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Du gauchisme au réalisme : de l’efficacité rédemptrice du Covid

Et de l’Ukraine, Israël, etc.

Kevin Bass est un Américain qui se présente comme titulaire d’un doctorat (PhD) et d’une maîtrise (MS), ancien étudiant en médecine dans un programme MD/PhD à l’université Texas Tech. Sa trajectoire publique a pris un tournant décisif lorsqu’il affirme avoir été expulsé de cette école pour avoir critiqué la gestion de la pandémie de COVID-19, notamment via un article dans Newsweek et une apparition chez Tucker Carlson. Ancien normie (conformiste, mouton) relayé ce jour par Elon Musk et Robert Malone, pas mal comme évolution !

 

Aujourd’hui, il se décrit comme un chercheur et commentateur indépendant, actif sur Substack avec Forbidden Science, où il dit vouloir « révéler la vérité » sur les dérives scientifiques et médicales. Son parcours, marqué par une rupture avec les institutions, l’a transformé en une figure controversée, suivie par des milliers de personnes sur X/Twitter.

 

(vidéo en anglais)
 

 

Avant 2020, Bass affichait des positions typiques d’un progressiste américain. Passionné par la science, il s’attaquait aux régimes extrêmes comme le keto (régime cétogène) ou le carnivore sur son site The Diet Wars, les qualifiant de « pseudo-scientifiques ».

Sur Twitter, il maintenait une liste de « charlatans » et critiquait les idées non conventionnelles, adoptant un ton rationnel et sceptique qui résonnait avec les cercles académiques de gauche. Entre fact-checking et zététique (mal comprise, bien sûr) ! Ses cibles, souvent des figures prisées par la droite alternative, montraient un alignement implicite avec les démocrates, même s’il parlait peu de politique politicienne à l’époque.

Ce positionnement a toutefois volé en éclats avec des désaccords personnels profonds, notamment avec ses parents. Dans un billet sur Substack, Bass révèle avoir coupé les ponts avec eux pendant plus d’un an à cause de divergences sur Donald Trump, un sujet polarisant aux États-Unis. « Je ne pouvais pas comprendre qu’ils soutiennent cet homme », illustrant son rejet viscéral du trumpisme, typique des gauchistes américains entre 2016 et 2020. Cette rupture, qu’il attribue à son propre « tribalisme », marque une période où ses convictions idéologiques primaient sur les liens familiaux, ou tout autre lien amical – typique du gauchisme.

Son évolution vers un « former leftist » (ancien gauchiste) s’est accélérée avec la pandémie. Critiquant les confinements et les obligations vaccinales, il a rompu avec le consensus démocrate pro-restrictions, qu’il jugeait dogmatique. Dans un tweet épinglé de décembre 2022, il admet : « J’avais tort sur les confinements à cause de mes émotions et de mon tribalisme ».

Cette prise de conscience, couplée à son expulsion de Texas Tech, l’a poussé vers une posture libertarienne, voire conservatrice, où il défie désormais les institutions qu’il vénérait jadis. Ses détracteurs y voient de l’opportunisme ; lui parle d’un éveil face à « l’hypocrisie » du système. « J’ai été un gauchiste, mais la vérité m’a forcé à changer », résume-t-il.

 

 

J’ai toujours été démocrate. Je pensais que la plupart des conservateurs étaient ignorants, mauvais ou menteurs. Je croyais presque tout ce qu’écrivait le New York Times, The New Republic et The Atlantic. J’étais horrifié lorsque les conservateurs critiquaient les autorités. À chaque critique que je lisais, je pensais qu’elle était motivée par l’animosité, le ressentiment, l’intérêt personnel ou l’ignorance.

Quelle que soit la vérité contenue dans cette critique, je la considérais comme une simple « demi-vérité » : une instrumentalisation de tel ou tel fait choisi avec soin. Pourquoi ai-je perçu cela comme une instrumentalisation ? Parce que j’étais partial : je considérais les institutions et les personnalités de l’establishment de gauche comme fondamentalement bonnes, de sorte que toute critique à leur égard était automatiquement interprétée comme de la mauvaise foi.

