Egalité et Réconciliation
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Confusion antisionisme / antisémitisme : bientôt une loi pour interdire la critique d’Israël ?

On regrettera les précautions liminaires (mais obligatoires) à l’analyse

 

La liberté d’expression en question

 






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43 Commentaires

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  • #3438646
    Le 15 octobre à 13:38 par Névroses intellectuelles
    Confusion antisionisme / antisémitisme : bientôt une loi pour interdire la (...)

    Hallucinant
    DZ Mafia en « conférence de presse »
    Maintenant les racailles donnent des conférences de presse comme en Colombie ou au Mexique.
    Mais que fout l’État les flics, l’armée...
    Quelle mascarade
    Et après ça légifére sur l’antisionisme , c’est une blague

     

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  • Donc les juifs qui critiquent la politique de l’Etat d’Israël sont antisémites.
    Je souhaite bien du plaisir aux juges pour l’application de cette loi encore plus idiote que les précédentes

     

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  • On a le droit d’avoir la haine de la France, mais pas la haine d’Israël. Dans quel pays vivons-nous ?

     

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  • #3438686

    On s’en fout. Respirer, dormir, regarder, éternuer, manger, déféquer, se gratter, réfléchir, chanter, rire, pleurer, changer de vêtements, critiquer, objecter et contredire, sont des droits supra-constitutionnels : ces activités ne relèvent pas de la jurisprudence ni de la règle de droit, mais du droit naturel sur lequel l’État ne peut légiférer.

    Pragmatisme : Impossible de bâillonner un citoyen et d’appliquer à ses droits des restrictions incompatibles avec le fait d’exister. Nul ne peut exister sans pensée ; le monument de la pensée française René Descartes a énoncé cette évidence dans l’apophtegme le plus incontestable de la raison philosophique : cogito, ergo sum.

    Attendu qu’il n’y a pas d’humanité sans pensée, pas de pensée sans réflexion, pas de réflexion sans tension dialectique, et pas de tension dialectique qui ne découle sur une opinion, laquelle implique l’existence de versions conflictuelles, il est impossible de légiférer sur la critique, en tant qu’elle est consubstantielle à l’activité cérébrale humaine.

    Si Israël ne veut plus être critiquée, 2 options simples s’offrent à elle : cesser d’être critiquable. Devenir imperméable à la critique légitime que son ignominie provoque.

    Ce petit député zélé espère t-il aussi interdire un jour la critique culinaire ? Le guide Michelin claque déjà du fessier, à l’idée d’écrire que tout il est bon et qu’on a léché l’assiette dans chaque boui-boui.

    Conclusion : La critique étant indissociablement corrélée au mécanisme de la formation des idées et de la parole dans le cerveau humain, il est en pratique impossible de contraindre ou restreindre la critique sans attenter à la nature des transmissions neurologiques.
    Cette proposition de loi à la con est anti-cartésienne, donc par essence anti-française : quelle honte qu’elle émane de la représentation nationale française ! Si ce député obtient ce qu’il veut, il faudra déréférencer Le Discours de la méthode de la BNF, débaptiser tous les établissements scolaires et rues Descartes et surtout, interdire les dessins sur Mahomet, qui ulcèrent les musulmans. La critique politique s’applique à tous ou à personne.

    Ramification dangereuse : De surcroît, contrarier l’activité naturelle et culturelle qu’est la critique, conduirait les individus à redéployer dans l’action violente, leur agressivité rhétorique nouvellement criminalisée au bénéfice de quelques uns. La loi a t-elle vocation à faire société ou à cajoler des susceptibilités ?

     

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  • Ce député bon à rien, est prêt à tout pour servir de caniche au lobby sioniste. Rappel les sémites sont les palestiniens, les juifs ne sont pas sémites, ils arrivent d’Europe en grande majorité.
    " Ce n’est jamais dans l’anarchie que naissent les tyrans. Vous ne les voyez s’élever qu’à l’ombre des lois ou s’autoriser d’elles" Marquis de Sade

     

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  • #3438882

    Trois mesures pénales sont proposées :
    - Punir d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront contesté l’existence de l’État d’Israël : Absolument. Depuis 1967, Israël n’a de cesse de critiquer, contester, et étendre ses frontières, en réalisant des expropriations et en établissant des colonies en territoire de Palestine. Les Israéliens étant les premiers insatisfaits à contester les modalités d’existence de leur État, ils doivent être punis.

    - Deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende pour injure commise envers l’État d’Israël : Absolument. La proclamation officielle de l’établissement de l’État d’Israël lue par Ben Gourion, le vendredi 14 mai 1948, affirme : « Nous offrons la paix et l’amitié à tous les États voisins et à leurs peuples et les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun. L’État d’Israël est prêt à donner sa pleine participation au progrès pacifique et à la reconstitution du Moyen-Orient. » Or, les actions disproportionnées de Netanyahou enfreignent et insultent le serment de l’État d’Israël. Cet individu mérite donc 2 ans de prison et 75 000€ d’amendes.

    - Cinq ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende pour ceux qui auront directement provoqué à la haine ou à la violence à l’égard de l’État d’Israël : Absolument. En embarquant ses citoyens dans des représailles sans fin qui provoquent contre eux des condamnations des instances internationales et du ressentiment, Netanyahou provoque à la haine contre les siens. Il mérite donc 5 ans d’emprisonnement et 100 000 boules d’amendes.

    - Queue de poisson : La Cour Pénale Internationale et la Cour Internationale de Justice comptent chacune un Français siégeant parmi ses membres éminents. Or, la CPI et la CIJ ont condamné l’action militaire sioniste. Donc la France ne peut promulguer de loi criminalisant la critique du sionisme, sans porter atteinte à son propre rôle dans la dénonciation internationale des dérives du sionisme. Cette loi à la con obligerait l’État français à récuser sa participation à toute institution susceptible de critiquer le sionisme.

    - Conclusion : La loi doit cibler les auteurs des crimes et infractions, pas en rendre responsables les Français charitables qui s’indignent. Le sionisme est une idéologie : il est critiquable. Le sémitisme est une condition ethno-confessionnelle : il ne fait l’objet d’aucune critique essentialiste. Passer de Talleyrand à le Rudulier est une punition suffisante.

     

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  • le gouvernement devrait proposer un référendum pour demander aux français , si " ils veulent que les sionistes et Israël bénéficient de protections juridique et physique spéciales aux frais de la nation ?"

    en démocratie on ne doit pas s’ interdire les questions qui engage la faillite morale et financière de la collectivité..
    parce demain , lorsque le vent de la guerre et du suprématisme sera retombé , il sera demandé à beaucoup , juif ou pas , de prouver qu’ ils ne sont pas sionistes et qu’ ils ne l’ étaient pas au moment des faits.. éternel recommencement , retournement de l’ histoire .

     

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  • Cette loi ne sera pas votée car ils ont employé le mauvais terme, le terme exact est ’’Antisionisme’’.

     

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  • Solution façon quenelle : se convertir au judaïsme avant de critiquer le sionisme !

     

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  • #3445330

    En quoi cela va aider nos concitoyens juifs de mettre en prison pendant un an une personne qui ne reconnait pas la légitimité d’Israël ?

    Il faut que l’on m’explique, à part faire monter justement l’antisémitisme cad faire penser aux citoyens que les juifs ont des lois d’exceptions pour eux et qu’ils dirigent la barque nationale.

    Je ne vois pas le rapport avec nos coreligionnaires juifs, sauf à ce que dans tout débat entre un pro ou anti Israël cela permettra à tout pro Israël sans arguments de gagner le débat !!!

    En fait c’est d’une hypocrisie ignoble car prétextant cette idée cela ne sert qu’à embastiller les personnes qui ne veulent pas que leur pays cautionne le nettoyage ethnique de la Palestine et le tout en fin de compte sur le dos de nos compatriotes juifs dont certains sont justes sur ce conflit et méritent le respect.

     

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