« Un de ses objectifs sera de combattre l’antisémitisme sur Internet, en particulier le déferlement de haine qui s’abat sur les réseaux sociaux »
Sacré Édouard philippe ! C’est sûr qu’au moment où deux charmantes jeunes filles se font égorger par un clandestin jamais expulsé, où la protection sociale est attaquée par la pince MEDEF-gouvernement, où la France est à la traîne des intérêts américains, c’est sûr que la priorité c’est de lutter contre la Bête immonde.
Et la Bête immonde, ce n’est pas le sionisme qui maltraite notre justice et nos élus, non, la Bête immonde, c’est justement ce qui s’oppose au sionisme qui veut tout, tous les pouvoirs. On a déjà vu à quel niveau la justice française s’est couchée, en transformant tout fait divers prétendument dirigé contre une personne de confession juive en quasi-crime contre l’humanité (le cas Sarah Halimi), alors que les autres victimes, les non-juives, peuvent crever, toute la presse aux ordres s’en fout.
On a vu aussi avec quel empressement le Premier ministre s’est empressé de renouveler le bail de protection privative de la communauté juive en ses lieux de culte, au détriment de toutes les autres communautés. Si ça c’est pas de la préférence communautaire, on ne sait pas ce que c’est. Les soldats de Sentinelle savent pour qui ils rament dans les rues. Les autres 99% de la population ? Ils n’ont qu’à se débrouiller, ou s’organiser en communauté.
Oui mais alors, la communauté goy formerait un lobby, qui s’opposerait de fait au lobby sioniste, et là, plaf, on retomberait dans la Bête immonde ! Ah, que les choses sont bien faites, que le piège est parfait !
Et si les actes antisémites relevés par tous les observateurs ont baissé de moitié en 2016, l’antisémitisme, lui, aurait augmenté sous sa forme antisioniste... On n’arrête pas le progrès sioniste !
Le président de la République a annoncé sa visite en Israël au printemps prochain. J’aurai aussi le plaisir de m’y rendre l’année prochaine.
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 octobre 2017
La République française est morte, définitivement, ou alors il faut la renommer : République sioniste de France. Merci à nos élus de nous montrer aussi clairement qui donne les ordres.
Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé le soir du 2 octobre que l’État mettrait en oeuvre à partir de 2018 un nouveau plan pluriannuel de lutte contre l’antisémitisme, « cette bête immonde » qui, quand on la croit disparue, « réapparaît encore ».
Le chef du gouvernement s’exprimait lors des vœux à la communauté juive à l’occasion du Nouvel an juif, à la synagogue de la rue Buffault à Paris, en présence notamment du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer et de représentants des cultes.
Cher @jmblanquer, je ne vous dis pas ça parce que je vous trouve génial (un peu), mais la kippa vous va beaucoup mieux que le bouc à Valls. pic.twitter.com/NicdIJvgx1
— Noémie Halioua (@NaomiHalll) 2 octobre 2017
Édouard Philippe a plaidé l’exigence de se « battre ensemble », avant d’ajouter :
« Et quand je dis ensemble c’est bien tous ensemble, toutes confessions, toutes philosophies confondues, contre cette bête immonde qu’est l’antisémitisme. »
« [Cette bête] emprunte à la fois à l’hydre et au phénix [...] quand on le croit disparu, il réapparaît encore et encore », a-t-il encore détaillé.
Le Premier ministre a cité, au titre des causes de cet antisémitisme, « l’ultraviolence du terrorisme islamiste », énumérant l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006 et la tuerie dans une école juive de Toulouse en 2012, pour laquelle le frère du djihadiste Mohammed Merah, accusé de complicité, comparaît depuis le 2 octobre devant la cour d’assises spéciales de Paris.
Édouard Philippe a également rappelé l’attaque contre l’Hyper Cacher en janvier 2015, l’assassinat par défenestration de Sarah Halimi en avril dernier, puis la séquestration d’une famille en septembre à Livry-Gargan, en Seine-Saint-Denis.
Pour le chef du gouvernement, si les actes antisémites ont baissé en 2016 (-58,5%), ce recul ne devrait pas faire oublier une autre réalité, celle de la « banalisation de l’antisémitisme et de sa forme réinventée [...] qu’est l’antisionisme ».
Rendant hommage à Manuel Valls – présent et très applaudi – et à son plan national de lutte contre le racisme et l’antisémitisme de 100 millions d’euros lancé au printemps 2015, Édouard Philippe a annoncé qu’un nouveau plan du même type serait mis en oeuvre pour la période 2018-2020.