Le sujet que soulève depuis plusieurs années L. Cerise est, de mon point de vue, hautement crucial...
En effet, il est impératif, me semble-t-il, de rester éminemment vigilant sur nos perceptions et par conséquent des déductions que nous en tirons.
L’idée de certains qui affirment que nous vivons dans une gigantesque illusion a quelque chose de séduisant. Sans tomber dans un scénar à la "Matrix", on peut légitimement s’interroger sur la puissance des méthodes employées par les dominants (voir, par certains initiés) pour fabriquer de toute pièce ce que nous considérons et vivons comme la réalité.
L’ingénierie sociale est l’étude de ces méthodes, elle est avérée un peu partout et elle "fait du bon boulot" en termes de fabrique d’une foultitude de "vérités" balancées à jet continu et orientées à dessein vers un seul objectif difficilement contestable : écraser le monde réel au profit d’une sorte de projection "holographique" globale.
Cette projection est vraisemblablement fabriquée par l’envahissement des chiffres censés "dire le vrai". Le logos, utilisé également comme un ensemble de symboles (les mots) que l’on tord à l’infini afin de réinventer leur sens. Les images, lâchées partout comme un torrent perpétuel et dont l’impact émotionnel est d’une puissance inouïe (cf. l’invention du covid19)...
...oui, tout cela peut vraiment être assimilé à un grand film projeté en continu devant les "eyes wide shut" des masses soumises à des chocs successifs de sidération propices au renforcement de la vision d’un "nouveau monde" proprement artificiel et falsifié.
Schwab a bel et bien lancé son prochain projet qu’il nomme le Grand Narratif. Il nous reste à sortir de la salle de projection cinéma dans laquelle est enfermée une bonne part du monde. Le travail que nous devons tous faire, chacun selon nos moyens, est de rouvrir la porte de la salle de projection et de montrer au monde que le Réel est dehors...
Le mythe de la caverne de Platon n’a jamais été aussi actuel... c’est dehors, dans la réalité que nous pourrons reprendre nos vies, notre destin en main.
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