Je viens de commencer depuis début juillet, le deuxième ouvrage de Mauro Biglino, « Le Dieu de la Bible vient des Étoiles - De la traduction littérale des codex hébraïques initiaux ».

Spécialiste de langues anciennes et de l’Histoire des religions pour le compte des Editions San Paolo, l’éditeur de prédilection du Vatican. À partir du moment où il commencé à publier des ouvrages à propos de ses étonnantes découvertes, nées de trente ans d’analyse des textes sacrés [dénommés] judéo-chrétiens, le Vatican a mis fin à sa coopération ...

Mauro Biglino balaie mille ans d’interprétations diverses des textes de l’Ancien Testament. Son point de vue de linguiste chevronné, lui donne une certaine autorité pour résolument rejoindre des auteurs comme Erich von Däniken, Zecharia Sitchin, Anton Parks ainsi que quelques autres pour émettre des hypothèses très documentées.

J’ai repris un court passage de Ancien Testament de Dhorme (La Pléïade), avec l’éclairage de cet auteur, le dialogue entre Yahvé, le Gouverneur d’une province avec Moïse, chef d’une tribu, s’il doit s’en remettre aux seuls conseils de Yahvé un jaloux, exigeant ou, aux autres gouverneurs d’autres Elohim comme lui, plutôt pacifiques, courageux et pas du tout caractériel. Tiens, tiens ! :)

L’aspect spirituel est totalement absent des intentions des Elohim, chargés d’apporter la civilisation, semble-t-il dont ce Yahvé (un parmi les Elohim) qui semble – déjà un dissident, cruel un rebelle désirant tout pour lui, à savoir un tyran.

Il veut conserver ses prérogatives, ses pouvoirs de conquête sur les tribus qu’il réussit à dominer. Ils punit sévèrement les autochtones qui vont voir ailleurs d’autres Elohim.

Ces faux débats tournent en rond depuis des siècles. Ils nous enlisent. Une impasse pour tenter, malgré tout, de faire surgir d’un Texte complexe, des réponses qui ne viennent jamais et pour cause : la vérité, mon cher Watson, est bien plus simple, concrète, réaliste.

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Passionnant ""l’exactitude"" quand même :)

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Timmerman s’est donné beaucoup de mal pour montrer que l’ancien testament était un recueil d’histoires et de légendes.

Il aurait pu gagner du temps en remarquant que aucun nom réel de pharaon n’est donné dans la bible. Pourtant, des gens qui ont soit disant vécu pendant des siècles sous les pharaons auraient dus connaître les noms égyptiens des pharaons.

Mais comme a l’époque de la création de la bible, ils ne savaient pas lire les hiéroglyphes, ils n’ont pas pu utiliser les vrais noms des pharaons.

Et grâce à Champollion nous pouvons maintenant connaître les vrais noms égyptiens des pharaons et remarquer que la Bible n’en donne aucun.

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J’ai attentivement écouté et réécouté le passage entre 18:36 et 19:14 qui me parait au centre du problème concernant la valeur de l’Ancien Testament.
Pourquoi l’annonce de la venue d’un Messie par les prophètes devrait-elle être interprétée de façon univoque comme l’annonce de la venue de Jésus-Christ ?
On peut légitimement supposer que les prophètes ne pensaient sûrement pas à une personne comme JC dans leurs prédictions mais bien plutôt à une espèce de judéo-terminator qui détruirait tous les empires qui leur étaient hostiles (Perse, Babylone, Egypte et.. last but not least, Rome qui était encore au berceau à l’époque)

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Si les conclusions de cet exposé sont excellentes, le début semble démontrer hélas le présupposé devenu décidément classique présentant Yahvé comme un dieu tribal sanguinaire face à un dieu El relativement tranquille...
Il faut quand même accepter de voir que le but divin de la conquête de Canaan consistait à chasser les Baal issus de El/Bel et leur abominable fausse religion demandant entre autre l’holocauste des enfants par leurs parents (cf l’histoire des 1ers nés sacrifiés avec Abraham l’initiateur historique de leur remplacement par un animal) : même le Lévitique (18 21) et le Deutéronome (18 10) en parlent, ainsi que la plupart des prophètes de façon horrifiée : Isaïe (57 9), Jérémie ("ils ont construit le haut lieu de Tophet dans la vallée de Ben-Hinnom pour brûler leurs fils et leurs filles, ce que je n’avais point prescrit, à quoi je n’avais jamais songé", 7 31), Ézéchiel (16 21) etc.
Le problème est que l’on ne peut chasser une coutume trop bien ancrée et somme toute facile sans en détruire finalement les peuples qui y adhèrent... or si l’histoire biblique ne nous dit pas les avertissements qui ont pu être adressés par Dieu à leurs prophètes (quel que soit son Nom aussi bien que dans le cœur des individus d’ailleurs), elle est bien emplie de Sa patience et des innombrables tentatives de redressement adressées aux Hébreux sur plus d’un millénaire. Et il ne s’agit pas du tout d’une élection concernant un peuple et excluant les autres, puisqu’elle va inclure conditionnellement par la suite les Gentils comme les Juifs, autrement dit l’élection n’est pas impérative mais hypothétique, fonction non de ce qu’un peuple est, mais de ce qu’il fait. Terrible erreur d’interprétation dont on apprécie les épouvantables conséquences depuis l’A.T. jusqu’à nos jours ! Et de cette confusion, on peut dire que Yahvé fait les frais, parce qu’on ne distingue toujours pas mieux la relation de certains faits - de leur interprétation.
Du reste, pourquoi donc Jésus se réclame-t-il obéissant "au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob" , et dit-il qu’il n’est pas venu pour abolir mais pour accomplir ? N’est-ce pas parce que l’amour du prochain et le respect de l’étranger étaient déjà contenus dans l’Exode (22 21) et le Lévitique(19 18) ? Et ces Écritures issues de la tradition de Lévy (par Moïse) et Juda, les 2ème et 3ème fils de Jacob, sont celles dont les Prophètes acclameront par la suite Yahvé Sabaot.

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