Le groupuscule d’extrême droite, qui a revendiqué plusieurs attaques au marteau à Dijon et Chalon-sur-Saône ayant eu lieu ces dernières semaines, menace de frapper lors du match de football de Ligue 1 Dijon-Troyes le 18 novembre.
Le mystérieux « commando de défense du peuple et de la patrie française », qui a revendiqué des attaques au marteau à Dijon et Chalon-sur-Saône, refait parler de lui. Le groupuscule a réclamé ce mardi auprès du quotidien Le Bien Public la libération de huit « collègues » de la mouvance d’ultradroite arrêtés en octobre. Leur objectif serait de lutter « contre l’islamisation » de la France. Le « commando » mentionne aussi la libération du « chef » Logan Alexandre Nisin et « l’abandon des poursuites à leur encontre », « sans quoi nous frapperons » le match de première division Dijon-Troyes qui doit avoir lieu le 18 novembre.
Huit personnes, dont trois mineurs, avaient été mises en examen en octobre à Paris dans l’enquête sur une organisation fondée par le militant d’ultradroite Logan Alexandre Nisin, qui projetait des « actions violentes », mais « aux contours imprécis », contre des politiques ou des mosquées.