Egalité et Réconciliation
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Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

3eme partie : On ne va pas publier ça.

Alors que mon second livre quittait tranquillement la devanture des libraires pour prendre le chemin du pilon, un Israélien vint m’alerter, chez moi, d’une réalité qui le terrifiait : l’arrivée en Israël, par centaines de milliers, de juifs fuyant la Russie soviétique en décomposition.
Lugubre, Kohavi m’expliqua que ce flot inhumain qui se déversait en pleine guerre du Golfe, allait causer une surpopulation invivable et jeter dans la misère le petit peuple d’Israël, sans parler des Palestiniens qu’il n’oubliait pas.
La presse française ne voulant pas l’entendre, il décida de la contourner et de proposer à quelqu’un d’indépendant de mener l’enquête.
Quelqu’un qui savait écrire, avait l’esprit ouvert, connaissait bien Israël, n’était pas sioniste et de surcroit parlait l’hébreu, disons que j’avais le profil. Il m’invita à le rejoindre à Jérusalem.

Ce qu’il voulait me montrer, c’était la situation dramatique de la communauté séfarade, ces Juifs originaires des pays arabes, qu’il disait être toujours diffamés, toujours méprisés, toujours traités plus bas que terre et que cette arrivée massive de juifs ashkénazes allait rejeter définitivement hors du champ politique où ils avaient déjà tant de mal à s’imposer.
Le souci de Kohavi, c’était de défendre les siens contre les envahisseurs. Il me prit par la main et me montra tout ce qu’il y avait à voir, n’oubliant pas au passage de m’ouvrir les pistes nécessaires pour comprendre comment les Palestiniens allaient devoir, eux aussi, payer le prix fort de cette folie.

Un an plus tard, j’étais abasourdie devant ce que je venais de mettre à jour. Alertée à Paris, par des amis journalistes, que des juifs russes se cachaient dans des églises en Hollande pour échapper à un retour forcé vers la terre promise qu’ils avaient fuie, je fus à la rencontre de ces maudits qui allaient bouleverser mon existence.

Il n’y a rien que de très naturel à suivre son cœur. C’est la compassion, la solidarité, l’impossibilité de rester passive devant l’étendue de leur malheur qui me jeta, corps et âme, au secours de ces malheureux, coupables en Russie d’être nés juifs, et en Israël d’être rétifs à un rêve qui avait viré au cauchemar.
Juifs errants, Russes errants, familles entières tremblants et silencieux, leurs enfants serrés contre eux, portant à bout de bras tout leur passé dans une petite valise, cherchant une terre d’asile où s’aimer sans se justifier. Sans avoir à s’excuser d’avoir épousé une chrétienne, sans avoir à pâtir d’aimer un juif. Couples mixtes, couples maudits. Accroc irréparable dans la machine à faire venir les juifs en Israël, et qu’on aurait quand même pu prévoir : dans la Russie soviétique on se mariait comme on s’aimait. Des Juifs avaient épousé des non-juives, des chrétiennes avaient aimé des Juifs.
Le malheur s’abattit sur eux pour leur faire payer cet amour.

Le premier article que je publiai sur leur drame eut de très bons échos, mais je ne cherchais pas tant la presse que l’édition. C’est un livre que Kohavi m’avait suggéré, c’est ce que je savais désormais faire, et il y avait largement la matière.

Je trouvai un nouvel éditeur au salon du livre. Je tentai du mieux que je pus de modérer l’enthousiasme qu’il manifesta à l’écoute de mon récit : le sujet était brûlant et les pressions pouvaient être fortes.
- Je n’ai peur de personne, m’affirma-t-il, crâne. J’eus beau lui dire que publier des livres sur le terrorisme islamique ou sur la grande migration des juifs russes en Israël ne provoquait pas les mêmes dangers, il m’affirma, dur comme fer, qu’il ferait comme il l’entendait. Que nous allions faire un bon bouquin, le publier et le vendre.
Dixit.
Je me mis au travail.
De son côté mon éditeur, stupéfait devant les énormités que je révélais, parcourait les rédactions des grands organes de presse pour voir si ce que je racontais était crédible. Il me l’avoua un jour :
- Je suis allé voir si tu n’exagérais pas, apparemment tu es encore en deçà de la réalité.

