Il a été refoulé à la frontière entre la Jordanie et la Cisjordanie occupée par les autorités israéliennes. Le maire communiste de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) s’est vu interdire, lundi 17 avril, l’entrée en Israël en raison de son soutien au boycott de ce pays, a annoncé le gouvernement israélien.
Patrice Leclerc a réagi en dénonçant une « humiliation » et l’« arbitraire intolérable » pratiqué selon lui par l’État hébreu envers « ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État libre et indépendant ». « Il a été décidé de ne pas l’autoriser à se rendre en Israël » car « il s’agit de quelqu’un qui soutient le BDS », le mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions contre Israël, ont annoncé les ministères de l’Intérieur et des Affaires stratégiques israéliens.
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« Cette situation marque un raidissement de la position de l’État d’Israël à l’égard de celles et ceux qui agissent pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État libre et indépendant. Cette situation d’arbitraire est intolérable », a-t-il [Patrice Leclerc] dénoncé. « La France, et particulièrement le président Macron, doivent refuser cette humiliation constante à l’égard de citoyens français interdits d’entrer en Palestine. Devant le refus d’Israël de respecter les différentes résolutions de l’ONU, la France doit reconnaître officiellement l’État de Palestine », a-t-il conclu.