l’association E&R devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir relayé sur le site E&R un vidéoclip de rap intitulé Gilets jaunes.
16 500 euros par association, soit 82 500 euros, sont réclamés à Alain Soral « en tant que directeur de la publication » et à l’association Égalité & Réconciliation considérée pour la première fois « civilement responsable ».
Une citation à comparaître à la requête de :
Union des étudiants juifs de France (UEJF)
Président : Sacha Ghozlan
Avocats : Stéphane Lilti et Richard Malka
J’accuse !... – Action internationale pour la justice (AIPJ)
Président : Marc Knobel
Avocat : Alain Jakubowicz
Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA)
Président : Mario Stasi
Avocat : Ilana Soskin
SOS Racisme – Touche pas à mon pote
Président : Dominique Sopo
Avocat : Patrick Klugman
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
Président : Jean-Claude Dulieu
Avocat : Jean-Louis Lagarde
Ligue des droits de l’homme
Président : Malik Salemkour
Avocat : Arié Halimi
Actuellement le ministre français de la Justice envisagerait de pénaliser les infractions à connotation raciste ou antisémite, à les faire passer de la loi de 1881 sur la liberté de la presse au code pénal. De délit de presse, l’injure raciale par exemple deviendrait délit de droit commun, ce qui signifie possibilité nouvelle de la comparution immédiate, du mandat de dépôt etc..
Ce qu’il advient d’un tel changement de nature, c’est ce que nous enseigne le triste précédent de l’apologie de terrorisme dans le contexte du flash totalitaire de 2015. Malgré toutes les promesses faites devant les assemblées. Et l’on prendra toute la mesure du danger lorsque l’on comprendra ce qu’est exactement un délit d’opinion. C’est ce que les Conclusions que je publie aujourd’hui peuvent montrer. Je les ai prises pour la défense d’Alain Soral.
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CONCLUSIONS EN DÉFENSE
Plaise au tribunal
Présentation d’Alain Soral
Alain SORAL est un écrivain de langue française. Sa notice bibliographique sur le catalogue de la BnF retient une trentaine de notices dans les genres essai et roman. Des bandes dessinées sont recensées également. Les sujets qu’indique le catalogage de la BnF sont les relations hommes-femmes, la féminité, l’aspect politique du féminisme, la séduction, la sociologie, la France, la mode, l’histoire, le mondialisme, la civilisation occidentale, la désinformation, la propagande antisémite, etc.
Alain SORAL a fondé et préside l’association Égalité & Réconciliation qui a pour objet la promotion de ses idées sur la Gauche du Travail et la Droite des Valeurs, pour une réconciliation nationale.
Alain SORAL dirige la collection Kontre Kulture, qui comprend près de 150 titres. Les sujets abordés concernent la philosophie, l’histoire, la sociologie, le droit, la politique ou la littérature. Marx, Thoreau, Maurras, Rousseau, de grands classiques y voisinent avec des ouvrages récents.
Depuis sa fondation en 2007 l’association Égalité & Réconciliation organise des conférences dans toute la France.
Pour la troisième année consécutive l’association organise des cycles de conférences, dans les disciplines du droit, de la sociologie, de l’histoire, de l’économie, etc. Pour l’année 2019-2020 les formations ont lieu dans cinq grandes villes d’Europe et sont dispensées par treize intervenants, dont plusieurs titulaires du doctorat. Affiches et livrets 2018-2019 et 2019-2020.
Le site internet Égalité & Réconciliation dont Alain Soral est considéré par les tribunaux comme le directeur de la publication (en tant que président de l’association éponyme) est classé depuis des années en tête parmi les premiers sites politiques français.
Les nombreuses condamnations dont Alain Soral a pu faire l’objet depuis 2007 s’expliquent par ses responsabilités en tant qu’auteur et en tant que directeur de la publication, dans le contexte de polémiques politiques et en particulier d’une obsession de la part des associations parties civiles sus-mentionnées (auxquelles on ajoutera ici le BNVCA et ASF).
