Des hélicoptères des forces russes ont été déployés sur l’aérodrome d’Al-Thawrah (Tabqa), dans le gouvernorat de Raqqa (nord de la Syrie). La protection du site, utilisé précédemment comme base militaire par les troupes américaines, est assurée par les militaires syriens et des détachements alliés de Damas.
En 2014, en pleine guerre en Syrie, les djihadistes avaient placé l’aérodrome sous leur contrôle. Durant l’été 2017, il a été repris à Daech par les unités des Forces démocratiques syriennes (FDS) anti-Damas et pro-américaines. Pendant plus de deux ans, la ville de Tabqa et le reste du gouvernorat ont été contrôlés par les FDS et une base militaire américaine a été installée sur l’aérodrome.
Selon un officier syrien, les djihadistes ont détruit la piste d’atterrissage et les Américains n’ont rien restauré. À l’heure actuelle, les militaires syriens s’occupent du déblayage des gravats et de l’évacuation des restes de matériels de guerre endommagés.
Retrait américain de Syrie
Le 6 octobre, Donald Trump a annoncé le retrait des forces américaines de Syrie. Trois jours plus tard, le 9 octobre, la Turquie a lancé son opération militaire Source de paix dans le nord de du pays en vue d’éloigner les forces kurdes de la frontière turque et d’y créer une zone tampon de 30 km.
Mercredi 16 octobre, la coalition dirigée par les États-Unis a confirmé avoir retiré ses forces de Raqqa et d’Al-Thawrah, dans le nord-est, où l’armée gouvernementale syrienne serait entrée après le début de l’opération Source de paix conformément à une entente avec les Kurdes.
Le 17 octobre, des discussions américano-turques ont eu lieu à Ankara. Le vice-Président américain Mike Pence et le Recep Tayyip Erdogan sont parvenus à un accord pour un cessez-le-feu de 120 heures dans le nord de la Syrie, au terme duquel les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) devront s’être retirés.
Action militaire contre la Turquie
Lundi 21 octobre, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que Donald Trump était « totalement prêt » à engager une action militaire contre la Turquie si nécessaire. Pompeo a refusé de préciser ce qui pourrait inciter Washington à lancer une telle opération contre Ankara.
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