Près de 5500 patient·es sont morts sur cette période, après avoir attendu parfois près de onze heures un lit dans les hôpitaux anglais. Selon cette recherche unique au monde, ces décès sont entièrement et uniquement causés par la durée d’attente et non par l’état des malades.
Le rapport indique également que parmi les 79 228 patient·es qui ont attendu environ six heures sur un chariot, 960 ont perdu la vie. Si l’on se prête à un petit calcul, cela signifie qu’une personne sur 83 qui doit attendre aussi longtemps pour être admise mourra en raison de ce retard.
Dernier exemple en date, il y a tout juste une semaine, un homme est décédé à la suite d’une crise cardiaque après avoir attendu plus d’une heure à l’arrière d’une ambulance, à l’extérieur de l’hôpital Royal de Worcestershire.
Surpopulation, manque d’effectifs et de moyens : les raisons de ces retards sont multiples. Par exemple, plus de 17 000 lits ont été supprimés depuis 2010 en Angleterre, alors même que les passages au département des urgences augmentent.
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La France est elle aussi touchée par la fermeture des lits d’hospitalisation. En une vingtaine d’années, plus de 100 000 lits ont été supprimés, au grand dam des urgentistes.
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Un reportage de 2017 sur l’état déplorable de l’hôpital anglais :
La migration des Anglais en France pour se faire soigner !