Les tribunaux ne suivent pas systématiquement les réquisitions du Parquet et les demandes des parties civiles. Dans deux affaires récentes (le dessin Macron en Marche et celui de la Caisse enregistreuse) les juges du fond ont relaxé Alain Soral. Ces décisions ont fait l’objet d’un pourvoi (comme les quatre ou cinq autres affaires dans lesquelles il a été condamné). Jugement du 20 mars 2018.
Les faits
La France est agitée depuis novembre 2018 par le mouvement des Gilets jaunes.
Le site internet Égalité & Réconciliation s’est naturellement fait le relais des informations relatives à ce mouvement qu’il a soutenu depuis le départ.
La liste non exhaustive des articles publiés sur le site E&R contient à ce sujet cent onze entrées.
Le site E&R a également relayé des clips musicaux en lien avec le mouvement des Gilets jaunes. Ces clips sont au moins au nombre de neuf.
Des extraits tirés d’un clip de rap sont poursuivis devant vous.
Vous êtes saisi sur citation directe d’associations parties civiles qui prétendent lutter contre l’antisémitisme.
Alain SORAL est cité pour des faits de provocation, d’injure et de diffamation raciales.
Cette citation est l’illustration parfaite de cette obsession qui hante les associations parties civiles et de la persécution injustifiée qu’elles font subir à Alain Soral depuis des années.
Discussion
1. Sélection des propos et des images. Les association parties civiles ont isolé quelques propos et images qui doivent représenter grosso modo une quinzaine de secondes sur un clip qui dure quatre minutes et trente-deux secondes.
Les associations parties civiles ont repoussé quantité de propos comme « les flashballs des droits de l’homme et les lacrymos démocratiques » (à 2:40), et parmi les personnages qui apparaissent ils n’ont pas retenu Audrey Poulvar (à 0:58), Laurent Ruquier (à 0:58), Pascal Praud (à 1:00), Jean-Michel Aphatie (à 1:03 et à 3:23) ou Étienne Chouard (à 1:36) mais uniquement les noms qui suivent : Macron, Rothschild, Rothschild family, Attali, BHL et Drahi.
Les associations parties civiles n’ont pas retenu comme jetées au brasero les feuilles de papier portant TF1 (à 2:02), CANAL+ (à 2:05), Le Monde (à 2:06) ou Cnews (à 2:08) mais uniquement la chaîne dont le nom suit : i24news.
Enfin les associations parties civiles n’ont pas relevé qu’il était question « d’abroger la loi bancaire » avec l’image de « Loi 1973 » entourée des portraits de Pompidou et de Giscard (à 1:21), elles n’ont pas non plus relevé qu’il était question de l’application des articles 3 et 11 de la Constitution (à 1:22), « d’insurrection nationale » ou même de « sauver la France ».
En bref, les associations parties civiles n’ont tenu aucun compte du sens général du clip et de la chanson Rap pour n’isoler que certains éléments, et ce dans un but bien précis. Les associations ont aussi recours à un autre clip, une précédente production du même rappeur (Citation page 13), mais cet argument sera écarté comme ne concernant précisément pas une publication sur le site E&R, et par ailleurs comme n’ayant pas fait l’objet d’un constat d’huissier.
De même la mention d’une réunion ayant eu lieu entre Soral, Ryssen, Bourbon et Benedetti qui est alléguée de manière confuse à la fin de la citation ne sera pas prise en compte.
2. Prétention essentielle des Associations. Dans leur citation, les associations parties civiles prétendent que la publication incriminée « vise l’ensemble des juifs sans exception, à travers tout l’étendue de ses membres et de son histoire » (Citation, page 12). Il y est écrit que « propos et images ciblent (…) les membres de la communauté juive ».
On commence à comprendre maintenant pourquoi il fallait se livrer à la sélection sus-dite.
On notera au passage que la loi de 1881 parle 1° de personne ou de groupe de personnes, et 2° que ce sujet doit être visé à raison de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion (et non à raison de ses choix politiques par exemple). On conçoit qu’une personne puisse être visée parce qu’elle est juive, ou qu’un groupe de personnes soit visé parce qu’il serait juif, mais dans la Citation les Associations considèrent les juifs comme étant le groupe visé. Et il le serait à raison de son appartenance à la religion juive...
