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"Maman s’occupe d’un migrant alors qu’elle ne s’est jamais occupée de nous"

C’est un témoignage poignant que nous vous livrons ci-dessous, suite à notre conversation avec Antoine (prénom modifié car il souhaite conserver l’anonymat et ne pas mettre encore plus de tension dans sa famille). Ce dernier, dans une longue conversation que nous avons eue avec lui, révèle toute la fracture qu’il peut exister entre la jeune génération d’aujourd’hui et celle de ses parents, notamment sur la question des migrants.

 

Un sentiment d’abandon, une colère, une incompréhension face au comportement de sa mère, voici ce qu’Antoine nous livre de façon « brut de pomme ». Un témoignage qui ne semble pas isolé – car nous en avons déjà vu, lu ou connu d’autres de ce type – et qui semble témoigner d’une fracture, d’une rupture entre une partie de la jeunesse française actuelle et celle de ses parents ou grands parents issus de la « génération dorée », actrice ou tout juste héritière de Mai 68.

« Ma maman avait 18 ans en Mai 68, mon père un an de plus. Je suis né en 1985, c’est à dire qu’ils m’ont eu assez tard, tout comme ma sœur qui est née deux années auparavant. C’est la fameuse génération baba, celle qui a voulu “profiter”, et qui sans doute, une fois l’ennui arrivé, s’est enfin décidé à faire des enfants ».

Le cadre est posé, l’amertume aussi.

« On ne peut pas dire que nous ayons eu une enfance malheureuse. Nous avons découvert énormément de choses durant nos premières années de vie et étions des enfants particulièrement éveillés je pense. Mais mes parents se sont séparés quand j’avais 7 ans, et ensuite, nous sommes restés tous les deux avec notre père, car elle est partie faire de l’humanitaire en Afrique. Elle n’a même pas demandé à avoir notre garde ! »

C’était en effet à la période de la fameuse opération « du riz pour la Somalie ».

« Elle travaillait dans l’Éducation nationale. Elle a voulu partir aider là bas. Mon père – qui était comédien et donc plutôt précaire à cette époque – ne comprenait pas car ils avaient visiblement du mal à boucler les fins de mois. Elle a tout plaqué, nous avec. Elle a totalement pété les plombs. »

De cette période d’éloignement, Antoine se souvient « des cartes postales et des photos d’un univers que je ne connaissais pas. D’une vie qui n’était pas la nôtre. D’un vide sidéral de deux enfants qui grandissent sans leur mère partie aider d’autres enfants, loin de chez eux ».

Les retrouvailles estivales, « à la mer ou à la montagne » ne parviennent pas à faire oublier cette rupture, choisie par la mère d’Antoine et de sa sœur. « Nous étions contents de nous retrouver, mais il y avait toujours un fond de tristesse de savoir qu’il y aurait un départ à la fin des vacances, et que l’essentiel de sa vie était ailleurs ».

C’est en 2004, alors qu’il va avoir 19 ans déjà et qu’il rentre en BTS – après deux redoublements liés à une fin de scolarité et à une crise d’adolescence difficile – que sa mère décide de rentrer en France, après 12 années passées en Afrique à travailler dans l’humanitaire et à ne voir ses enfants qu’un mois et demi dans l’année.

« Ils ont adopté un petit Haïtien, qui est donc devenu mon demi-frère »

Sa mère ne revient pas seule : sur place, elle a refait sa vie avec un autre homme, un Somalien, qu’elle parvient à faire venir avec elle en France. Elle est contente de reprendre contact avec ses enfants, de 19 et 21 ans… Mais si tout se passe bien avec la plus grande, Antoine n’accepte ni son nouveau beau-père, ni la façon dont sa mère revient dans sa vie.