Il se frottait les mains. Encore un qui était tout content d’avoir trouvé un récit vivant, vécu, authentique, dans l’actualité, bien écrit etc.

J’écrivais toute la journée, lisant à mes proches des passages qui leur mettaient les larmes aux yeux. Il m’arriva un jour une aventure singulière. J’étais au restaurant avec des amis à qui je proposai de lire le passage de ce qu’avait été le drame des familles dont j’avais organisé le sauvetage. Les espoirs, les recherches de secours, l’irruption des flics et des chiens, les menottes, les hurlements, les tentatives de fuite, les insultes et les coups… Dévorée par l’émotion qui m’étreignait à la relecture ce cet épisode, j’étais toute à mon récit mais ne pus m’empêcher de percevoir que quelque chose changeait autour de moi.
Quand j’eus terminé ma lecture, je constatai que, table après table, tous les clients présents avaient fait silence et m’avaient écoutée religieusement, tous leurs regards convergeant vers moi.
Confuse d’avoir provoqué une telle émotion générale dans un restaurant bondé, je repris ma fourchette et tout le monde en fit autant.

Conscient que le sujet traité était chaud, mon éditeur pressentit les emmerdements et fit ce que tout un chacun aurait fait : il ouvrit le parapluie.
Le PDG en personne vint un matin me dire que je n’avais rien à craindre : il aimait mon texte, il était convaincu que je disais vrai, il avait confiance en son éditeur. Tout allait bien se passer. Texte bon, validé par la direction. On allait le soumettre au comité de lecture.

Il y eut des hurlements. Il paraît même qu’un cendrier vola, littéralement. Il n’était pas question, PAS QUESTION, de publier un texte qui allait faire accroire que l’Etat d’Israël faisait le malheur des juifs. Qu’est-ce que c’était que cette folle ? Comment ? Et elle laisse supposer que l’antisémitisme aurait pu être spécialement organisé par l’agence juive ? Et elle prétend qu’on déculotte les petits Russes pour montrer aux petits Israéliens ce qu’est un zizi non circoncis ?
On ne PEUT pas publier çà. On ne PEUT PAS.
Pourquoi ? Parce que.

Une fois les hurlements passés et le PDG ferme dans ses positions, on envoya mon texte à la fabrication. Mon éditeur, de plus en plus nerveux, me raconta un jour qu’il avait été convoqué. Par qui ? Par des gens. Pourquoi ? Pour savoir s’il était antisémite. Sans blague.
Et, avec des tremblements de rage dans la voix, en tapant nerveusement sur la table, il me dit qu’il leur avait bien expliqué qu’il ne l’était pas.
Moi j’ai bien compris qu’il l’était devenu.
Ce qui ne sera jamais mon cas.

La sortie du livre fut annoncée dans la presse professionnelle comme devant se faire en février. A mi-janvier je n’avais aucune nouvelle. Pas de service de presse ? Que se passait-il ? Quand je réussis à joindre mon éditeur, il m’annonça d’une voix blanche que tout était arrêté. Le livre ne sortirait pas.
Mais il ne se défila pas et me proposa quelques pistes pour que je tente ma chance ailleurs.
Et quand j’eus explosé en sanglots, il bredouilla : « J’ai des enfants ».

Avant de raccrocher, il crut bien faire en me communiquant un message de la part de quelqu’un de la maison.
Quelqu’un qui disait, en substance : inutile de chercher ailleurs.
Jamais tu n’y arriveras.
Jamais tu ne seras écrivain.
Nulle part.
Dans le monde de l’édition on se connaît tous. Tu ne passeras pas. Et quand je demandai l’identité de la personne qui proférait cette forme de malédiction, je découvris qu’il s’agissait de certaine attachée de presse qui avait refusé de dormir à Marseille ailleurs que sur le Vieux-Port.

L’ombre portée de certain syndicaliste vicieux semblait se fondre avec celle d’un « on » autrement puissant, mais lui sans nom et sans visage.

(A suivre…)

Entretien vidéo :
Marion Sigaut présente son livre "Du Kibboutz à l’Intifada"
 
 






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20 Commentaires

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  • #153398
    Le 16 mai 2012 à 14:57 par Janus
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    Le récit évoqué dans cet article est-il celui paru sous le titre "Russes errants sans Terre promise", chez L’Harmattan en 1994 ?

