« Au Qatar, les chaînes de distribution Al-Meera et Souq al-Baladi ont annoncé qu’elles “retireraient” les produits français des magasins jusqu’à nouvel ordre. Dans l’un des magasins d’Al-Meera, des employés ont retiré des étagères des confitures de la marque St. Dalfour.
De son côté, l’Université du Qatar a annoncé vendredi sur Twitter le report de la semaine culturelle française à la suite de “l’atteinte délibérée à l’islam et ses symboles”. L’Organisation de coopération islamique, qui réunit les pays musulmans, a déploré “les propos de certains responsables français […] susceptibles de nuire aux relations franco-musulmanes”.
Les pays du Golfe, notamment le Qatar, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, représentent un marché de plus en plus important pour les exportations de l’industrie agroalimentaire française. » (lepetitjournalmarocain.com)
- Les marques françaises visées par le boycott
Que ce soit au Maroc ou en Turquie, au Pakistan ou en Palestine, la France de Macron s’est mis le monde musulman à dos en assumant et en republiant les caricatures de Mahomet, ce qui est une faute diplomatique grave, que l’on soit pour ou contre la laïcité.
Poussé par les infiltrés sarkozyste de son gouvernement (Castex, Darmanin) et la pression nationale-sioniste croissante, un président de la République affaibli par sa gestion économico-sociale désastreuse a aligné la France et les Français sur une politique israélienne islamophobe que tout le monde ou presque s’accorde à trouver catastrophique. Une fuite en avant qui se crée des ennemis partout et qui est loin de la traditionnelle politique extérieure française qui a toujours cherché la neutralité au milieu des conflits, et la résolution de ces conflits.
Il est où le Macron qui voulait défendre la Palestine ?
Là, nous sommes dans l’exacerbation d’un conflit – celui de la fameuse « République » contre l’islam, une République qui n’est que le masque des forces occultes qui dirigent la France – qui va retomber sur la tête des Français. Mais le Président n’en a cure : comme pour sa politique sanitaire, qui met le pays à genoux, rien ne compte que la satisfaction des puissances financières (Big Pharma au détriment des citoyens et de leur santé), économiques (grand Capital au détriment de l’emploi et des petits producteurs) et occultes qui exploitent la France. Macron n’est que le président de la France d’en haut, et c’est la France d’en bas qui en paye le prix.
« Tout ce qu’on peut dire d’un chef d’État qui traite des millions de membres de communautés différentes de cette manière, c’est : allez d’abord faire des examens de santé mentale » (RTE)
Naturellement, dans le conflit qui oppose sur plusieurs terrains la France et la Turquie, le président du néo-empire ottoman a mis de l’huile sur le feu et enfoncé encore un peu plus un Macron bien mal barré. Erdoğan (RTE) a mis en cause la « santé mentale » de Macron, et ce dernier a rappelé son ambassadeur à Ankara. Le Figaro rappelle la liste des antagonismes entre Paris et Ankara :
Entre la France et la Turquie, les tensions sont vieilles et antérieures à l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Les résistances françaises à l’entrée dans l’Europe de la Turquie et la loi de 2001 sur le génocide arménien par les Turcs ottomans, avaient braqué Ankara contre Paris. Mais depuis 2017, de nouveaux irritants et la politique néo-impériale d’Erdoğan ont créé un fossé béant entre les deux pays. Profitant du retrait américain au Moyen-Orient, l’offensive turque dans le nord-ouest de la Syrie contre les forces kurdes YPG, alliées de la France et de ses partenaires de la coalition anti-Daech, a été mal vécue par Paris. Comme a été mal vécu le changement de rapport de force provoqué par le soutien d’Ankara au Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj à Tripoli, alors que la France avait misé sur les forces du général Haftar, tout en essayant de favoriser une réconciliation entre les frères ennemis de la politique libyenne.
