Le 20 février dernier, l’humoriste franco-camerounais Dieudonné avait annoncé dans une vidéo qu’il jouerait son spectacle « La Guerre » à Genève. Ce dimanche 11 mars, il a tenu parole en jouant deux représentations de son spectacle devant un public genevois conquis. Malgré l’hostilité des autorités genevoises, (Sami Kanaan le conseiller administratif en charge de la culture avait souligné dans l’hebdomadaire GHI que Dieudonné n’était pas le bienvenu), l’artiste a réussi à se produire au Centre d’animation cinématographique (CAC) « Voltaire ». Nous avons assisté à la première séance, la salle était bien remplie et fortement enthousiaste. Dieudonné a fait rire son public tout au long de sa performance.
Nous avons ensuite eu l’opportunité de nous entretenir avec lui dans sa loge entre deux représentations. Très détendu, Dieudonné a également reçu une journaliste de la Tribune de Genève. Il a notamment évoqué avec elle le procès qu’il a gagné face à la Ville de Genève, les vertus de sa billetterie indépendante, son ouverture face aux médias, sa candidature confirmée aux élections camerounaises de 2018 ou encore sa plainte qui avait été classée sans suite à l’encontre de Pascal Bernheim qui l’avait traité de « nègre » dans une émission de la RTS animée par Michel Zendali.
La journaliste de la Tribune de Genève semblait avoir une attitude correcte face à l’humoriste et ses questions étaient pertinentes. Son article, publié quelques heures après la fin du spectacle, a le mérite de ne pas mentionner ses condamnations judiciaires comme c’est systématiquement le cas dans d’autres articles de la presse institutionnelle qui concernent Dieudonné. Bien entendu, ceux-ci omettent de questionner le système judiciaire français et tout particulièrement son manque d’indépendance face au pouvoir exécutif. Il ne leur viendrait pas à l’idée d’évoquer une persécution du système judiciaire à l’égard de l’humoriste qui a été particulièrement intense sous le règne de Manuel Valls.
On peut toutefois s’étonner que la journaliste ait besoin de rappeler que le public de fidèles « n’a manifesté ni agressivité, ni provocation, ni nervosité aucune ». En réalité le public de Dieudonné n’a jamais manifesté la moindre agressivité lors des innombrables séances à travers la France et à l’étranger. Le dénominateur commun des spectacles de Dieudonné est le rire avant tout. Ce sont les détracteurs de Dieudonné qui tentent de subvertir l’image de l’humoriste et de son public en présentant une image biaisée de la réalité.
Dieudonné a gentiment accepté que nous filmions quelques unes de nos questions avant qu’il retourne sur scène. Nous l’avons notamment interrogé sur Jean-Marie Le Pen qui vient de publier le premier tome de ses mémoires. Cette vidéo paraîtra tout prochainement sur notre chaîne youtube. En attendant voici une question posée par Alimuddin Usmani à l’artiste concernant l’attitude de la Dilcrah à son égard :