Avant de devenir l’un des plus grands dialoguistes du cinéma français, Michel Audiard avait prêté ses talents à des officines antisémites pendant l’Occupation.
Michel Audiard n’a pas toujours fait rire. Ses accointances collaborationnistes lors de la Seconde Guerre mondiale sont exhumées dans le prochain numéro de la revue Temps noir, à paraître fin octobre et dont L’Obs a publié certains éléments jeudi.
« Il publiait dans les journaux les plus collabos de l’époque », écrit ainsi Franck Lhomeau, rédacteur en chef de Temps noir, avant de dérouler les écrits antisémites de Michel Audiard, célèbre notamment pour les dialogues des Tontons flingueurs.
« Veulerie suante »
Encore une jeune plume, Michel Audiard, né en 1920, écrit notamment pour L’Appel, journal collaborationniste dans lequel il peut laisser cours à une tonalité brutalement antisémite dans le contexte noir de l’époque. Les personnages juifs sont caractérisés par « une veulerie suante », « une odeur de chacal », « une synthèse de fourberie »…
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Une fiche d’adhésion à un groupe collabo. Michel Audiard épingle également le « petit youpin Joseph Kessel » et s’en prend au « monde qu’il est convenu d’appeler “artistique” et qui demeure dans sa majorité le plus coquet ramassis de faisans, juifs (pardonnez le pléonasme), métèques, margoulins »…
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La grande admiration de Michel Audiard pour Louis Ferdinand Céline avait déjà interrogé.
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