Cérémonie d’ouverture totalement hors sujet. Le sujet était l’olympisme, le dépassement de soi et aussi de ses haines et de ses partispris par l’exercice physique au cours d’un célébration abolissant toute inimitié entre les cités participantes le temps de son déroulement. Je me souviens de cette époque où l’école française faisait encore envie : une composition hors sujet était beaucoup plus sévèrement notée et proche de zéro qu’une même compo de rédaction française répondant de manière fausse ou méchante à la question. À aucun moment de la cérémonie il n’a été fait simple mention des principes olympistes de Pierre de Coubertin ni d’aucune manière parisienne particulière de les interpréter : citius, altius, fortius, communius (toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus brave, toujours plus pour le seul bien commun).
Il n’y a été question que des causes de la diversité sexuelle, de la trans-identité, du droit au blasphème, du métissage posé en tant que bien en soi, de l’amour à oser des rondes et des drag-queen laissant aller leur bedaine au gré de leurs appétits, des valeurs woke qui auraient fait le plus grincer des dents Coubertin. Aucun, mais aucun rapport avec le sujet : ils n’ont même pas cherché a justifier leur présence en début d’olympiade en mentionnant les amours d’homme à éphèbe de l’antiquité ou les Gémeaux Castor et Pollux, comme si le programme principal était sans importance pour ces publicitaires s’étant emparé par coup d’état macronien de l’espace de télédiffusion mondiale pour le privatiser. C’est comme l’irruption d’un vaste spot publicitaire pour le plan Kalergi à la place de ce qu’aurait dû être l’inauguration, avec en prime-surprise une gifle envers Jésus en tant que fraise suprême du gâteau de merde.
On devine cependant que cet appel à Satan fait à la manière de celui du groupe anglo-canadien Eagles of Death Metal au Bataclan est une invitation faite en fait à un auteur d’attentat sous faux drapeau des plus horribles comme au Bataclan mais en format autrement géant, en format de nature à jusfifier le début d’une guerre mondiale pour Israël contre la Palestine.
Il n’est toutefois pas trop tard pour déposer des plaintes sévères suite auquelles le CIO s’engagerait à prohiber toute manifestation de sujet non strictement olympique pendant toute la tenue des jeux comme toute récupération politique, religieuse ou idéologique autre qu’eût signée Coubertin. On est allé bien plus loin dans la trahison qu’à Berlin 1936.
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