Le jour du grand débat Zemmour/BHL qui allait décider de la mort idéologique d’une des deux variantes sionistes qui se partagent le micro en France, les élus du personnel de la chaîne CNews, anciennement i>Télé, ont décidé lors d’un « comité extraordinaire » – ne riez pas, c’est vrai – que Zemmour devait quitter son nouveau poste. On rappelle à tout hasard que la chaîne d’infos i>Télé était allée dans le mur parce que la propagande socialo-sioniste ne faisait plus recette. Et qu’aujourd’hui, c’est Zemmour qui fait de l’audience sur cette chaîne qui semble changer d’orientation, passant du BHLisme au zemmourisme. C’est ça ou crever à nouveau.
Les élus du personnel « demandent à la direction de cesser sa collaboration avec Éric Zemmour et de le retirer de l’antenne de CNews pour des raisons évidentes sur le plan économique, sur la sécurité des personnels, sur l’image du groupe et sur l’éthique ». Tout ou presque fait rire dans cette exigence, de la raison « économique », alors que Zemmour fait rentrer de la pub, à « l’éthique » en passant par la « sécurité des personnels ». La gauche journalistique montre ici encore une fois son intolérance, les limites de sa pensée, et son ignorance absolue de la chose économique : une télé doit attirer les téléspectateurs pour vivre, et quand on y raconte trop de salades, on disparaît. L’agonie d’i>Télé n’a visiblement pas servi de leçon aux « élus du personnel »...
Pourquoi Zemmour plait
La liberté de parole des Français était en prison depuis 35 ans et l’invention de l’antiracisme – c’est-à-dire du racisme – par les socialo-sionistes de Julien Dray, BHL, Finkielkraut et consorts. Les Français n’avaient pas le droit de dire que l’immigration massive décidée par les antiracistes était dangereuse pour l’équilibre du pays sous peine d’être accusés de racisme et d’être mis au ban de la société sous le nom infâme de fascistes, vichystes ou nazis.
Et puis les choses ont changé puisque la politique raciste et fasciste israélienne vis-à-vis des Arabes en général et des Palestiniens en particulier a monté les nouvelles générations d’immigrés du Maghreb contre le pouvoir socialo-sioniste en France. Les petits soldats de l’immigration formés et lancés contre les méchants Français sont alors devenus des ennemis de la communauté de lumière. Le discours dominant a alors changé : de victime du racisme, l’immigré est devenu source d’antisémitisme.
Il a fallu libérer la parole du peuple français interdit d’anti-immigrationnisme pour s’en faire un allié contre la nouvelle menace antisioniste pour Israël, puis antisémite pour le lobby en France. Une porte s’est alors ouverte par magie dans un mur de la prison pour donner un peu d’air aux Français, une porte sur laquelle était écrit « Zemmour ».
Une porte sur la liberté de penser et de dire ? En partie seulement, puisque cette porte est aussi contrôlée par ceux qui ont prôné le discours antiraciste et interdit le discours anti-immigration il y a 35 ans. Zemmour incarne donc une parole libératoire, mais sous conditions et avec des limites bien comprises, nous allons le vérifier dans l’émission. On laisse sortir un peu les prisonniers à la lumière du jour, celle de la Vérité, mais en réalité il ne s’agit que de fortes lumières qui ressemblent au soleil, et qui doivent le remplacer dans l’esprit des concepteurs de la prison.
Alors quand BHL va chez Zemmour, quand l’ancien sionisme (1.0) va chez le nouveau sionisme (2.0), on comprend que le sionisme n’échappe pas au darwinisme. Maintenant, place aux représentants non élus des deux bornes de la parole publique sous contrôle.
À 23’50, Christine Kelly présente les deux boxeurs avec une imprécision car elle avance à BHL « vous êtes en pleine actualité avec votre revue La Règle du jeu » alors que personne ne lit ce brûlot sioniste à part les correcteurs et le shabbat goy Yann Moix.
Le premier sujet de débat c’est le problème kurde. BHL, après son laïus sur la liberté, les droits de l’homme, les Kurdes qui « se battent pour nous », « pour qu’il n’y ait plus d’autres Bataclan, d’autres Hyper Casher », se fait traiter d’« Harry Potter » par Zemmour. Un premier coup au foie.
Zemmour : « À chaque fois, le réel vous donne tort. »
BHL : « J’ai passé plusieurs fois des mois et des mois aux côtés de peuples opprimés et qui luttent pour leur liberté. »
Comme Israël ? On devrait dire que ces « peuples opprimés » dont parle BHL, les Bosniaques, les Libyens, les Kurdes, se battent pour BHL et pour Israël, ce serait plus clair.
Zemmour ironise sur les victoires du BHLisme
Zemmour : « Aujourd’hui en Bosnie il y a des mosquées, des mosquées construites par l’Arabie saoudite, donc c’est formidable la Bosnie ! »
BHL : « Et moi je pense que défendre hier en Bosnie, aujourd’hui au Kurdistan, l’islam démocratique, l’islam des Lumières, l’islam qui est compatible avec les droits de l’homme... »
Magnéto, Serge : les « droits de l’homme », c’est le sionisme, tout bêtement, ou les droits de l’homme sioniste. On ne peut pas comprendre le BHL sans le dico français-BHL.
Après avoir reçu pas mal de directs du droit dans la gueule, BHL passe à l’offensive en traitant Zemmour d’« irresponsable » et d’« incendiaire des esprits » depuis la convention de la droite et de « l’extrême droite ». Bonne garde de Zemmour qui réplique que l’islam, son mantra, est « incompatible avec les Lumières ». On en arrive logiquement, en passant par Jacques Bainville, à qui Zemmour rend hommage, à Hitler et aux années 20. On sent que les points Godwin vont tomber en rafale...
Zemmour annonce que « les Français doivent se révolter » contre « les Républiques islamiques au petit pied », c’est-à-dire les banlieues islamisées.
Zemmour à 35’10 : « Vous défendez toujours les grands peuples, à la révolte, vous les appelez toujours à la rébellion, quand c’est les Kurdes, quand c’est les Bosniaques, quand c’est les Israéliens, quand c’est les Libyens, et les Français jamais ! Quand les Français veulent se révolter contre une situation inique, là vous dites que c’est des pétainistes et des racistes ! Eh ben non ça marche pas, les Français aussi sont un grand peuple, ou alors pas assez grand pour vous ! Je peux comprendre, puisque vous y a que l’Amérique qui compte. »
BHL : « Il y a une grande différence entre la France d’un côté et les peuples dont vous parlez de l’autre, c’est que la France, que je sache, n’est en effet pas un pays occupé... »
Zemmour : « Il y a des enclaves étrangères. »
BHL : « Elle n’est pas en train de se libérer d’un pouvoir totalitaire ou autoritaire, elle n’est pas en péril ! »
Magnéto, Serge : BHL ajoute que si la France est en péril, alors c’est à cause du « Rassemblement national ». Pour Zemmour, c’est à cause des banlieues islamisées ou en voie de l’être.
On atteint là les limites de la lucidité en plateau, puisque personne ne va incriminer le lobby sioniste dans l’occupation de la France. L’un s’en prend aux Arabes, l’autre aux Français (on fait court, on sait qu’il y a des Arabes français) mais aucun des deux ne s’en prendra à sa propre tribu. Les amateurs de lucidité s’arrêteront là, les amateurs de théâtre communautaire poursuivront le débat qui va évidemment parler de Vichy, de Shoah et compagnie. La ritournelle habituelle.