Il faut lire cet article du Parisien qui prend le parti d’une ONG douteuse (comme souvent les ONG) contre ce grand pays souverain qu’est la Hongrie.
On y trouve tous les éléments de langage de la fausse démocratie qui dénonce la fausse dictature...
Le classement de la Hongrie en « régime hybride » (entre démocratie et régime autoritaire) par une branche de la CIA déguisée en ONG fait sourire : on y retrouve la tendance des agences de notation, fidèles aux intérêts des puissances financières internationales, à donner des notes à des pays, comme des instituteurs notent et morigènent des enfants pas assez sages...
Ceux qui veulent aller plus loin pourront se renseigner sur la « fondation Schuman ». Ou réfléchir au chantage, décrit dans l’article, « fonds européens contre État de droit », c’est-à-dire néolibéral, antisocial et antinational !
Membre de l’Union européenne, la Hongrie n’est plus une démocratie, selon le constat implacable d’une ONG américaine influente. Depuis des années, les Européens semblent pourtant incapables de faire revenir Budapest dans le droit chemin.
Il a fallu qu’une ONG américaine mette les pieds dans le plat. « La Hongrie ne peut plus être considérée comme une démocratie », écrit Freedom House, qui passe au crible les libertés dans les ex-pays communistes. En dix années de pouvoir, Viktor Orban a « déséquilibré en sa faveur le système électoral, pris le contrôle de la plupart des médias et harcelé la société civile », dénonce le rapport annuel de l’organisation. C’est la première fois qu’un pays de l’Union européenne tombe dans la catégorie « régime hybride », entre démocratie et régime autoritaire.
À Bruxelles, un porte-parole de la Commission a réagi, réaffirmant que « l’UE demeurera le défenseur des valeurs européennes ». Mais comme souvent, dans les déclarations officielles, il est resté général, se gardant bien de prononcer le mot « Hongrie ».
Les Européens donnent une impression d’impuissance face à l’homme fort de Budapest. « Rien dans les Traités ne permet d’exclure un État-membre contre son gré, ou même de suspendre son appartenance », rappelle Éric Maurice, de la Fondation Schuman.
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Viktor Orban va-t-il donc pouvoir continuer à flirter sans risque avec les lignes rouges ? Ses adversaires veulent croire que non, ils aimeraient par exemple conditionner la future obtention des fonds européens au respect de l’État de droit. Là aussi, cela prendra du temps.
Le constat est sévère : pour entrer dans l’Union européenne, il faut montrer patte blanche sur les droits et libertés. Mais une fois la porte du club franchie, difficile de forcer un pays à respecter les valeurs communes…
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