3. Vue objective. En réalité, si ce ne sont pas seulement les personnes individuelles de Macron, de Rothschild, d’Attali, de BHL ou de Drahi qui sont visées – elles le sont aussi, les Associations le reconnaissent dans la Citation, auquel cas une désignation pourrait être faite non à raison de leur appartenance à une religion, mais à raison de leurs activités et choix personnels (on ne s’étendra pas ici sur les activités bien connues de Bernard-Henry Lévy (Bosnie, Libye, Ukraine, Syrie, demain peut-être l’Iran), sur les pensées et les actes d’Attali, etc. ; chacun des acteurs désignés présente suffisamment d’angles sous lesquels il peut susciter l’animosité) – mais encore « l’élite décadente », « l’oligarchie » ou « les parasites », ce qui est visé c’est une certaine politique au plan national comme international, et surtout la finance, soit la banque, et son poids sur les médias. Et c’est tout.
Pour le reste on ajoutera le registre politique et polémique dans lequel s’inscrit ce Rap, dans le contexte de la crise des Gilets jaunes dont il se fait l’expression artistique.
On insistera sur la plus grande liberté d’expression qui prévaut en matière artistique, et plus particulièrement dans le Rap dont la marque de fabrique est l’outrance.
Et l’on en restera là.
Le problème des associations, c’est qu’elles ont une fin, un but, un objectif, et que pour l’atteindre elle disposent d’un moyen. Commençons par la fin.
4. La fin. Les Associations veulent convaincre de ce qu’il s’agit avec ce clip rien moins que de la perpétration d’une « agression anti-juive (qui) a pour objet de mobiliser les pires sentiments de haine à l’encontre des juifs de France en ralliant les lecteurs aux pires thèses antisémites et aux stéréotypes nauséabonds de la domination et du complot juifs qui régneraient » (Citation, page 16).
À celui qui sait lire et qui conserve un sens normal de la morale et de la logique un tel objectif semblera inatteignable. Il va l’être pourtant. Admirons la prouesse.
5. Le moyen : décoder. Toutes les images et tous les propos sont censés représenter autre chose que ce qu’ils sont. Images et mots ont un sens caché qu’un code permet de dévoiler. Comme une pierre de rosette.
Le brasero qui apparaît à l’image tout au long du clip et où sont jetés des papiers n’est pas un brasero, il faut y voir « un bûcher » (Citation page 12).
Rothschild, Attali, BHL et Drahi ne sont pas Rothschild, Attali, BHL et Drahi mais deviennent, grâce au décodage, « personnalités juives du monde des affaires, de la finance et de la politique incarnant « l’oligarchie juive » dominant la France (passages 1 à 4) » (Citation page 12).
Ailleurs Rothschild, Attali et BHL ne sont plus des individus mais deviennent des personnalités emblématiques à travers lesquelles sont visés les juifs dans leur ensemble (Citation page 16).
Les références jugées « incongrues » à Israël, à la Palestine, à la chaîne israélienne d’information I24 news et à la nationalité « supposée » de Drahi deviennent « le projet de domination juive » (Citation page 13).
L’image de Macron devant le CRIF avec le propos « minorité soi-disant opprimée » désigne « à l’évidence les juifs manipulateurs du pouvoir (passage 7) » (Citation page 13)
Le mot « Goy » est censé être « employé par opposition aux personnes de confession juive de façon à désigner l’ennemi » (Citation page 13, nous soulignons).
Lorsque le rappeur parle de « virer » les Rothschild, Attali et BHL, il faut comprendre et croire qu’il s’agit d’une « injonction faite au public d’expulser ou exclure les juifs de France de la vie économique et sociale » (Citation page 16). La photo d’Attali jetée au brasero devient l’illustration de cette injonction (ibid.).
Et l’on monte dans l’horreur, surtout, avec le mot « parasite » qui selon le code secret n’a plus grand-chose à voir avec le sens commun ; le terme ne signifie plus ce qu’indique le Larousse, ce n’est ni « l’organisme qui se nourrit aux dépens d’un organisme hôte d’une espèce différente », ni « la personne oisive qui vit aux dépens de la société », ni encore « la perturbation électromagnétique qui trouble le fonctionnement d’un appareil », mais il devient celui « qu’il convient d’exterminer » (Citation page 16).