     

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    • #153435
      Le Mai 2012 à 16:07 par Marion Sigaut
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Oui. Et que l’éditeur, après l’avoir laissé dormir pendant 18 ans et en avoir pilonné 80 %, vend en version numérique sans m’avoir demandé mon avis, c’est-à-dire derrière mon dos.

       
    • #153542
      Le Mai 2012 à 19:17 par Enguerrand Dubh
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Bonjour Madame Sigaut.

      Et pour vos droits d’auteurs, si l’éditeur se remet à le vendre, ils n’ont quand même pas l’inélégance de ne pas vous les verser ?

       
    • #153565
      Le Mai 2012 à 20:27 par Talion
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      "Et pour vos droits d’auteurs, si l’éditeur se remet à le vendre, ils n’ont quand même pas l’inélégance de ne pas vous les verser ?"

      Ces connards d’éditeurs de musiques ne se privent pas de la mettre bien profond à leurs interprètes et auteurs dans le domaine du numérique avec une mauvaise foi des plus sidérantes...

      J’ai comme dans l’idée que les grands éditeurs de livres ne doivent pas se priver de faire pareil...

      Mme Sigaut nous le confirmera, mais je crains que son éditeur l’ait elle aussi entubée concernant ses droits sur les versions numériques de ses livres.

       
    • #153568
      Le Mai 2012 à 20:32 par Enguerrand Dubh
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Toi t’as eu une mauvaise expérience dans le monde de la musique.

      Si c’est le cas, tu pourrais proposer un article dans l’atelier

       
    • #153601
      Le Mai 2012 à 21:39 par Talion
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      "Toi t’as eu une mauvaise expérience dans le monde de la musique.

      Si c’est le cas, tu pourrais proposer un article dans l’atelier"

      J’ai été membre d’une asso de défense des droits des internautes... En fait je le suis toujours, mais elle est un petit peu en hibernation actuellement...

      On va dire que j’ai suivi de très près tout ce qui se rapporte à la loi DADVSI, à la mise en place de la HADOPI et aux liens existant entre nos connards de dirigeants et leurs très grands amis du monde de l’édition, de "l’industrie de la culture" (soupir...) et de la presse.

      Je n’ai pas la sensation que j’apprendrai grand chose à qui que ce soit : Le combat est désormais pour ainsi dire derrière nous dans ce domaine et les liens oligarchiques incestueux qu’il a révélé ne surprendront pas grand monde ici.

      Mais bon, à l’époque (en 2004-2006) ça a été pour moi une bonne occasion de me déniaiser au niveau politique et de me rendre compte que la bonne volonté et les doux rêves exprimés par les petits activistes et militants que nous étions n’étaient pas partagés par les salopards à la tête de l’état.

      "L’industrie de la culture" est stratégique pour ces ordures pour des raisons de pognon, d’influence et de propagande...

      Mais j’enfonce des portes ouvertes en le soulignant...

      Aujourd’hui je me concentre plus sur le développement de mes compétences en terme de maitrise d’outils de communication et d’échange cryptés et anonymes, plutôt que dans la défense des droits que l’on nous sucre jour après jour en terme de communication et d’accès à l’information loin de yeux inquisiteurs de l’état.

      J’ai compris qu’il était plus pertinent d’arracher les yeux de Big Brother que de lui demander de regarder ailleurs que par dessus mon épaule.

      Dans ce contexte, Tor et Freenet sont mes meilleurs amis...

       
  • #153401
    Le 16 mai 2012 à 15:21 par Talion
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    Je VEUX lire ce livre !!!

    En PDF, en version imprimé, je m’en fous !... Mme Sigaut vous en avez dit trop ou pas assez ! Votre public est accroché à vos lèvres et bois vos paroles ! Votre témoignage est une lueur d’espoir au creux de la nuit et nous brulons tous de le découvrir en entier !

    J’aimerai donc savoir si ce livre est disponible sur Kontre-Kulture... S’il-vous plaît dites OUI ! :-)

     

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    • #153439
      Le Mai 2012 à 16:09 par Marion Sigaut
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Si vous posiez la question à K.K ? Ou à AS directement ?
      Hmmm ?
      _ :-)

       
    • #153460
      Le Mai 2012 à 16:52 par Talion
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Ben oui, mais je ne connais pas le titre du livre... :-(

      Et puis je viens déjà de cramer 50 euros en bouquin sur KK aujourd’hui même... Ca ne sera donc que le mois prochain...