Il faut y ajouter les échanges de noms d’oiseaux entre les deux dirigeants sur l’OTAN, « en état de mort cérébrale » selon Macron, l’incident naval en Méditerranée alors que la Turquie essaye d’élargir sa zone d’exploitation (gazière) et que la France a choisi le camp gréco-chypriote. Mais le point brûlant de la relation franco-turque se trouve en France même :
L’islam est aussi un sujet majeur. Depuis qu’il est arrivé au pouvoir, Emmanuel Macron s’inquiète de l’entrisme de l’islam religieux turc en France, auprès des communautés musulmanes. La Turquie, qui possède la moitié des 300 imams détachés par des pays étrangers et cherche à implanter des écoles turques en France, n’a pas apprécié les initiatives du gouvernement français pour mettre fin à cette influence. Il y a deux semaines, Erdoğan a violemment réagi aux déclarations d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » et la nécessité de « structurer l’islam » en France. Les initiatives du président français contre l’islam politique après l’horrible assassinat de Conflans-Sainte-Honorine ont encore attisé la colère d’Erdoğan, qui se voit en défenseur de tous les musulmans. « Il y a une campagne islamiste contre la France. Elle est organisée, elle n’est pas le fait du hasard et les émetteurs sont très largement turcs », affirme-t-on à Paris.
La forte communauté musulmane en France devient un levier pour Erdoğan au moment où Macron la désigne à la vindicte populaire. Même si le bras du Président est fortement aidé par les forces occultes...
Certes, cette photo n’a pas été prise dans le contexte actuel, mais elle montre exactement la relation entre pouvoir visible et pouvoir invisible, pouvoir de surface et pouvoir profond.
Ainsi, parce qu’il est un président affaibli, sans base populaire (LREM s’est désintégrée), et qu’il n’a fait en vérité que réprimer les Français (après les prolos – Gilets jaunes – et les classes moyennes – artisans et commerçants –, au tour des cadres de morfler avec l’augmentation de l’impôt foncier et la baisse programmée des retraites), Macron se retrouve livré pieds et poings liés à ses ennemis de l’intérieur, même si il a été fabriqué par la tendance soft du pouvoir profond (Attali, Minc) pour reprendre la France en main. La tendance nationale-sioniste, si elle n’a pas encore gangrené tout le champ médiatico-politique, a déjà gagné la bataille du ciel.
Que ce soit en politique sanitaire ou en diplomatie, c’est la tendance dure qui est en train de l’emporter en France, « grâce » à un président terriblement affaibli par sa politique antisociale. Rien d’étonnant à ce que des Meyer Habib se permettent d’israéliser notre pays : « la France est un hôtel », et c’est open bar comme disait Attali !
! Il faut reconfiner hélas ! @netanyahu me disait ce matin qu’ était passé de 10.000 cas/jour à 600 grâce au reconfinement.
En +50.000 cas/24h ! Dramatique ! En mars je suppliais : masques, dépistages.
Aujourd’hui reconfinement local pour qu’il soit le moins violent possible ! pic.twitter.com/1xDVnW6uIG— Meyer Habib (@Meyer_Habib) October 25, 2020
Qu’on soit pour ou contre Trump, Poutine, Xi ou Erdoğan, il faut admettre que ce sont des présidents forts, qui ont une feuille de route, une vision, qu’ils incarnent la défense de leur nation et qu’ils passent outre les critiques des démocrates ou des mondialistes. Chez nous, c’est l’inverse : la présidence est faible, elle navigue a vue, sans stratégie, sans cohérence, sans plan, juste la gestion quotidienne bringuebalante mais toujours antifrançaise d’un employé servile de la Banque. Les amis de la France sont décontenancés, qu’ils sachent qu’une grande partie du peuple de France, littéralement roulé dans la farine de l’élection de 2017, se désolidarise de ce président fantoche devenu dangereux.
Un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger indique que le Royaume du Maroc dénonce ces actes qui reflètent l’immaturité de leurs auteurs, et réaffirme que la liberté des uns s’arrête là où commencent la liberté et les croyances des autres.
La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif, justifier la provocation insultante et l’offense injurieuse de la religion musulmane qui compte plus de deux milliards de fidèles dans le monde, souligne le communiqué.
Autant qu’il condamne toutes les violences obscurantistes et barbares prétendument perpétrées au nom de l’islam, le Royaume du Maroc s’élève contre ces provocations injurieuses des sacralités de la religion musulmane, relève la même source.
Le Royaume du Maroc, à l’instar des autres pays arabes et musulmans, appelle à cesser d’attiser le ressentiment et à faire preuve de discernement et de respect de l’altérité, comme prérequis du vivre-ensemble et du dialogue serein et salutaire des religions, conclut le communiqué.
La question, pour des millions de Français, devient : comment se débarrasser d’un président démocratiquement élu qui est devenu un tyran dans la main de forces occultes qui travaillent objectivement contre la France ?