Initiée en février 2014, la résistance locale aux accords de commerce et d’investissement transatlantiques ne cesse de gagner en ampleur grâce à la campagne des collectivités locales hors Tafta/Ceta.
Chaque semaine, de nombreuses motions « zones hors Tafta/Ceta » continuent d’être votées par les élus locaux (régionaux, départementaux ou municipaux) : près de 600 collectivités se sont ainsi d’ores et déjà déclarées opposées aux traités transatlantiques (voir la carte complète des zones hors Tafta/Ceta en France), une dynamique qui se développe également au niveau européen (voir la carte des zones hors Tafta/Ceta en Europe).
Il n’est pas rare que l’opposition contre les accords de libre-échange transcende les clivages politiques, et que ces délibérations sont adoptées par des collectivités dirigées par des équipes très diverses. Le 15 décembre dernier, c’est l’unanimité des membres du Conseil Municipal d’Aix en Provence, dirigé par Les Républicains, qui a voté une motion.
Fait nouveau : depuis octobre 2015 à l’initiative du collectf local local Stop Tafta des Landes, des panneaux de signalisation « ville hors Tafta/Ceta » sont désormais proposés à toutes les collectivités locales.
Le 17 octobre 2015, Pomarez et Tarnos sont les premières communes à planter un écriteau aux abords de leur entrée.
Depuis lors 12 villes landaises se sont équipées de panneaux hors traités transatlantiques [1] auxquelles s’ajoutent des communes en Ardèche, en Dordogne ainsi qu’en Normandie !
Informer citoyens et élus locaux des dangers de ces accords transatlantiques à tous les échelons de territoire, c’est le travail dans lequel s’inscrit la démarche signalétique « commune hors Tafta/Ceta ». Car seule une volonté populaire grandissante, adossée à une mobilisation ancrée dans les territoires et les collectivités locales permettra de mettre fin au Tafta et au Ceta.
Composés d’aluminium et fabriqués localement, les panneaux peuvent être commandés auprès du collectif collectifstoptafta.org