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Le gouvernement court-circuite un amendement visant à protéger les ménages fragiles des frais bancaires

Avec cet article, pour ceux qui n’auraient pas encore compris, on voit de manière très claire que ce gouvernement travaille pour la Banque et pas pour le Peuple.

La Banque ne doit surtout pas souffrir, alors on fait souffrir les pauvres, et la pauvreté est un marché, et fort juteux : en 2018, la Banque a extorqué plus d’un milliard aux ménages fragiles (les pauvres) qui avaient déjà des difficultés financières, par définition !

L’avidité de cette grande Salope n’a pas de limites.

 

 

La banque, c’est l’usure et la répression, pour ceux qui ne peuvent pas rembourser ou qui ont la tête sous l’eau. La Banque a besoin du Pauvre ou de l’Endetté comme le parasite a besoin du chien.

 

Pouvons-nous vivre sans la Banque ? Au vu de la complexité de l’économie, non. La question serait plutôt : le politique peut-il reprendre le pouvoir sur la Banque ? Sachant que depuis deux bons siècles déjà la Banque domine le politique, il va falloir un sacré travail de conscientisation pour retourner le rapport de forces.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

« Honteux ». La sénatrice du Parti socialiste (PS) Laurence Rossignol n’a pas caché pas sa colère, en ce jeudi 7 mai, pendant l’examen de la loi sur l’état d’urgence sanitaire, qui doit être votée par l’Assemblée nationale.

 

Après un va-et-vient avec le Sénat, qui a modifié le texte en profondeur, le gouvernement cherche en effet à supprimer une mesure introduite dans la loi par le groupe socialiste au palais du Luxembourg, qui visait à protéger « les ménages fragiles des frais et commissions pour incidents bancaires » pendant la durée du confinement.

 

 

Récapitulons : le Sénat examinait en début de semaine le projet de loi établissant le cadre juridique de l’état d’urgence sanitaire, qui intègre notamment « les enjeux du déconfinement ».

[...]

Dans ce cadre, le groupe socialiste a également fait passer un certain nombre d’amendements, dont le n°121, adopté en séance publique malgré l’opposition de la commission et du gouvernement : cet amendement ajoute un article 6 ter au projet de loi, disposant que « les familles et personnes en situation de fragilité financière » doivent être « exonérées des commissions perçues par un établissement de crédit à raison du traitement des irrégularités de fonctionnement d’un compte bancaire et des facturations de frais et de services bancaires durant toute la durée de l’état d’urgence sanitaire ».

Pour justifier cette exonération, les socialistes rappellent qu’un foyer en difficulté financière sur cinq est prélevé à hauteur de 500 euros par an par les banques, une somme « bien supérieure à ce que les ménages précaires peuvent assumer » et qui témoigne d’après ces sénateurs « d’une injustice financière forte ». En raison du décuplement des contraintes qui résulte du confinement, l’amendement se proposait donc de les alléger temporairement le temps que la situation revienne à la normale, « en tant qu’outil complémentaire de protection sociale » pour les plus précaires.

 

Le gouvernement au secours des banques

C’était sans compter sur la volonté du gouvernement, bien décidé à ne pas laisser passer cette modification de la loi. Depuis ce mercredi, le texte, qui a été largement approuvé dans sa version remaniée au Sénat, est examiné par l’Assemblée nationale. Et le gouvernement a déposé un amendement à l’objectif simple : « Supprimer l’article 6 ter introduit au Sénat ». L’exécutif se justifie en arguant que la disposition introduite par les socialistes « constitue un cavalier législatif », c’est-à-dire qu’il n’aurait « pas de rapport avec l’objet de la loi qui vise à adapter le régime d’état d’urgence sanitaire ».

Le gouvernement rivalise ensuite d’arguments pour défendre l’intérêt des banques, estimant que la mesure de protection des plus précaires porterait « une atteinte disproportionnée et sans compensation à l’équilibre économique de contrats existants », qu’elle pourrait « créer des effets d’aubaine importants » en « réduisant les incitations à honorer certains paiements dus », ou encore qu’elle représenterait « un coût important pour les établissements bancaires alors que ces derniers sont fortement sollicités pour l’effort de maintien de l’activité économique »...

Lire l’article entier sur marianne.net

La Banque ou le peuple ?

 






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61 Commentaires

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  • La solution pour créer une vraie économie hors-banque, ce n’est pas une monnaie sur chaîne de blocs : c’est le troc pur.

     

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  • Tous les peuples ne sont pas à la même enseigne, En Thailande le gouvernement donne 3 fois 5000 bahts pour les trois mois de covid à toute personne qui a eu des problèmes de rentrée d’argent soit une jolie somme pour les gens dans la merde (environ 500 euros, une belle somme pour ici ; PIB 5 fois moins élevé qu’en France pour le même nombre d’habitants).
    par contre la Thailande ne s’est pas endettée d’un iota pour donner cette énorme aide : le gouvernement a convoqué en conférence publique toutes les plus riches personnalités du pays et leur a proposé le deal suivant : quand tout va bien on ne vous emmerde pas et on vous laisse engranger d’énormes bénéfices (la fiscalité des entreprises est archi coulante, comme celle des particuliers d’ailleurs). aujourd’hui on a un gros problème national donc, soit vous donnez de vous même ( et c’est bon pour votre image) soit on vous taxe de force de ce dont on a besoin. résultat des courses les grosses entreprises et les banques ont fait des dons et financé entièrement les aides gouvernementales, et ce, sans compter les milliers d’initiatives locales de gens aisés : distribution journalière de nourriture, de plateaux repas et même d’argent liquide.
    les joailliers et bijoutiers fort nombreux en Asie puisque l’or est la valeur refuge traditionnelle offrent journalièrement des centaines de repas devant leurs boutiques. il y a encore dans ce pays un très très fort sentiment national fondé avant tout sur l’entraide.L’agriculture et la pêche n’ayant pas été stoppée (pas de confinement) malgré la baisse des exportations, le gouvernement a organisé un système de troc entre les différentes coopératives agricoles et de pêcheries pour faciliter les échanges alors que l’argent ne circulait pas assez vite. personnellement je suis producteur et du coup nous n’avons subi aucune perte, au contraire, le secteur agricole se porte parfaitement bien et la Chine a recommencé à importer.

