C’est Causeur qui a allumé la mèche avec une interview de Cyrille Eldin, ex-animateur ou plutôt chroniqueur star de Canal. À un moment donné, il n’y en avait que pour lui, Eldin par ci, Eldin par là, il était partout, comme le journal de Cousteau, et soudain, il disparaît, englouti dans l’anonymat. Pourquoi ?
Kafka people et loi Schiappa
La réponse est dans un quatre pages assez hallucinant du magazine d’Élisabeth Lévy. C’est l’histoire d’une descente aux enfers en régime MeToo, celle d’un homme qui se rend compte qu’il s’est maqué avec un monstre, il n’y a pas d’autre mot. On a parlé en financement associatif de la cause des hommes qui sont victimes de metoologie, cette préférence féministe qui prend pour argent comptant ce que les plaignantes, souvent fausses, racontent. Il y a bien sûr des femmes persécutées par des hommes, mais la réciproque est tout aussi vraie, et rarement prise en compte par la justice, qui est, rappelons-le, une affaire de femmes. La loi Schiappa est passée par là qui donne tout crédit aux déclarations de femmes qui arguent de violences psychologiques, totalement invérifiables. Et beaucoup de tricheuses – on va rester polis – se sont engouffrées dans la plaie, ou dans la faille juridique. Nous, on a vu des flics harceler un voisin absolument sans preuve, juste sur les dires et les dépositions fantasques d’une épouse qui voulait juste son indépendance et le fric du mari.
Comme l’article est payant, on va le résumer. Et comme on est paresseux, on va faire, avec l’autorisation de notre consœur Lisa Lévy, quelques copies écran, hein, c’est pas méchant et ça fait de la pub à Kauseur (qui en a bien besoin). Pour commencer, on va balancer la partie gratos de la longue interview.
Le 14 octobre, on a appris dans la presse (qui a traité votre cas avec la gourmandise due à un ancien animateur vedette sur Canal +) votre condamnation par le tribunal de Nanterre à six mois de prison avec sursis pour violences psychologiques sur votre ex-compagne. C’est exact ?
Cyrille Eldin. J’ai été condamné pour trois chefs d’inculpation. Détention d’arme : c’était l’arme de mon père que je cachais au fond d’un placard (sans munition), depuis sa mort en 1997 ; et que je n’ai évidemment jamais utilisée. Détention de stupéfiants, en l’occurrence du cannabis (qui était pour l’essentiel du CBD, produit légal) et 1,4 gramme d’ecstasy qui avait été donné à ma compagne au cours d’un mariage et que nous n’avions jamais consommé. Mais si j’ai été à la une de certains médias, c’est évidemment à cause de la condamnation pour violences psychologiques sur mon ex-compagne. Je fais appel, parce que je suis innocent.
Vous êtes en tout cas présumé tel. Les plaignantes ne manquant jamais de tribunes extrajudiciaires, nous donnons la parole à la défense, comme nous l’avons fait avec Yoann Manca. Racontez-nous votre version de l’histoire.
Sandrine Calvayrac et moi nous sommes rencontrés fin 2015. Pendant trois ans nous avons vécu une histoire parfois orageuse, souvent insouciante et toujours passionnée. Il faut dire que tout nous souriait, j’étais alors un des visages vedettes de Canal, j’avais embarqué Sandrine au « Petit Journal », on s’embrassait à l’écran pour la Saint-Valentin, on voyageait. Bref, on était un couple assumé, même si on ne vivait pas ensemble, car je n’étais pas encore divorcé. Il y avait des crises, des sautes d’humeur mais la plupart du temps, c’était joyeux. Quand elle m’a brutalement quitté en 2018, j’en ai bavé. Je n’ai eu aucune nouvelle pendant trois ans et, en avril 2021, elle débarque au théâtre de l’Atelier où je joue le rôle de Michel Rocard dans L’Opposition. Elle me fait le grand jeu, me dit que je suis l’homme de sa vie, qu’elle veut un enfant de moi. Elle m’envoie L’Attente de Johnny Hallyday, une chanson d’excuses. Je plonge bien sûr, je suis flatté, je veux retrouver la magie de notre histoire. Je suis partant pour un enfant. J’aime être père. Je suis très fier de mes deux aînés, Camille, 23 ans et Roman, 20. Ils vivent avec moi et nous sommes très soudés.
Après, évidemment, tout se dégrade : la Sandrine ne bosse pas, elle rame, et compte sur le pognon de Cyril, qui lui bosse en télé et sur scène. La suite, c’est une descente dans le glauque.
Il y a plainte, procès, et ça empire.
On vous passe les détails de la persécution, et on passe aux demandes et condamnations.
La fin est pire encore, on arrêtera là.
Enfin, dernière question de Causeur et la réponse de Cyrille.
Voilà, avis à tous les hommes, ce genre de femme existe. On a été voir son compte Twitter, qui s’est arrêté en 2020, et effectivement, le profil psychologique de la belle saute aux yeux.
— Sandrine Calvayrac (@s_calvayrac) February 8, 2020
En fait elle a le niveau d’une fan qui a atteint un jour un plateau d’émission marginale en tant que chroniqueuse potiche, et depuis plus rien. Une petite gueule, c’est tout, mais cela ne suffit pas, même à la télé. Certaines ambitieuses arrivent à maquer l’animateur de l’émission ou l’invité prestigieux. On pense à Julia Vignali – qui a quand même plus de talent que la Calvayrac – et Kad Merad.
Déjà, le nom de la fille aurait dû faire sursauter, mais la beauté des femmes aveugle certains hommes, qui les prennent pour des reines, confondant le physique et le psychique. Or, une femme peut être très jolie à l’extérieur, et complètement déglinguée à l’intérieur. La première beauté est visible, la seconde s’appelle beauté intérieure, et il y en a qui n’ont pas les deux. À la limite, c’est plus facile de ne pas tomber dans le piège (de la beauté primaire) avec une moche & méchante…
Pour illustrer ce personnage, rien ne vaut un petit tweet chargé de sens. Castée au Petit Journal, elle tweete la photo de son... selfie.
Tous les soir en clair sur @canalplus à 20h30 @LPJofficiel pic.twitter.com/iJq9YMYVGK
— Sandrine Calvayrac (@s_calvayrac) December 2, 2016