Les critiques ne savaient-ils pas que ces institutions ou ces personnalités étaient fondamentalement bonnes ? S’ils ne le savaient pas, ils étaient ignorants. S’ils le savaient, ils étaient mauvais. C’était aussi simple que ça. Cela signifiait que toute critique légitime serait balayée d’un revers de main, comme si elle rebondissait sur un bouclier pare-balles impénétrable.

Tout a changé lorsque j’ai commencé à écrire sur la pandémie. Bientôt, on a commencé à parler de moi comme je pensais autrefois des conservateurs. Cela a entraîné un effondrement identitaire complet, car j’ai compris que mon ancienne vision du monde était haineuse et ignorante, que je n’avais pas compris ce que je jugeais.

Je n’oublierai jamais l’audience qui a conduit à mon renvoi de la faculté de médecine, un an après avoir commencé à écrire. Durant l’audience, on a parlé de moi comme si je n’étais pas humain. Mon comportement a été interprété sous le jour le plus sombre. Des mensonges ont été inventés. Personne ne s’est soucié de la vérité, seulement horrifié par mon apparent « comportement non professionnel », qui était en réalité le reflet de leur comportement non professionnel à mon égard. Ils ont structuré l’audience de manière à ce qu’il m’ait été pratiquement impossible de parler et d’expliquer que ce qui était dit était un mensonge. Et personne ne semblait y voir d’inconvénient. Pourquoi ? Parce que j’étais mauvais. Si je suis mauvais, alors chaque maltraitance et chaque violation du règlement de l’école étaient justifiées. Une personne mauvaise ne mérite aucun droit. Elle ne mérite qu’une punition.

Mais ce dont je me souviens le plus, ce sont les allusions à mon activité sur les réseaux sociaux. Ils disaient : « Kevin est habité par le ressentiment de son enfance. » Ce n’était pas le cas. J’étais en bons termes avec mes parents. Ils prétendaient que j’avais besoin d’une psychothérapie pour surmonter ce traumatisme. C’était une histoire complètement fausse qu’ils avaient inventée à mon sujet, pour me rabaisser, me marginaliser, pour tenter d’expliquer mes opinions : que quelque chose de terrible s’était produit pendant la pandémie. Ils ne pouvaient imaginer que je puisse avoir des arguments légitimes. Ils m’ont donc réduit aux mêmes caricatures psychologiques que celles auxquelles j’avais autrefois réduit les conservateurs dans mon esprit.

Quand j’ai été renvoyé, j’étais brisé. Mais j’ai bénéficié de l’aide d’amis qui m’ont aidé à comprendre ce qui s’était passé. Et j’ai compris qu’une hystérie s’était emparée de la gauche. J’ai passé beaucoup de temps à lire sur les procès-spectacles, les procès de sorcières, etc. J’ai également rencontré des personnes ayant vécu des expériences similaires et j’ai réalisé que des centaines de médecins à travers le pays avaient vécu la même chose. Mon histoire n’était pas unique. C’était toujours la même histoire.

Je n’arrive pas à croire que j’étais la personne que j’étais autrefois. Je n’arrive pas à croire que j’ai pu exister ainsi. Je ne comprends toujours pas comment j’ai pu être comme ça, ni comment des millions de personnes dans ce pays ont pu continuer à être comme ça. Cela me perturbe profondément.

Ce que je sais, c’est que cette chose qui rend les gens fous doit être détruite. Elle est hostile à la civilisation et à notre humanité. Elle nous pousse à nous déshumaniser et à tenter de nous détruire les uns les autres. C’est exactement la même chose monstrueuse que j’attribuais autrefois aux conservateurs. Mais elle était en moi, et je la voyais maintenant chez les autres. C’est une chose avec laquelle je lutte encore.

Le gauchisme est une maladie mentale

 






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37 Commentaires

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  • #3508096

    Le COVID a été une révélation et c’est tant mieux.

     

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    • Bof , ils nous feront le même coup demain que la majorité oébira encore docilement.

      Ce sera la même rengaine.
      Au départ 80% des gens déclareront qu’ils ne se feront pas vacciner, et ca finira à 20% après un bon coup de pression et des menaces gouvernementales.

      La phrase qui a beaucoup circulé dans cette période cauchemardesque c’est "trust the science" "faites confiance a la science"
      alors que la réalité objective c’était plutôt :
      "Faite confiance à la violence et à la malfaisance du gouvernement pour vous soumettre"

      C’est à cela et a rien d’autre qu’une imnense majorité de gens ont obéie.
      A la loi du plus fort, comme c’est toujours le cas pour les gens faibes, incapables qu’ils sont et qu’ils resteront de se défendre ou de défendre leurs proches.