     

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  • Je vais dire une chose que j’ai déjà dit par ailleurs, quand la banque abuse de vous, abusez de la banque ! Ponctionnez votre découvert et crée un nouveau compte dans une nouvelle banque. Pour de faibles sommes la banque ne va pas en justice, ils revendent leur créances à des officines de recouvrement. Le créancier a 2 ans pour saisir un juge, au delà la dette est dite forclose = éteinte. L’officine qui a racheté votre dette chercher a la recouvrir en espérant vous faire peur... Bref, remboursez vous des frais avec les découverts que les banques mettent à votre disposition !

     

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    • du temps du franc, il était connu par tous les petits malins qu’une banque ne poursuivait pas au dessous de 3500 francs (le coût du recouvrement) Nous les hippies des années 70 on ouvrait dix comptes dans dix banques différentes avec 200 francs et dès le chéquier reçu on plantait chaque banque de 3500 francs et 35000 balles ça nous permettait de vivre un an en Inde(ou ailleurs). et en plus à l’époque pas de signalement à la banque de France donc arnaque renouvelable chaque année et parfois avec les mêmes banques. tout ça pour dire que le coût du recouvrement doit bien être de 3 à 500 euros maintenant donc l’arnaque est toujours possible (mais plus renouvelable à cause de l’informatique, hélas.

       
  • Ce gouvernement goinfre les nantis et spolie les" riens "... merci Macron et tous les abrutis qui ont voté pour toi !!!...

     

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  • Salauds de pauvres !

     

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  • Les Immondes persistent et signent. Le meurtre accompagne trop souvent le vol pour qu’on s’étonne du procédé. Le Régime Pourri sévit selon les directives qui lui sont imposées. Il continu de servir les intérêts particuliers transnationaux qui ont provoqué la catastrophe sanitaire, comme cela sera prouvé dans quelque temps, des éléments de démonstration sont déjà de notoriété publique ici-maintenant. Le cauchemar n’est pas terminé, il est juste passé en phase deux ; coercition généralisée afin de finalisation de la spoliation. Si la milice ne suffit pas, l’armée est déjà dans les starting blocks et préventivement soignée à la Chloroquine. Il s’agit d’étouffer toute velléité de résistance. Le programme tient en deux mots :’’remplacement/spoliation’’. Par tous les moyens.

     

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  • Vous ne comprenez pas qu’ils se sont métamorphosés en putschistes et que nous sommes en plein coup d’état, état d’urgence, lois d’exception, milices, plus d’assemblées représentatives, assignation à résidence et liberté conditionnelle, traçage, drones, harcèlement et brutalités, propagande délirante, déplacements interdits, bientôt l’armée ? Que vous faut-il de plus ; des rafles, des camps, des gibets ?

     

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  • On sent tellement d’hostilité, d’acharnement, de représailles, de vengeance, de violence, de mépris. Une telle volonté de nuire et une telle impitoyable antipathie, que s’en devient palpable.

     

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  • La confiance a déserté les rapports sociaux, entre des prédateurs qui se contraignaient à la modération et leurs victimes. On entre dans une espèce de Saint-Barthélémy anti-française, un règlement de compte trop longtemps attendu, un irrésistible besoin de déchaînement.

     

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  • Christophe Chalençon, l’une des figures des Gilets jaunes, appelle à “verrouiller Paris” et à “tuer” le gouvernement, le jour du déconfinement, lundi 11 mai.
    Le confinement à peine terminé, les Gilets jaunes pourraient bien reprendre du service. Dimanche soir, Christophe Chalençon, figure des Gilets jaunes, a appelé à bloquer Paris lundi 11 mai, le jour du déconfinement, dans une vidéo live sur sa page Facebook. « Certains généraux, que nous avons appelés, sont à nos côtés. Ils sont en train de nous préparer un plan pour verrouiller Paris », prévient-t-il. « Nous allons lever des armées citoyennes : une de l’Alsace, de la Bretagne, des Pyrénées et de Provence et des Alpes. » Le but est de porter la nation « vers une première démocratie », explique Christophe Chalençon. Il planifie même de « mettre le dernier coup de dague » et de « tuer » le pouvoir en place, « sans attendre que la bête, aujourd’hui touchée et blessée, puisse se relever », clame-t-il. Le Gilet jaune le répète : « Nous allons renverser ce pouvoir politique. »

    (Valeurs)
    Jouez Hautbois ! Résonnez Musettes ! ...Que les réjouissances commencent !!!

     

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    • Jouez Hautbois ! Résonnez Musettes !
      Christophe Chalençon, l’une des figures des Gilets jaunes, a été placé en garde à vue après son appel à "verrouiller Paris" et à faire tomber le gouvernement, lundi, au premier jour du déconfinement
      Musique Maestro !!!...et que les moutons bêlent plus forts à 20h pour célébrer leurs braves bouchers libérateurs !

       
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