« Pour Jérémie Gauthier, sociologue spécialiste de la police, le manque de diversité chez les cadres de la police est bien réel, tandis que les agents de terrain, avec les adjoints de sécurité, ont su intégrer en priorité des jeunes des quartiers sensibles. “La diversification ethnique des services de police, qui avait été voulue à la fin des années 90 par Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur, s’est faite principalement par le bas, c’est-à-dire la police visible qui est dans la rue, nous explique-t-il. Or cette volonté n’a jamais été formulée au niveau des échelons de commandement.” » (France Info)
No comment. Bienvenue en France 2020, le service public audiovisuel racialiste vous salut bien !
Non mais quelle honte ce reportage, mais vraiment quelle honte.
Le journaliste estime qu’il y a trop de blancs chez les commissaires en France.
On vit chez les fous. https://t.co/GZ6EsETUF3— PierreGT (@Pierre_GTIL) July 1, 2020
Et pour ceux qui sont tombés du mauvais côté de la fracture numérique :
Bravo à Julien Nény, le journaliste racialiste ! Son profil Twitter nous apprend qu’il est donc journaliste à France2tv, ex-reporter politique à i>Télé, qu est issu du Centre de déformation des journalistes CFJ Paris et que ses dadas sont la politique, l’histoire, Star Wars, le tennis et le hip-hop. On tient là un vrai petit soldat de la propagande !
Heureusement, tout le monde n’est pas aussi racialiste que le Nény :
Ce manque criant de diversité pic.twitter.com/7YAHUtewIe
— (@LordTorenn) July 1, 2020
Notre analyse
L’antiracisme est bien un racisme antifrançais. Les médias mainstream ont incorporé l’idée que la France, les Blancs, le catholicisme, c’était mal, injuste, criminel. Cependant, cela n’augmente pas le nombre de commissaires de couleur. On va donc avoir droit à un quota de discriminés positifs (les discripos, comme il y a les séropos) à l’image de Sciences Po qui en accepte 160 par an venus des quartiers. Quitte à les lâcher quelques années plus tard dans la nature, car ce sont les réseaux qui font tout chez nous.
Du coup, la fameuse égalité républicaine en prend un coup dans l’aile : certains vont être avantagés grâce à leur couleur de peau et les Blancs clairement discriminés. On le sait, aux États-Unis, des étudiants de couleur blanche (bordel, ce qu’il faut pas écrire à cause des gauchos antiracistes soumis à la Banque) font des procès aux universités qui prennent des Noirs avec des dossiers moins bons à leur place.
« Un groupe d’étudiants américains d’origine asiatique, soutenu par l’administration Trump, pourrait bien mettre un terme à l’une des mesures phares des luttes pour les droits civiques instaurées dans les années 1960. La discrimination positive (affirmative action), instituée en 1961 par le président Kennedy pour favoriser l’accès des Afro-Américains aux universités, est défiée par plusieurs jeunes, eux-mêmes membres d’une “minorité raciale” (les Américains d’origine asiatique représentent moins de 6 % de la population), emmenés par l’association conservatrice blanche Students for Fair Admissions.
En novembre 2014, ils déposaient plainte contre Harvard, estimant que les critères de choix de cette prestigieuse université les désavantageaient par rapport aux Noirs et aux Hispaniques. Selon eux, un étudiant américain d’origine asiatique ou blanc doit afficher de bien meilleurs résultats qu’un Afro-Américain pour être admis dans une université sélective, comme l’est Harvard, qui n’accepte que 5 % des candidatures reçues. Une donnée étayée par de nombreux exemples d’étudiants brillants, et pourtant recalés. » (Le Monde)
Chez nous, grâce à Richard Descoings, le directeur homosexuel de l’IEP Paris, mort tragiquement à New York dans des circonstances étranges, on sait que 160 Blancs vont perdre leur place parmi les 6000 heureux élus chaque année à l’IEP Paris. Mais il faut ajouter autre chose : le principe des entrées sur dossier à Sciences Po est opaque, il n’y a pas de classement comme dans d’autres établissements universitaires avec listes d’attente et compagnie, du coup on peut faire entrer qui on veut sans avoir à se justifier, même si l’école argue que les dossiers sont scrutés un par un par des profs sérieux. On pense à des fils de ministres, des rejetonsde people, à des jeunes loups lancés par Attali... Les voies de l’admission doivent rester impénétrables.
Il n’y a plus grand-chose d’excellent ni de républicain à l’arrivée, c’est la foire à la préférence sociale et raciale, car ce sont les deux bouts de la société qui en profitent au détriment du ventre mou, cette fameuse classe moyenne de plus en plus oubliée par nos régimes libéraux successifs. Quelques colorés pour faire antiraciste, plus des fils et filles de placés par les réseaux de leurs puissants parents, avec des clones de la propagande politico-économique au milieu, c’est ça, Sciences Po ! Où l’on voit que l’antiracisme de surface cache un racialisme de classe, c’est-à-dire un racisme social.
Et après on s’étonne que le niveau de nos journalistes et de nos politiques baisse...