Les titres dans la presse nationale sont unanimes : « Didier Raoult perd son procès en diffamation », « Karine Lacombe relaxée », « Didier Raoult débouté », etc… Or il en va souvent des lecteurs de la presse comme des scientifiques consultant un article scientifique : les premiers s’arrêtent au titre, quand les seconds lisent seulement le résumé. On ne généralise pas outre mesure, mais c’est quand même une tendance forte : le corps de l’article passe souvent à la trappe. Or c’est là qu’on trouve l’information – quand elle est bel et bien présente.
Donc sans surprise, les titres sont, sinon mensongers, du moins trompeurs. Lacombe a été relaxée, mais est quand même reconnue coupable de diffamation, sans être condamnée cependant. L’« excuse de bonne foi », que voulez-vous…
Didier Raoult, ancien directeur de l’IHU, avait porté plainte pour diffamation contre l’infectiologue Karine Lacombe, cheffe de service à l’hôpital Saint-Antoine de Paris. Le tribunal correctionnel de Marseille a relaxé l’infectiologue.
[…] La 11e chambre du tribunal correctionnel s’est prononcée pour une relaxe de l’infectiologue, invoquant « l’ excuse de bonne foi ».
« Elle est reconnue coupable de diffamation mais bénéficie de l’excuse de bonne foi, elle ne peut pas être condamnée », explique maître Brice Grazzini, l’avocat du professeur Raoult.
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Tout est parti d’une interview donnée le 1e juillet 2020 par Karine Lacombe sur les ondes d’Europe 1.
L’infectiologue avait déclaré que « des actions en justice contre Didier Raoult pour mensonge devant la commission parlementaire sont en cours ».
Ses propos se rapportaient à l’audition de Didier Raoult par l’Assemblée nationale.
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