Flor Tercero est avocate. Elle préside l’ADDE, l’association des Avocats pour la défense des droits des étrangers. C’est par le truchement de ces 300 avocats que des dizaines de milliers de clandestins peuvent envahir notre pays au mépris de nos lois.
Une branche de la magistrature s’occupe donc de paralyser le travail des forces de l’ordre et de faire disparaître les frontières nationales. Ils représentent en quelque sorte les « no border » de la profession.
Mais ce sont les Français du quotidien qui subissent le résultat de la politique de ces agents du mondialisme, puisque leurs buts sont congruents. Le Nouvel Obs a interviewé Flor Tercero.
Vous allez voir qu’en matière de gauchisme soumis aux intérêts de l’oligarchie, on peut aller très loin. Et Flor Tercero fait semblant de croire que la politique de Macron serait anti-immigrationniste, ce qui est risible.
Flor a donné une conférence sur les migrants LGBT qui cherchent l’asile politique (2011) :
Le Travail de France terre d’asile « aide des personnes à mieux s’intégrer dans la société française » (2012) :
Paul est réfugié politique de RDC, et n’a pas vu sa fille depuis 14 mois (2011) :
Au moins, dans la tribune farcie d’indignation qui suit, a-t-on évité l’écriture inclusive. Morceaux choisis.
« Nous devons accueillir les migrants. Il en va de notre humanité »
Flor Tercero, avocate à la tête de l’ADDE, défend depuis 20 ans les étrangers en France. Pour elle, notre pays, l’un des plus riches du monde, applique une politique migratoire indigne et déshumanisante.
« Ce n’est pas une crise migratoire que nous connaissons, c’est une crise de l’accueil et de la fraternité. La politique menée par le gouvernement Macron se situe dans la continuité d’une politique menée depuis l’époque Pasqua quand déjà en 1986, l’étranger était le plus grand danger pour la nation française, en passant par Rocard, dont l’odieuse déclaration “la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde” est régulièrement citée par les gouvernements de gauche et de droite, pour finir par Sarkozy et sa politique du chiffre et de l’immigration choisie qui a institutionnalisé la déshumanisation des migrants. »
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Nous, les avocats, sommes passés de conseils des étrangers, dialoguant avec les autorités préfectorales, à adversaires et parfois même ennemis des préfectures. Grâce à une organisation collective des avocats, nous avons réussi à défendre sur l’ensemble du territoire, les Afghans de Calais lors du premier démantèlement de la “jungle” par le gouvernement Sarkozy en septembre 2009, les Syriens kurdes qui ont débarqué en Corse en janvier 2010, les exilés de Calais lors des rafles dans la “jungle” en octobre 2015. Nous avons réussi à faire échec à un traitement indigne des exilés qui venaient demander notre protection et notre aide. L’ADDE a organisé l’opération “Jungle Lawyers” pour conseiller les exilés avant le dernier démantèlement de la “Jungle” de Calais en novembre 2016.
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En comparaison, compte tenu de notre richesse et puissance, la façon dont notre gouvernement maltraite les migrants est choquante. En 2017, pour la 35e fois, le camp de la Chapelle à Paris a été démantelé, les tentes et sacs de couchage des migrants détruits. À Vintimille [1], on enferme illégalement et on refoule demandeurs d’asile et mineurs isolés. À Calais, la commune et l’État refusent d’exécuter les décisions minimales de la justice administrative pour éviter que les migrants puissent bénéficier des conditions minimales de dignité et les forces de l’ordre n’hésitent pas à gazer même l’eau que boivent les migrants. Au col de l’Échelle, les autorités refoulent des mineurs et des adultes en pleine montagne, sans aucune considération de leur demande de protection, piétinant la Convention de Genève sur le droit d’asile.
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La France, vers laquelle certains migrants tournent leur espoir d’une vie meilleure, mène une politique gouvernementale dangereuse, indigne des Français. Malgré les poursuites pénales engagées contre eux, des Français accueillent, protègent, assistent, accompagnent, les hommes et les femmes qui veulent venir sur notre territoire. Ce sont les nouveaux résistants. Ils sauvent notre honneur. Nous n’avons pas besoin de nouveaux textes pour cacher notre misère du cœur. Nous pouvons et nous avons le devoir de dégager les moyens pour accueillir les migrants conformément aux engagements internationaux de la France. Au-delà des conventions, de la loi, des traités, il en va de notre humanité.
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