L’incarcération directe de Patrick Balkany, condamné à quatre ans de prison pour fraude fiscale, fait des vagues. Et du côté des Français attachés à la justice, à une justice impartiale, égale pour tous, et du côté de la communauté organisée, qui redouble de violence à l’encontre de la décision de justice.
Le tweet d’Alain Jakubowicz, ex-président de la LICRA et défenseur du tueur en série et assassin d’enfant Nordhal Lelandais, a provoqué un émoi dans la profession. Toutes les réactions ne sont pas du barreau, mais les connaisseurs de la chose juridique remettent le lobbyiste en place.
Juste pour mémoire. #AlainSoral a aussi fait l’objet d’un mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Paris. Mais lui n’a pas fait un jour de prison. Comme quoi il vaut mieux être négationniste et antisémite que fraudeur fiscal #PatrickBalkany
— Alain Jakubowicz (@JakubowiczA) September 13, 2019
Conclusion : Jakubowicz soit ne connaît pas le droit, ce qui est problématique, soit il le connaît mais il le tord pour non pas son intérêt, mais celui de sa communauté supposée, puisqu’il défend de fait Balkany en lui opposant Soral. Selon lui, Soral aurait dû aller en prison et pas Balkany.
Un merveilleux exemple de préférence communautaire qui piétine littéralement le droit ! Que comprendre derrière tout cela ? Que pour certains, s’opposer politiquement au sionisme en France est plus grave que de violer la loi pendant des années. Faire de la politique pour une réconciliation nationale vaut prison, voler la Nation est bénin.
La réaction d’Isabelle Balkany, elle aussi condamnée :
Bonus : le droit de mentir
Alain Jakubowicz :
"On a le droit de mentir... je suis un gardien de cette loi"L'avocat du tueur en série et assassin d’enfant Nordhal Lelandais, voudrait voir Alain Soral en prison à sa place de #Balkany !https://t.co/MtyLy3WG0W pic.twitter.com/8USBjxRY3G
— E&R National (@EetR_National) September 14, 2019