       
  • #3508098

    Il ne fera pas un bon Républicain comme il n’a pas fait un bon Démocrate. C’est un américain.

     

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  • ’’ titulaire d’un doctorat (PhD) et d’une maîtrise (MS),’’...
    A la mode française.. ? Parce qu’ici maintenant, entre ceux qui mentent purement et simplement, ceux qui les obtiennent au piston (pas besoin de suivre les cours ou de passer les examens etc...etc...), ceux qui ont triché, ceux qui les truquent, ceux qui les achètent, ceux qui en exhibent de faux il devient impossible de faire le tri, et l’inflation de ’’diplômes’’ prend les allures de campagne de fabrication de fausse monnaie. Ce qui explique d’ailleurs en partie les prétentions de ce domaine et le niveau réellement ahurissant de ceux qui prétendent les avoir ; d’où leurs résultats...Faudrait savoir...Quand même...

     

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  • #3508147

    C’est drôle cette mise en avant d’un ancien chien de garde de la doxa devenu un "reborn dissident", quand des médecins et des scientifiques ont dès le début de l’arnaque covidiste dénoncé l’interdiction de soigner librement (ce qui revenait à une interdiction d’exercer), l’interdiction d’utiliser des traitements ayant démontré leur efficacité, et l’interdiction d’avoir un débat scientifique ouvert et objectif (testologie PCR, malades asymptomatiques, confinements, masques), interdictions autoritaires sans lesquelles rien du totalitarisme covidiste n’aurait été possible.

    Comme l’a très bien souligné Claire Severac : "ne leur pardonnez pas, ils savent très bien ce qu’ils font".

    Ce que l’opération mondialiste Covid19 a démontré c’est la malignité malveillante des élites mondialistes et leur volonté de réduire le troupeau du bétail humain, conformément aux recommandations du rapport Kissinger de 1973 qui expliquait qu’il fallait impérativement réduire la natalité des pays possédant les ressources nécessaires à l’enrichissement de la Corporatocratie du Club de Rome.

    C’est aussi saugrenu que le mantra qui veut que "plus les femmes sont éduquées moins elles font d’enfant" et la conclusion idoine "DONC il faut éduquer les femmes".

    On pourrait étudier comment créer les solutions pour permettre aux femmes "plusséduquées" d’avoir plus d’enfants, mais l’objectif c’est d’éduquer les femmes...à avoir moins d’enfants...pour leur bien, évidemment. Et en omettant de reconnaitre qu’avant on pouvait élever une famille de 6 ou 7 enfants avec un salaire, et qu’une mère de famille "pas éduquée" de 6 ou 7 enfants est à la tête d’une PME, dont elle est gérante, comptable, DRH, CHSCT...devant par là même développer et articuler des savoirs et des compétences supérieurs à ceux d’une secrétaire dactylo "plusséduquée".

     

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    • #3508233

      @sinabil, oui, il est exact, que jusque dans les années 60, une famille nombreuse pouvait s’en sortir, mais à partir de la soi disant crise du pétrole de 1973, les femmes sont devenues des féministes, et elles sont devenues vénales, surtout à partir des années 80, les années fric, cela fut le coup de grâce, puisque la crise était déjà bien installée, les salaires étaient déjà bien minables, et leurs mecs n’avaient plus un rond.

       
    • #3508274
      Le 18 mars à 14:33 par Aline d’Alicante
      Du gauchisme au réalisme : de l’efficacité rédemptrice du Covid

      Cela s’adresse aux gauchistes qui sentent qu’un truc se passe. J’ai un ami qui bosse dans le domaine scientifique et qui me disait qu’il était impossible dans son milieu de ne pas être vacciné. Une de ses proches a pris ses deux doses et s’est retrouvée à saigner de la zizoute sans discontinuer. Quand est venue l’heure de la troisième dose pour conserver son passe sanitaire, elle a demandé à son médecin (qui la traitait pour ses méga-règles) ce qu’elle devait faire pour conserver son précieux passe. Le medecin lui a répondu qu’elle devait faire sa troisième dose.
      Ca l’avait perturbé, mon copain, comme un chat qui passerait deux fois de suite devant sa porte.

