Déjeuner au homard pour la nouvelle maire de #Levallois Isabelle #Balkany et ses soutiens en lutte pour la dépénalisation de la fraude fiscale.
Contrairement à #DeRugy, ils ont une grande tolérance aux crustacés...#GiletsJaunes #Acte44 pic.twitter.com/daOmBvdHU9— Marcel Aiphan (@AiphanMarcel) September 15, 2019
On aura tout vu, et on n’a encore rien vu. Ainsi pourrait-on résumer la vie politique française qui a sombré corps et biens (on n’a pas mis âme parce qu’elle n’en a pas, ou plus) dans la corruption, le mensonge, la désinformation, le mépris des électeurs.
Et aussi des non-électeurs, qui se font ratisser autant que les autres. Voter pour ces gens-là, c’est vrai, n’a pas grand sens, mais c’est parce qu’on n’a pas le choix. C’est la Peste, le Choléra, la Variole, la Rubéole, le Typhus ou la Lèpre. La démocratie, c’est choisir entre ces six cavaliers de l’apocalypse. Non merci. On se demande si la faute originelle ne remonte pas à Pompidou ou à Giscard parce qu’après, tout est parti en cacahuète, pour paraphraser le penseur Hanouna, l’homme de la Grande Darka.
Pour vous dire à quel point le remplacement de Patrick Balkany par son épouse dérange l’opinion, même le ministre de la Justice a tiqué, sur RTL dimanche soir :
« On peut trouver que c’est choquant du point de vue politique (...). Je trouve que c’est choquant : mais comment faire ? »
Isabelle a été condamnée à trois ans de prison ferme pour fraude fiscale, mais laissée en liberté pour une raison de procédure : elle a fait appel du jugement et sa peine n’était pas assortie d’une exécution provisoire. En gros, trois ans de taule mais pas de taule. Et vu la bestiole et ses casseroles, Dupond-Moretti a intérêt à travailler ses dossiers, ou à agiter les fonts baptismaux des loges de haut rang. On a conscience que « les fonds baptismaux des loges de haut rang » ça n’a pas grand sens mais on a essayé maladroitement de dire les forces occultes en jeu dans l’affaire des époux Balkany, curieusement épargnés depuis près de 40 ans par le glaive de la justice.
- Isabelle est libre, libre !
On profite de cette victoire de la démocratie pour citer la Balkany, interrogée par LCI :
« Dans la situation précise d’aujourd’hui, le maire étant empêché, c’est le suivant de liste qui prend la place de maire par intérim, donc c’est moi. Pour très peu de temps, je l’espère et jusqu’au retour de mon époux. Pour l’instant, je ne tire pas de plans sur la comète parce que j’ai un respect profond pour le suffrage universel et la démocratie. »
Attendez, on n’a pas très bien compris, on se la répète :« j’ai un respect profond pour le suffrage universel et la démocratie », c’est bien ça ?
Qu’est-ce qu’il faut pas entendre, en France ! Mais attention, ne nous fâchons pas, car tout ceci est tout ce qu’il y a de plus légal, la preuve :
« La loi prévoit qu’un maire absent soit remplacé par son adjoint. Or Isabelle Balkany était, jusqu’à vendredi, première adjointe de son mari Patrick, maire (Les Républicains) de Levallois-Perret depuis 2001 (après l’avoir été de 1983 à 1995). En effet, selon le Code général des collectivités territoriales, "en cas d’absence, de suspension, de révocation ou de tout autre empêchement, le maire est provisoirement remplacé, dans la plénitude de ses fonctions, par un adjoint, dans l’ordre des nominations et, à défaut d’adjoint, par un conseiller municipal désigné par le conseil ou, à défaut, pris dans l’ordre du tableau". » (francetvinfo)
Sur LCI, Isabelle, sidérée par le jugement, a été interrogée par Valérie Nataf :
« Le président du tribunal a lu de longs extraits du jugement. J’ai remarqué qu’il disait deux fois qu’il n’y avait pas un seul centime d’argent public dans cette affaire. (...) Comme nous l’avons dit et redit maintes fois, il s’agit uniquement d’argent familial, de patrimoine familial. Nous avons fait la faute de ne pas tout déclarer au fisc, nous l’avons dit tous les deux mais il y avait non pas des excuses mais des raisons. Vous savez les histoires de famille, c’est toujours compliqué. Les nôtres sont différentes mais quelque part se rejoignent. Comme j’ai entendu le président dire et répéter deux fois qu’il n’y avait pas d’argent public, je dois dire que j’ai d’abord été en état de sidération au propre et au figuré quand j’ai entendu que le président du tribunal demandait un mandat de dépôt. Cela ne s’est jamais vu en France, jamais pour une affaire fiscale. Surtout pour du patrimoine familial. Nous devions être sanctionnés mais je trouve la sanction totalement disproportionnée. Je m’interroge sur les motivations de cette disproportion. »
La justice française est-elle antisémite ?
Pourquoi la justice s’acharne-t-elle sur Isabelle et Patrick, qui ont juste oublié, comme Nicole (Belloubet), de déclarer quelques menus biens au fisc ? Nous avons une explication, mais elle remonte aux heures douloureuses des temps les plus obscurs...
Heureusement, Isabelle, qui sera on l’espère innocentée, est invitée partout pour défendre son honneur dans des médias qui ne font pas de cadeaux aux édiles corrompus. La voici, le 13 septembre, chez l’immense Ruth Elkrief, le juge de paix du milieu (journalistique) français.
Merci d’écouter cette interview dans le recueillement en hommage à la douleur insondable de Patrick & Isabelle, cruellement séparés par l’Injustice, et merci de ne pas commenter ces échanges ultraviolents entre la vigie du PAF, la grande Elgrief, dite Ruth 666, nous n’avons pas assez de coupures de 500 euros pour faire face à une action en diffamation.
Isabelle Balkany maire de Levallois, vous le croyez ça ?
« Après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ! »