Et l’expression « les parasites » doit s’entendre comme « les parasites de religion juive et ou au service des juifs », les juifs en général (Citation pages 5, 16 et 17).
Désignant à l’image « la Rothschild family » le mot « parasite » doit être compris comme « stigmatisant la communauté juive comme vivant aux dépens de la nation » (Citation page 16).
Ces propos sur « les parasites » sont notamment de ceux qui « alimentent un sentiment de haine, de détestation, d’exécration, de rejet, de dégoût profond ou encore de répugnance à l’encontre des juifs » (Citation page 18).
Car, enfin, la clé tient à ce que le parasite, cet « insecte ou bactérie qui prolifère et dont il convient de se débarrasser » signifie, si l’on décode le propos une « expression, utilisée par les nazis et les génocidaires, (...) particulièrement abjecte à l’endroit des membres de la communauté juive. Entre 1941 et 1945, les nazis désignaient les juifs comme de la vermine, des parasites, des bacilles, des choses à exterminer, à éradiquer. Une entreprise baptisée la « solution finale » » (Citation page 17).
Lorsqu’il est dit que « les banques ont acheté les médias pour asseoir leur emprise », il faut plusieurs temps pour comprendre, d’abord, premier dévoilement du sens, entendre que « des personnalités juives » ont fait « l’acquisition des principaux organes de presse et d’opinion », puis, second dévoilement, qu’il s’agit d’une « prétendue mainmise des juifs sur les médias et l’information », troisièmement de « la manipulation du peuple français » et quatrième niveau du sens caché il faut voir là « l’accusation aux juifs de France « d’asseoir » leur « emprise », c’est-à-dire leur domination, sur la France grâce aux moyens financiers dont ils disposeraient » (Citation page 17).
Il ressort de ce qui précède que les éléments des infractions de diffamation, d’injure et de provocation publique à la haine raciale ne sont pas réunis.
PAR CES MOTIFS
Vu l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. Vu la loi de 1881 sur la liberté de la presse,
Relaxer Alain Soral et le renvoyer des fins de la poursuite, sans peine ni dépens ;
Débouter les parties civiles de toutes leurs demandes.
Sous toutes réserves
Pièce communiquée complémentaire :
Attestation d’Israël SHAMIR, ancien membre des forces spéciales de Tsahal
Laissez-donc les juifs en dehors de tout ça !
Une photo de M. BHL a été brûlée par des protestataires à Paris. Un évènement constaté et montré sur un site lié à M. Alain Soral. La LICRA a aussitôt accusé celui-ci d’antisémitisme, ce qui est un délit passible de la loi, sur la base de ce fait. Je trouve leur mauvais usage de la position juive dans la société française totalement inacceptable, pour les raisons suivantes.
M. BHL est un citoyen français qui a droit à ses opinions. Néanmoins, aucune de ses opinions ne saurait ou ne devrait être agréée en tant que « la position juive ». Les juifs français, et certainement les juifs du monde entier, manifestent une large diversité d’opinions, les uns sont d’accord avec BHL sur certains points et d’autres pas, et parfois même s’opposent vivement à ses vues. M. BHL a été un soutien fervent, voire un instigateur, de l’attaque de l’OTAN contre la Libye en 2011, attaque qui a fait de ce pays d’Afrique du Nord relativement prospère un État failli tenu par des gangs islamistes armés. M. BHL a été un soutien fervent, voire un instigateur, du coup d’État à Kiev en 2014, qui a renversé le président légitime de l’Ukraine et qui a amené au pouvoir des gens qui soutiennent le collabo nazi Stepan Bandera. M. BHL a tenté de pousser à la colère ses compatriotes français contre les Gilets jaunes. Ces choix, et d’autres également déclarés par Mr BHL, ont été un motif d’indignation de certains citoyens français qui ont exprimé leur indignation en brûlant sa photo. Ces actes de M. BHL et de ses adversaires sont parfaitement légitimes et rentrent dans le cadre de la liberté d’expression publique.
