Avertissement : cet article s’adresse au cerveau primitif dinosaurien de tout mâle qui se respecte.
Le bon côté du foot féminin, c’est le côté féminin, justement. On laisse de côté le côté foot parce que les matches sont entachés d’un nombre invraisemblable d’erreurs de gardiennes d’immeubles. Y a des buts, on dirait carrément que les gardiennes sont parties pisser au fond de leurs filets, à l’abri des regards devant 500 millions de téléspectateurs.
Trois bonnes raisons de regarder le Mondial des meufs
On vous doit la vérité : on regarde ce Mondial pas seulement pour des raisons sportives – disons à 40% –, on le regarde aussi pour mater les joueuses, et pour rigoler un bon coup, comme des salauds. Genre la Suédoise qui fait une reprise de volée aux 15 mètres et qui envoie le ballon... en cloche à 20 mètres sur la droite dans la même surface (à la 2e minute pile dans la vidéo qui suit, après le tunnel du Mont-Blanc de pubs de TF1). Un mec fait ça, il est mort. Sa cote tombe à zéro, même Pini Zahavi peut pas le sauver en tripatouillant la bourse londonienne des joueurs...
Et puis question suspense, c’est dead : les Américaines sont en train de tout écraser (elles ont déjà mis au moins 250 buts en trois matches, on dirait une machine de guerre), la Coupe du monde ne peut pas leur échapper, on va donc se concentrer sur les joueuses, qui d’ailleurs n’en loupent pas une chez leur sponsor ou sur Instagram pour attirer le chaland. No tralala, entrons dans le vif des sujettes.
Lina Hurtig
- Merci Adidas de nous envoyer un peu de pognon sur notre financement participatif
Grande liane blonde swedish tout droit sortie d’une chambre pondeuse de Lebensborn pour SS démobilisés du front russe en 1942, Lina représente la beauté nordique ultime, genre fille de Thor décomplexée mais avec des valeurs. Des traits furieusement réguliers – des chercheurs ont établi que la beauté ou sa perception étaient affaire de « symétrie » dans le visage –, des yeux d’un bleu-vert trouble, un sourire solaire, une coupe blés couchés (ben tiens), Lina a tout pour marier le député Démocrate (les vilains populistes suédois qui veulent mettre les vilains étrangers dehors) ou faire défaillir un boss de la ’Ndrangheta.
On sent déjà les critiques des antinazis pointer leur nez, les petits agents de la DILCRAH se battre pour glapir le blasphème à leurs maîtres, alors on va changer de registre et prendre la brune américaine parfaite, un « avion » comme dirait la paire de cochons Rothen & Riolo (réintégrés par la direction de RMC après leurs vanasses sur la perruche qui a fait du chantage à la douce Neymar), un Boeing 797.
Alex Morgan
- Alex prend son pied dans le sable
Là on oublie tout de suite le ballon, on voit que certaines footballeuses ont au moins deux cordes télégéniques à leur arc : leur talent, et leur corps. Les footballeurs se refusant de figurer dans les calendriers gays. Quelle bande d’homophobes !
Maintenant qu’on est dans le dur, on va monter d’un cran dans le brûlant avec la Hollandaise de choc.
Avertissement : vous devez avoir 18 ans pour regarder et apprécier ce qui suit. Naturellement, si vous avez plus de 18 ans ça marche aussi. En revanche, si vous avez plus de 88 ans et des problèmes cardiaques, alors passez directement au chapitre sociologique.
Anouk Hoogendijk
C’est la bombasse du foot mondial (elle a pris sa retraite en 2017) et elle n’a aucun complexe. On ne vous tartine pas de philosophie et on vous balance direct deux clichés de la Néerlandaise. Non, trois, carrément, ici c’est pas la maison de la mesquinerie.
Il est clair qu’avec un tel CV, la Nanouk va pas avoir grand mal à se marier. Si elle se marie un jour : les gonzesses canon ont l’embarras du choix, et elles ne doivent pas se planter. Leur seule crainte, c’est le mauvais choix, le mariage foireux, le mari qui fait faillite, qui se lasse, ou qui la fout dehors après usage.
Le féminisme ou le nouveau marché
On va arrêter là le défilé mais vous l’aurez compris, on l’espère : il s’agit de montrer que même dans le féminisme le plus outrancier, on trouve de la marchandisation sexuelle pour machos. On va nous rétorquer que le vestiaire des footballeuses (on ne va pas donner leur couleur...) est infiltré par les lesbiennes, oui et alors ? Pour le coup les gousses et les hétéros sont dans le même camp, celui des admirateurs. Après, c’est chacun pour soi.
« Le football féminin ou l’alliance de l’économie de marché et du progressisme sociétal »
On ne va pas non plus refaire la guerre à la con des pro et des anti-foot féminin, mais le porte-drapeau du national-sionisme a encore fait sa boudeuse. Le Franco-Algérien, en tant que fan de foot et de femmes mais pas de foot féminin ni de féminisme – tout est dans la nuance – s’est laissé aller à une tribune à contre-courant, ce qui est devenu sa marque de fabrique. Facile, le courant dominant est tellement con !