Lire l’article entier sur breizh-info.com

Voir aussi, sur E&R :

À qui profite l’arnaque des « migrants » ? Lire chez Kontre Kulture :

 






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78 Commentaires

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  • #1869590

    Cela me rappelle il y a une quinzaine d’années quand ma mère m’avait dit qu’elle me trouvait vieux jeu ! Je ne me souviens plus les circonstances exactes mais je crois que c’était relatif à l’éducation qu’elle donnait au cadet de la famille que je trouvais trop laxiste. Cette inversion des rôle m’avait choqué.
    Mes parents aussi sont de la génération mai 68, mouvement sociale téléguidé par l’oligarchie qui a fait beaucoup de dégâts dans la tête de ces gens qui toute leur vie ont été tiraillé entre l’esprit conservateur traditionnel et la perversion moderne. Cette schizophrénie a donné des personnalités perverses ne sachant pas sur quel pied danser, des docteurs Jekyll et mister Hyde oscillant en fonction de l’humeur du jour et des circonstances entre le conservatisme et le libéralisme...il est difficile de donner une description exacte de comment ce conflit intérieur s’exprime au quotidien, une chose de sûre c’est que cela donne des paumés déstructurés qui transmettront leur manque de structuration à leurs enfants qui devront lutter pour se reconstruire, du moins pour ceux qui auront eu la chance de prendre conscience du problème...

     

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  • #1869679

    Mai 68... les heures les plus sombres !!!!

     

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  • Incroyable le nombre de commentateurs sur cet article et donc d’adultes probablement quadragénaires ayant subit les affres et turpitudes de parents baby-boomer ayant ce culte de la personnalité,ce "nombrilo-égocentrisme".
    Une génération de parents toxiques (comme la mère décrite dans l’article) -Heureusement beaucoup sont déjà morts d’avoir trop bien vécu ! - engendrant une génération d’enfants perdus.
    Nombre de mes amis, des années 70 comme moi, ont mal tourné et ceux qui ont survécu, bien souvent grâce à leurs grands-parents, se retrouvent ici, sur E.R et luttent pour sauver leurs propres enfants de l’héritage maléfique de leurs parents soixante-huitards ou pour retrouver la gauche du travail et la droite des valeurs...d’antan. Quitte à y laisser sa vie....

    Héritage maléfique, je dis, car ils ne nous ont laissé que le vice, la perversion et l’inversion des valeurs. Ils ont dépensé le fric qu’ils avaient ou pas !

     

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  • #1869783

    Cette femme, c’est Marianne !

     

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  • #1869826

    A relier avec http://www.independent.co.uk/news/w...

    et

    https://www.express.co.uk/news/worl...

    cela fait partie de la strategie du grand remplacement. pourquoi un tel engouement des femmes pour les refugies ? par pure charité ? Imaginez si des centaines d’hommes europeens avec des pancartes “refugees welcome” pour accueilir des refugiés birmanes ? je me demande ce qu’en en dirait...

    meme le gouvernement allemand s’occupe d’instruire les migrant sur la maniere de copuler avec les indigenes allemandes...

    alors cessez de vous emouvoir lorsque vous entendez parler de viols lors de la saint sylvestre... vous n’entendrez pas les feministes s’en plaindre. ni les femmes. elles en redemandent. Ce ne sont pas les hommes qui on contribuer a placer 50 nuances de gris en tete des ventes amazon.

    je pense que de nombreuses femmes fantasment de se faire “violer” par des migrants.

    cependant on ne pourra pas reprocher aux femmes leur hypergamie naturelle c’est a dire qu’il ne faut pas reprocher aux femmes d’etre des femmes. En revanche on doit reprocher aux hommes le fait d’avoir perdu leur virilité, meme si cela est encouragé par la communauté de lumiere.

     

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    • #1869953

      Le problème avec cette théorie c’est que les femmes n’ont généralement pas tendance à rechercher des relations sexuelles avec des étrangers...

      Déjà que la plupart des touristes sexuels sont des hommes mais même lorsque l’on regarde les statistiques ethniques on remarque que les femmes ont même moins tendance que les hommes à entrer dans des relations interraciales.

