Le réseau social s’est engagé à communiquer les adresses IP demandées par la justice quand elles sont liées à des contenus haineux. Une exception française.
Vu la pauvreté des impôts que la multinationale de la surveillance paye en France – un cadeau de Macron à Zuckerberg – et cette délation scandaleuse qui rend l’entreprise complice du pouvoir profond français, les cerveaux malades vont tout de suite imaginer qu’il y a eu un deal entre une présidence qui fait la chasse aux dissidents – comprendre les Français lucides – et le réseau mondial qui fait des fiches sur tout le monde pour le compte du renseignement américain. Du big data politique, en somme.
Maintenant qu’on sait que ce réseau social n’est qu’une entreprise de pompage d’infos et de délation politique, on voit aussi à qui profite le crime : toujours les mêmes, ceux qui crient à la haine... des autres. Il y a une parabole, celle de la paille et de la poutre, pour ceux qui ne voient que de la haine chez les autres. Qu’ils nettoient d’abord leur œil !
Afin d’identifier les auteurs de contenus haineux en ligne, Facebook va désormais collaborer avec la justice. Jusque-là, le réseau social américain aidait notamment pour les cas liés à l’apologie du terrorisme ou à des contenus à caractère pédo-pornographiques. Mais, le réseau social américain a pris l’engagement de communiquer les adresses IP des internautes tenant des propos haineux sur sa plateforme, a indiqué mardi à l’AFP un membre de l’entourage de Cédric O, le secrétaire d’État français au Numérique. « Facebook s’est engagé à fournir les adresses IP que lui demandera la justice », lorsque ces adresses seront utilisées pour diffuser « un certain nombre de contenus haineux » comme « l’homophobie, le racisme et l’antisémitisme », a indiqué cette source. L’adresse IP permet d’identifier et localiser l’ordinateur utilisé par un internaute.
Cet engagement pris par Facebook « ne concerne que la France », a-t-on précisé de même source. Joint par l’Agence France-Presse, Facebook n’a pas souhaité commenter immédiatement l’annonce gouvernementale française. Mais le géant américain est engagé depuis l’année dernière dans une collaboration avec le gouvernement français pour mieux prévenir la diffusion de contenus haineux sur Internet. Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, et le président, Emmanuel Macron, se sont rencontrés en mai à l’Élysée pour discuter des moyens de lutter contre les contenus haineux sur Internet.
Loi contre la « cyber-haine »
Par rapport à la situation existante, la justice française n’aurait plus besoin pour obtenir ces informations de passer par une longue procédure judiciaire transatlantique, qui implique la justice américaine. Il s’agit de « simplifier » et « d’aller plus vite », d’une manière semblable à ce qui s’est déjà fait sur les contenus terroristes et pédo-pornographiques, a indiqué cette source.
De leur côté, le gouvernement français et sa majorité cherchent depuis plusieurs mois à faire évoluer le cadre juridique et réglementaire sur les contenus diffusés en ligne. L’Assemblée nationale s’apprête à examiner une proposition de loi contre la « cyber-haine », qui prévoit notamment d’obliger les plateformes sur Internet à retirer sous 24 heures des contenus « manifestement illicites » en raison de la référence à la « race, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle ou le handicap ».
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Outre cette proposition de loi, le ministre de la Justice française, Nicole Belloubet, a annoncé sa volonté d’améliorer l’efficacité de la justice pénale face aux propagateurs de haine en ligne.
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