Laissons-lui la parole, même s’il l’a tout le temps et partout :
« Le moindre tir mal cadré suscitera des ovations. Le moindre envol de la gardienne de but – même si on a l’impression que certaines ont des mains trouées – provoquera des émois admiratifs. C’est enthousiasme obligatoire. Admiration obligatoire. Tout le monde y veille : le gouvernement français et surtout madame Schiappa ; les télévisions, les médias, les annonceurs publicitaires. Et les associations féministes surveillent les machos mauvais coucheurs qui doivent ravaler leur ironie patriarcale. C’est l’alliance du marché – il faut ouvrir de nouveaux espaces de consommation à de nouveaux publics – et du progressisme féministe : la lutte pour l’égalité ne s’arrête jamais. L’alliance des libéraux et des libertaires. Tout ce qu’ont écrit Christopher Lasch et Jean-Claude Michéa depuis des décennies se réalise autour de ce ballon rond pour les filles. Et Michéa, authentique connaisseur du ballon rond (mais uniquement de ce jeu de dinosaures joué par des garçons !) doit bien rire dans sa barbe d’indécrottable marxiste. »
- Zemmour, traître à sa race, préfère les nordiques
Nous on sait ça par cœur, mais c’est bon de rappeler les fondamentaux dans la presse mainstream, en l’occurrence Le Figaro du 21 juin 2019.
Riton finit sur une note pessimiste, comme toujours :
« Le pire est que ça marche ! Le public vient nombreux, les audiences des télévisions sont au rendez-vous, les chaînes et les annonceurs se frottent les mains. Le bonheur consumériste est généreusement partagé. La machine de propagande qui réunit le marché et le progressisme sociétal a encore montré sa redoutable efficacité. La prochaine fois, il faudra organiser une Coupe du monde de football gay, comme il y a déjà les Gay Games. Comme une leçon de choses au service d’un totalitarisme doux. De quoi achever les ultimes espoirs de ceux qui voulaient croire encore à un libéralisme conservateur qui respecterait les traditions et les enracinements. »
La création de nouveaux marchés, voilà la clé. Le capitalisme, ou le néolibéralisme, a ce génie de la duplication des marchés. Là où on ne voit que saturation, surproduction, en un mot crise, lui va te sortir un créneau inattendu pour écouler la marchandise. Et s’il ne trouve pas ? Eh bien c’est la guerre : on dégomme tout, on jure qu’on ne recommencera pas et on reconstruit.
Allons plus loin que Riton : après le Mondial gay, le Mondial trans, et pourquoi pas mixte, des hommes qui jouent contre des femmes mais avec handicap, du style 10 buts d’avance pour les meufs ou des cages de hand, sinon un arbitrage ultraféministe, on pense aux sorcières Angot ou Haas au sifflet. Tout est possible, la Marchandise a une imagination sans limites.
La chèvre aboie, le car à vannes passe
En vérité, les jeux du cirque, nous n’en sommes qu’aux débuts, aux balbutiements. On aura des matches avec des gays à poil, des pénos sifflés pour des « olives » (doigt dans le fion de l’adversaire), des obèses – non à la grossophobie – qui vont mettre un quart d’heure à remonter le terrain, avec des joueurs à terre les pattes en l’air qui ne pourront plus se relever, des obèses gays unijambistes, allons-y gaiement, des spectacles truffés d’intermèdes musicaux avec les pires chanteurs du monde, par exemple Bruel.
Ce bon vieux Patrick – le chevroteur pour adolescentes a fêté ses 60 berges le 14 mai ! – a chanté comme une chèvre lors de la Chanson de l’année à Nîmes. Regardez les commentaires et la tronche de la chanteuse, atterrée, c’est encore plus drôle que le massacre bruélien accompagné de sa guitare en playback défectueux :
Son duo masculin ne vaut guère mieux, ou comment se planter lamentablement sur une chanson déjà lamentable :
Ne soyons pas vaches, Patrick aime le foot, donc il ne peut pas être complètement mauvais, on va pas l’accabler, et en plus on n’a plus un fifrelin : les associations nous ont tout pris ! On espère que cette extorsion ne nous fera pas tomber pour... antisémitisme ! Ce serait la double peine !
Pour revenir au foot, le vrai ce coup-ci, Neymar est tenté de lâcher le PSG contre Coutinho et un chèque de 100 bâtons de Barcelone, et vous savez qui est à la manœuvre ? Ce bon vieux Pini Zahavi ! Notre ami israélien qui fait les cotes, les décotes et les plus-values dans le monde du ballon rond ! Pour ceux qui ont raté les articles précédents sur le football profond (c’est bon ça, coco), voici un résumé du bonhomme :
Du côté des nanas, c’est pas encore la pluie d’or, les mercos et les pouffes à Miami. La Brésilienne Marta en a fait un axe d’attaque et du côté de la base, ça commence à grogner aussi :
Et maintenant ? Quoi « maintenant » ? On a mis du sport, du sexe, du foot, du fric, de la politique, du capitalisme, de la marchandise (c’est Cousin qui va être content), du sionisme, on a mis le paquet, on est au max ! Pour avoir mieux il faut nous doper, et vous savez comment. On n’est pas des putes mais on a le droit de manger !