       
    • @mort de rire

      j’espère que vous avez raison
      mais vous sous-estimez peut etre la puissance de l’ingenierie sociale.

       
    • @saragon,
      effectivement il suffit de prendre sa propre expérience du réel et de constater que les couples inter-communautaires sont en hausse de façon exponentielle depuis ces dernières décennies..

      Je me souvient des années 70 ou il n’y avait que deux couples dans mon quartier. Je ne dit pas que c’est un bien pour autant.. mais je trouve stupide de croire que l’intégration socio-professionelle des immigrants se poursuivant, le fait qu’ils soient de moins en moins intégrés à des ghettos urbains ethniques, ils ne se mettront pas en couples avec des français de souche...

       
    • @Mort2rire,
      Il faudrait un peu sortir.. Les prostituées africaines n’ont pas des clients africains mais bien des clients européens.. Tu me dira bien entendus qu’entre se vider les couilles occasionnellement et créer une famille il y a une sacrée différence.. ces blancs ayant des partenaires sexuelles noires occasionnels, la vaste majorité ne fonderaient jamais de foyers avec elles..

      Ensuite, je te dirais être tout à fait d’accord avec toi !!!!.. et qu’implicitement ça confirme totalement ce que je dis.. mais c’est probablement bien trop « subtile » pour toi !!!...

       
  • #1869846

    Vraiment écoeurant de voir de telles choses ! j’en suis sidéré !

     

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  • #1869902
    Le 29 décembre 2017 à 17:35 par Dimitri Ier Donskoï et ses potes
    "Maman s’occupe d’un migrant alors qu’elle ne s’est jamais occupée de (...)

    C’est pas NTM qui chantait laisse pas traîner ton fils ?
    Lui il devrait chanter, laisse pas traîner ta mère
    Si tu ne veux pas qu’elle glisse ♫ ♬ ♪
    Qu’elle se prenne à ses vices ♪ ♪ ♫
    Que voulais-tu qu’ta reum apprenne en Afrique ? ♪ ♫
    Quelles vertus croyais-tu qu’on y enseigne ? ♫ ♬ ♪
    T’as pas vu ta reum ......♪ ♫

     

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  • #1870218

    La chanteuse antiraciste (pour le tiroir caisse) France Gall chantait "Babacar où es-tu ?" Trois décennies plus tard, on a la réponse de l’intéressé : "Dans ton cul !"

     

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    • #1870582
      Le Décembre 2017 à 20:59 par Her Waffen Chalghoumi
      "Maman s’occupe d’un migrant alors qu’elle ne s’est jamais occupée de (...)

      @Mojo Risin
      à force de coucher à droite/à gauche (et pas celle des valeurs , ni du travail) ,on comprend mieux pourquoi (la) France a chopé la gale

       
    • @Mojo Risin, très mauvais exemple que tu as pris là. Michel Berger avait écrit la chanson Babacar suite à son voyage en Afrique avec France Gall, une mère leur avait tendu son bébé en leur demandant de le ramener en France pour qu’il ait une vie meilleure. Ils avaient refusé. Relis le texte de la chanson, car apparemment tu n’as rien compris au message . "J’ai pas manqué de courage Mais c’était bien trop facile Te laisser en héritage un exil "

       
  • #1870287

    Autrement dit, cette mauvaise mère, mauvaise femme et traîtresse à sa nation a non seulement gâché la vie de ses enfants, mais en plus elle leur met une seconde douille en sabotant leur succession future.

     

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  • Sans juger l’adoption en tant que geste de géniristpité et d’humanisme méritant tout respect, je me demande pourquoi les gens n’adiotent pas des enfants pauvres et abandonnés sur le sol de la Republique ? Il y en a des enfants à adopter sinon à s’en occuper... je pense que l’adoption est devenue un effet de mode et de prestige social... peut etre je me trompe.

     

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