Chaque jour ou presque, il faut se cogner – ou on se fait cogner par – un discours du Premier ministre de la Répression « républicaine ». Un jour c’est le terrorisme islamiste, le lendemain le terrorisme covidien. Et parfois les deux se tamponnent pour nous donner une bonne psychose surdimensionnée par rapport à l’urgence réelle. Car dans les deux cas, ce sont les médias qui font monter la mayonnaise. Très importants, les médias : imagine-t-on la même dictature sans la dose de peur quotidienne injectée dans le corps social qui n’a plus le droit de dire son mot ?
- La presse carpette
Les morts de la grippe saisonnière deviennent l’annonce d’une peste éternelle, punition divine pour les peuples rétrogrades qui refusent la domination mondialiste et l’immigration massive, tandis que les morts du djihad mondial à la Kepel deviennent les premières victimes d’un ras-de-marée qui va tout emporter, et surtout les incroyants.
Incroyants dans la politique menée par l’axe Élysée-Matignon, qui est d’ailleurs pas mal branlant. Si Macron et Castex ne jouent pas à good cop, bad cop, alors il y a de l’eau dans le gaz au sommet de l’État. Vu l’état des tensions entre la Sarkozie et la Macronie, on penche pour une guerre sans pitié entre les deux tendances de la dominance, que l’on peut résumer par les zemmouristes contre les attalistes.
D’après Faits & Documents, il s’agit d’un antagonisme dans les loges maçonniques de très haut niveau pour l’obtention du pouvoir profond, c’est-à-dire presque total. Pour les Français d’en bas, il s’agit d’une politique incohérente, insensée, illisible.
Et cela ajoute à la double angoisse, bien exponentialisée par les agents du Système, du Couteau et du Virus. Le dessinateur Vuillemin, issu de l’écurie Hara-Kiri avant de finir chez Charlie Hebdo, journal en mal d’humour et de lecteurs, avait établi que l’humanité avait plus peur d’un couteau que d’une tête nucléaire. Les ingénieurs sociaux à l’origine de la manipulation des pigeons sacrificiels qui tuent aveuglément le savent.
Bien dans son rôle de père Fouettard de la nation, le haut fonctionnaire obéissant Jean Castex a tenu un énième discours anxiogène pour que les Français se tiennent encore plus à carreau. Car malgré tous les efforts oligarchiques, il y a encore des salauds, des complotistes, des haters qui ne croient pas à ce terrorisme et à ce virus qui tombent à pic pour les bouleversements politiques majeurs qui vont tous dans le même sens : plus de pouvoir pour l’oligarchie, moins de liberté pour le peuple.
Grâce au terrorisme, si l’on peut dire, la surveillance sur les réseaux sociaux va être accrue. On s’en doutait, c’est gros comme une maison de trader, mais c’est effectif. Comme si surveiller des discussions entre méchants pouvait être un terme à la campagne d’attentats contre la France, dont Darmanin nous dit qu’elle sera longue et qu’il y aura encore plein de morts. Valls, sors de ce corps et rentre chez toi.
« La surveillance des réseaux sociaux et la lutte contre la haine en ligne seront intensifiées »
On n’a même pas écouté jusqu’au bout cette conférence de presse soumise. À la place, on s’est mis à rêver de la Suède, là où les gens ne sont pas obligés de se masquer, de se couper du monde, de perdre leur boulot, leurs habitudes, leurs traditions, leur niveau de vie, leur joie de vivre...
Certes, la Suède subit elle aussi le choc migratoire, cependant, il semble qu’il y ait prise de conscience et réaction épidermique du peuple. En France, dès que les gens relèvent la tête, la matraque des dirigeants s’abat dessus. Le troupeau est en réalité très mal gardé, du coup, de temps en temps, « on » lâche des loups apprivoisés dessus...