Ce qui ne saurait être légitime, c’est une tentative de la LICRA pour créer l’impression fausse que ces opinions et conduites de M. BHL étaient une expression de la position juive. C’est là un mensonge odieusement antisémite. Les juifs de France, d’Israël et du reste du monde ne voulaient nullement le bombardement de la Libye ou les émeutes de Kiev ; les juifs n’ont pas de position politique unifiée sur les élections françaises ou sur les mouvements politiques français. Il y a des juifs français qui soutiennent les Gilets jaunes, et d’autres qui les rejettent. Les uns votent pour M. Macron et d’autres pour Mme Le Pen ou M. Soral. Il n’y a que des antisémites pervers pour prétendre que tous les juifs suivent et soutiennent M. BHL. Or cette assertion maligne, c’est la LICRA, autoproclamée « organisation de lutte contre l’antisémitisme » qui l’a brandie.
Permettez-moi de le redire : l’entité appelée LICRA ne représente pas les juifs français, car elle n’a pas été élue par les juifs français. Ni les juifs français ni d’autres juifs n’acceptent d’être dirigés par la LICRA. C’est une organisation politique qui a ses propres objectifs ; objectifs qui ne se superposent pas à ceux de la majorité des juifs en France ou ailleurs.
Tandis qu’il est possible d’argumenter que dans certains cas la LICRA agit dans l’intérêt des juifs en combattant le préjugé anti-juifs, dans le cas particulier, la LICRA agit contre les intérêts juifs, dans la mesure où cette action contribue à renforcer le préjugé anti-juif selon lequel tous les juifs agiraient de concert pour quelque finalité douteuse telle que la destruction de la Libye ou la déstabilisation de l’Ukraine, ou d’autres objectifs controversés.
Les juifs en tant que juifs n’ont pas de position sur ces sujets. M. BHL n’est pas un représentant élu ni une autorité spirituelle des juifs en France ni nulle part ailleurs. Il ne s’habille pas comme un juif pratiquant, n’observe pas les lois juives ni les coutumes juives ; sa famille est célèbre pour comporter des apostat s ; ses actions ont toujours été celles d’un agent libre ; il n’a jamais consulté les autorités juives, spirituelles ou temporelles. Il a parfaitement le droit d’avoir ses propres opinions et points de vue ; néanmoins il ne saurait prétendre qu’il agit dans l’intérêt des juifs ni qu’il représente les juifs. La LICRA en a donc d’autant moins de droit à prétendre qu’une protestation contre BHL soit un acte contre le peuple juif comme un tout, ni donc comme un acte relevant de l’antisémitisme. S’il y a bien quelque chose d’antisémite c’est la LICRA qui suggère qu’une attaque contre BHL est une agression contre le peuple juif. Si c’était le cas, devrions-nous considérer une condamnation du comédien noir M. Dieudonné comme un acte de racisme anti-noir ?
Il est parfaitement légal de brûler l’image de BHL en Israël ; et j’ai l’intention de le faire demain à Tel Aviv sur la Gordon Beach. Aucun tribunal en Israël ne m’accuserait d’antisémitisme si je mettais le feu à sa photo ; même chose avec un portrait de M. Netanyahou, qui est d’ailleurs un représentant élu de l’État juif d’Israël. Tandis que le drapeau israélien est protégé contre la profanation, l’image d’une personne d’origine juive ne l’est pas. On est libre de la brûler ou d’en faire ce qu’on voudra, selon ses envies.
Je suis certain que les citoyens français ne sont pas moins libres que les citoyens israéliens, et j’espère que le tribunal français rejettera le grief sans fondement du LICRA, entité auto-proclamée, contre Alain Soral. Ce serait une bonne chose si M. BHL trouvait le courage de soutenir M. Soral contre la LICRA en affirmant que cette entité n’a pas agi ni n’agit en tant que représentante légitime ou autorité spirituelle des juifs français. Encore mieux, si la République française accusait la LICRA d’encourager le préjugé anti-judaïque par des griefs sans fondement.
Si la République française trouve nécessaire de condamner M. Alain Soral pour une raison ou une autre, qu’elle le fasse sans prétendre agir au nom de la cause juive. Laissez les juifs en dehors de cette polémique ! Nous et nous ancêtres avons assez souffert sans être utilisés comme une sorte d’argument suprême dans une dispute intérieure entre Français.
Keep Jews Out of It !
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