Pendant que les huit candidats à l’investiture de son parti s’écharpaient mercredi soir sur Fox News, l’ancien président américain a accordé une interview de 45 minutes sur X, l’ancien Twitter.
Ep. 19 Debate Night with Donald J Trump pic.twitter.com/ayPfII48CO
— Tucker Carlson (@TuckerCarlson) August 24, 2023
Inflation, insécurité, avortement... mais surtout Trump : les candidats républicains à la présidentielle américaine de 2024 se sont écharpés sur de nombreuses questions mercredi 23 août lors du premier débat de la campagne, sans l’ancien président, cerné par les enquêtes et bien décidé à jouer les trouble-fêtes.
Les quatre inculpations du tempétueux milliardaire, qui font l’objet d’une attention médiatique vertigineuse, ont donné lieu aux échanges les plus acrimonieux. Mais aussi à une séquence des plus étranges : à la question de savoir si Donald Trump devrait se voir confier les clés de la Maison Blanche, même s’il était condamné pénalement en justice, tous les candidats - sauf deux - ont levé la main, de façon plutôt hésitante. Y compris Ron DeSantis, le principal rival de l’ancien président, mais dont le statut d’étoile montante de la droite dure a été fortement remis en question ces dernières semaines. « Il est grand temps d’arrêter de normaliser son comportement », a au contraire déclaré Chris Christie, un des candidats les plus critiques de Donald Trump, mais qui a été vivement hué par le public.
Trump écrase la concurrence
Le principal intéressé, Donald Trump, avait choisi de snober ce rendez-vous, organisé à Milwaukee, dans le Wisconsin, en raison selon lui de sa très large avance dans les enquêtes d’opinion républicaines. C’est tout le paradoxe : inculpé au pénal quatre fois en moins de six mois, l’ex-dirigeant écrase pour l’instant toute la concurrence dans la course à l’investiture républicaine. Chaque rebondissement dans sa longue saga judiciaire lui rapporte des millions de dollars en dons, versés par des trumpistes convaincus que le septuagénaire est victime d’une « chasse aux sorcières ».
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