« Cette semaine, la pièce Sur le concept du visage du fils de Dieu de Romeo Castellucci a été jouée à deux reprises aux théâtres jumelés les Quinconces-L’Espal du Mans. Mais ces représentations ont été amputées de leur scène finale, sur demande de la préfecture de la Sarthe, rapporte Libération vendredi 13 avril.
Dans cette scène de douze minutes, des enfants portant des sacs à dos lancent des grenades factices sur un portrait géant du Christ d’Antonello di Messina. Face à ce qu’ils considèrent comme un blasphème et une "insulte à la culture française", des catholiques intégristes sont partis en guerre contre l’œuvre de ce metteur en scène italien. » (Source : francetvinfo)
Un extrait de cette daube cathophobe donne une idée du niveau du metteur en scène et des défenseurs de la « liberté d’expression » qui n’est autre que la liberté d’insulter les croyants. Honte à ce faux artiste qui croit faire œuvre culturelle alors qu’il ne fait qu’enfiler les injonctions de la communauté régnante...
C’est avec raison que les catholiques qui défendent leur foi et leur honneur ont manifesté dès 2011 contre la diffusion de cette pièce volontairement dégradante. L’art ne peut pas tout justifier. Si un metteur en scène faisait pisser un comédien sur un Talmud au milieu d’un décor de synagogue dans une pièce contemporaine, les journalistes traiteraient la question bien autrement.
Il est pourtant possible de monter une pièce critique sur l’Église et le Christ sans tomber dans la dégueulasserie, celle à laquelle nous ont habitués les Piss Christ et autres fouresteries. L’intégrisme n’est alors pas là où l’on croit. Francetvinfo a beau criminaliser les chrétiens qui se défendent, ça ne trompe pas : les agresseurs sont bien du côté de la culture dominante, symbolisée par cette pauvre Françoise Nyssen qui ne sait même pas parler français devant un micro.
Une Nyssen qui s’est fendue d’un tweet de soutien au pseudo-metteur en scène :
Soutien à #RoméoCastellucci. Je rappelle mon attachement profond à la liberté de création et souhaite saluer le travail de l’artiste ainsi que les programmateurs qui ont permis la diffusion de son œuvre et le travail de pédagogie théâtrale réalisé auprès des enfants et familles.
— Francoise Nyssen (@FrancoiseNyssen) 14 avril 2018
Car le pauvre s’est fait retoquer la fin de sa pièce par la justice : le passage dégueulasse n’est pas interdit, mais les enfants ne pourront pas y prêter main forte. Petite victoire, mais c’est toujours bon à prendre contre les valets de l’oligarchie, qui gagnent en plus leur croûte avec leurs productions de merde qui pompent la générosité nationale !
« Réagissant à plusieurs courriers d’associations catholiques intégristes, le préfet de la Sarthe, après avis de la Direction départementale de la cohésion sociale, a décidé d’interdire aux enfants d’interpréter cette scène. "Considérant l’âge des enfants retenus pour la prestation et les caractéristiques de la scène à laquelle les mineurs devaient participer, le préfet de la Sarthe a refusé cette autorisation d’emploi par un arrêté préfectoral. Cet arrêté n’a pas vocation à interdire cette scène durant le spectacle, précise la préfecture dans un communiqué, il vise uniquement à préserver les mineurs qui auraient dû y participer". »
- Romeo Castellucci, lèche-bottes du pouvoir profond
Vexé comme un pou vaniteux, le merdeur en scène Romeo Castellucci a distribué une lettre aux spectateurs. Du côté du théâtre, le communiqué ne vaut pas mieux : on a droit à la sempiternelle pleurniche bien-pensante !
[Communiqué] "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci, spectacle accueilli au Mans les 10 & 11 avril. pic.twitter.com/mH0AGsTH3F
— Quinconces-L'espal (@QuinconcesEspal) 13 avril 2018
« Nous regrettons que nous n’ayons pas pu pleinement remplir notre mission et défendre les valeurs d’engagement, de citoyenneté et d’ouverture qui sont les nôtres. »
Quelle bande de cloches !