       
  • Bondi , Patel , Kennedy , Gabbard , Musk .... Pour ne citer qu’eux . Cette administration nouvelle prend prudemment sa place avant de s’attaquer à cette matrice de corruption effroyable mise en place par l’administration démocrate , gauchiste et globaliste .

     

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  • La "réalisme" coule dans les veines de nombreux normies .
    C’est une question de temps avant qu’ils fassent brutalement connaissance avec lui.

     

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  • Tyrannisés par des névropathes et des traîtres à la solde de l’étranger, il devient même impossible de prospérer en temps de paix. Impossible de réparer et d’outrepasser les immenses dégâts de guerres qui mobilisent des quantités de moyens matériels, humains et d’énergie, colossales. Ne voyons-nous pas quelle avance ont sur les ex-belligérants, les nations qui étaient hors du rayon de nuisance ? Ne voyons-nous pas, par exemple, ce qu’ont anéantie de vraie prospérité, ne serait-ce que de 1870 à 1945 trois conflagrations, ici-maintenant. (sans parler des catastrophes qui ont précédées...) Et voilà que se profilerait une énième guerre en seulement deux vies d’homme, avec un agité du bocal à la manœuvre ! Quelle Nation, quel Peuple peuvent résister à cela, ne pas disparaître !? Comment faut-il le dire ?

     

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  • #3508192
    Le 18 mars à 12:01 par Thomas (un autre...)
    Du gauchisme au réalisme : de l’efficacité rédemptrice du Covid

    Tiens, tiens, tiens...
    Commence à sortir également en France des vidéos du même genre alors qu’il me semble bien qu’au cœur de cette arnaque, un écrivain avait réalisé une vidéo intitulée "Couillonavirus" qui disait tout cela et bien plus encore.
    Comment s’appelait-il déjà ? André, Adam... Alain ! Alain comment... Sokal, Siral...

     

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  • #3508223

    C’est super, il a compris...

    Je pars du principe qu’un retourné 1 fois peut se retourner une autre fois.

    Cela ne veut pas dire que je ne les accepte pas en tant que compatriotes, juste qu’il faut les tenir à l’oeil.
    N’oublions pas que le gauchisme est une réelle maladie mentale. Ceux qui en guérissent en gardent forcément une fragilité.

    L’explication me semble simple : Les gauchistes le sont car ils ont une structure mentale fragile, dans laquelle la conformation au groupe passe bien avant un socle de valeurs primordiales extraites d’une observation impartiale de la vie menant à sa représentation cohérente.
    Le gauchiste base ses réactions non pas sur sa base de compréhension de la vie et de ses mécanismes mais sur ses émotions et envies.
    Et oui, il s’agit bien d’un égoïsme, d’une immaturité et d’une utopie.

    Cela peut se résumer ainsi :

    Ça me provoque un sentiment donc c’est vrai, ce sentiment est positif donc c’est bon, je le souhaite donc c’est possible.

    Le centre de sa perception du monde est lui même et non l’ensemble des règles le régissant.

    J’insiste car un gauchiste retourné à 2 options : Changer sa perception de la réalité et son rapport à elle.
    Et c’est ce 2eme point qui pose problème.

    Il peut très bien avoir adopté une perception de la réalité par conformisme post traumatique on dira :
    Une manipulation ne passe pas, je comprends que ceux qui veulent me l’imposer me nuisent, donc je ne leur fais plus confiance, donc je fais confiance à ceux qui sont contre depuis toujours, donc je change de camp.

    Ceux là peuvent très facilement se re retourner à la première émotion ou au premier conflit interne sur le refus d’une réalité.

    Bon, j’espère avoir été clair...

    Je les considère comme des anciens alcooliques, donc intrinsèquement fragiles, jamais réellement guéris et susceptibles de replonger n’importe quand pour n’importe quoi.
    Hormis ouvrir les yeux aux autres gaucholcooliques et plus faire chier les lucides, je pense qu’on ne peut rien en tirer de plus.

     

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  • Résumer toute la Gauche au gauchisme est une fraude intellectuelle ; de même, faire du trumpisme la condition de libération des masses populaires, est une autre fraude intellectuelle…

     

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