      Vous allez le faire publier, ou alors il est déjà publié ?...

       
  • #153409
    Le 16 mai 2012 à 15:31 par zeno
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    pourquoi vous ne citez pas les noms au moins des maisons d’éditions ?

     

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    • #153436
      Le Mai 2012 à 16:08 par Marion Sigaut
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      A votre avis ?

       
    • #153458
      Le Mai 2012 à 16:50 par Talion
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Je pense que la raison est qu’une plainte en diffamation est très vite arrivée... Certains hypocrites ne s’embarrassent en effet pas de se genre de scrupules.

      Et puis sinon, lorsque le chantage juridique ne marche pas, il reste toujours la bonne vieille méthode consistant à menacer quelqu’un (Aaah, les appels anonymes...) de voir ses genoux rentrer en contact avec un objet lourd et contondant pour le cas ou il persisterait à refuser de s’écraser et de la fermer...

      Une certaine milice xénophobe et suprémaciste est bien connue pour mettre en pratique ce genre de "rappel à l’ordre".
      Notre président Soral en sait quelque chose il me semble...

      Dites-moi si je brûle Mme Sigaut...

       
  • #153430
    Le 16 mai 2012 à 16:00 par max
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    Concernant le racisme intracommunautaire ashkénazes / séfarades on se souvient de l’entretien de mars de 2012, Troisième partie, Jacob Cohen antisémite ?

    "Il faut savoir que les juifs marocains vivaient très bien au Maroc, en bonne intelligence avec leurs frères – on va dire leurs frères berbères – parce que finalement, ils étaient de la même ! Qu’ils soient musulmans ou juifs, ils étaient de la même ethnie et ils vivaient depuis des siècles ensemble.

    Et en fait, l’État d’Israël qui est une création je le rappelle de « juifs ashkénazes russes », a tout fait, parce qu’ils avaient besoin dans une logique de classes puisque !

    Là il faut étudier la thèse d’Abraham Léon sur ce que c’est un « peuple-classe ».

    Comme ils avaient besoin de prolétaires et de « sous-fifres », ils se sont battus à mort par une propagande – je parle des juifs ashkénazes russes qui ont pensé Israël – ils ont tout fait pour que finalement les « juifs séfarades du Maghreb », qui ne sont pas des juifs séfarades mais des juifs maghrébins – des juifs arabes on va dire – que les « juifs arabes du Maghreb » émigrent en Israël. Ce que beaucoup ont fait.

    Et ils ont compris finalement, après des années et des années, que finalement ils étaient des marocains à part entière au Maroc qui vivaient très bien au milieu de leurs frères musulmans et que finalement en Israël, ils se sont pas retrouvés des citoyens israéliens mais des « sous-fifres » de leurs supérieurs ashkénazes !
    (...)
    Il y a en réalité à l’intérieur de l’État d’Israël, un mépris racial des juifs ashkénazes pour les juifs séfarades.
    (...)
    C’est très intéressant à comprendre et c’est très intéressant à analyser à travers l’éclairage du bouquin de Gilad Atzmon que nous venons d’éditer, dont le sous-titre est « Anatomie du peuple élu », et le titre « Quel juif errant ? »

    (...)
    Et Gilad Atzmon arrive aux mêmes conclusions que moi sur ce sujet très complexe et très subtil qui rejoint toutes les questions dont on vient de parler là."

    Transcription des vidéos d’Alain Soral, entretien de mars 2012, p.43

     

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  • #153433
    Le 16 mai 2012 à 16:05 par Tomcat
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    Enfin Madame Sigaut, vous savez bien que tout cela est impossible ! Mais tout bien réfléchi, je vais vous croire sur toute la ligne. Merci pour ce récit. il fait partie des textes qu’on lit UNE fois...et qu’on oublie JAMAIS. Vous savez quoi ? Il me donne envie de chanter "Ou tu iras j’irai" Ne me demandez pas pourquoi...c’est instinctif...Merci à E&R.

     

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  • #153630
    Le 16 mai 2012 à 22:20 par Mahmoud
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    J’imagine bien une hystérique du genre Elisabeth Lévy dans le rôle de l’attachée de presse, pour le syndicaliste vicieux je verrai bien le moustachu de Médiapart.

     

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    • #153885
      Le Mai 2012 à 12:31 par Marion Sigaut
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Je n’ai jamais approché Mme Levy ni de près ni de loin et ne l’ai jamais mise en cause. De plus je ne connais personne chez Mediapart.
      Les personnes que j’évoque ici ne sont pas connues, et si elles doivent l’être j’aimerais que ça ne vienne pas de moi.

      S’il vous plaît Mahmoud, ne faites pas ici de la diffamation que je m’efforce de ne pas faire.
      Bien à vous,
      Marion

       
  • #153644
    Le 16 mai 2012 à 23:05 par kasiar
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    Bonsoir Monsieur Soral

    J’espère que vous allez retenir mon message.
    Je suis un fervent admirateur de vos vidéos, de votre site ... même si certains commentaires ne sont pas trop beaux à voir, je n’ai pas encore lu votre bouquin, seulement vers la féminisation qui est très bien écrit j’ai aussi commencé la misère du désir, mais je compte bien attaquer comprendre l’empire.

    Bref je ne vous ai pas écrit pour celà uniquement. Sachez que je suis tombé sur un article diffamateur du gauchissime site rue 89. En tout cas ça s’en rapproche. Sachez que quoiqu’il arrive vous aurez toujours mon soutien, je n’écouterais pas ces minables qui ont une culture limité soixante huitarde. Au contraire, votre site est un rappel du combat que chacun de nous doit mener. Si vous votez FN, j’ai bien compris que c’était pour l’intérêt de la patrie et que le FN était le plus antisystème, je n’écouterais jamais nos ennemis que vous avez clairement défini dans chacune de vos vidéos, qui contrairement à ce disent ces ignares de gauchistes sont enrichissants, bien faites et réfléchis. Tout ce que ne peut pas faire un sale gauchiste quoi.

    Beaucoup de commentaires diffamateurs, cons descendants et surtout franchement intolérants envers vous, nous et le site E&R dans ce site a la kon.

    J’espère que vous allez nous présenter des cons du mois de ce site. hein ?

    Merci pour tout Alain Soral et votre équipe, vive l’unité nationale réconciliée et vive E&R. Vive la France

    Cordialement

    kasiar




    La guerre est déclarée cher camarade j’ai envoyé un message au big boss
    pour glisser une petite quenelle
    Lien du site ici

     

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  • #153841
    Le 17 mai 2012 à 10:54 par Domrémy
    Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

    Il y a une chose qui me choque. Ce n’est pas le travail de Marion que je remet en doute :

    « dans la Russie soviétique on se mariait comme on s’aimait. Des Juifs avaient épousé des non-juives, des chrétiennes avaient aimé des Juifs ».

     ??? Où sont les juives qui aimaient les non juifs ou les chrétiens ???

    Est-ce un oublie ou une réalité ? J’ai ma propre opinion, sur ce phénomène. Parce que à moins de s’épanouir dans la masturbation ou le petit séminaire, cela me semble amer. Il y a donc un problème fondamental à régler (où à préservé si l’on vit de l’échange unilatéral). D’ailleurs je pense que ce problème centrale est un obstacle à la réconciliation. Si les musulmans et les juifs renoncent à cette seule pratique, la réconciliation aura lieu et la face du monde sera changée, sinon... Sinon, si pour une réconciliation, je ne dois plus être un homme, alors je pense que se sera sans moi.

     

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    • #153965
      Le Mai 2012 à 15:52 par Marion Sigaut
      Des éditeurs, des correcteurs et de la presse...

      Si je m’étais relue correctement, j’aurais ajouté que des juives avaient épousé des chrétiens, et aussi des musulmans (Ouzbeks, Tadjils ou autres).
      Cependant, ce n’est pas uniquement l’effet de ma négligence si j’ai évoqué les couples mixtes chrétienne-juif. C’est que ce sont ces couples-là dont j’ai croisé le destin et que j’ai secourus. Car leur situation était totalement inextricable.
      En Union soviétique, la nationalité se transmettant par le père, leurs enfants étaient juifs comme papa, et la cible des attaques antisémites. Les mêmes, arrivés en Israel, étaient goys comme maman, et je ne vous fais pas un dessin.
      Le désespoir de ces parents pour lesquels tout retour dans la Russie natale était impossible, était insoutenable.