Et voilà, comme prévu, c’est patate boomerang pour Bayrou, le larbin de l’oligarchie qui veut faire payer les travailleurs français pour les vols massifs de ses maîtres dans le trésor de la nation.

Tiré par les cheveux, traîné par les pieds, battu comme plâtre pour faire le sale boulot, le Premier ministre, dans un discours tremblant de masochiste ultime surpayé, a joué les fusibles pour la colère sociale, le peuple ayant bien compris qu’on était en train de l’escroquer.

Tous les larbins qui défilent sur Télépute pour faire avaler la pilule du braquage se font défoncer sur les réseaux sociaux, et c’est justice : la pilule ne passe plus. Il y a toujours un moment où ça craque, et ce moment est arrivé.

Même Thierry Breton, membre de l’euroligarchie, commence à jouer les repentis en dévoilant la stratégie du combo marchés-gouvernement. Lui, on sent qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’il balance ses ex-potes.

Ce sont les LFI qui ont tiré les premiers, car comme le reconnaît à contrecœur le néolib Bouzou, ce sont les seuls qui travaillent. Les autres sont des rigolos.

On a vu Bompard, Porcher, Clouet, clouer au pilori les chroniqueurs propagandistes qui n’ont pas reçu l’argumentaire suffisant pour résister aux attaques de la gauche sociale. C’est un massacre en rase campagne auquel nous assistons.

Même à droite (de la droite), on profite du coin enfoncé par la gauche pour enfoncer les macronistes. C’est Sarah qui fait le job, sans oublier de remplacer le CAC 40 par les immigrés, sinon où allons-nous, ma bonne dame...

Reconquête ! a pris du gros argent sur les marchés pour décrocher 7 % au RN aux dernières élections truquées, c’est pas pour aller ensuite cracher sur les grands donateurs, voyons.

Déjà, ici et là, on parle du retour des Gilets jaunes. La révolte de rue est une chose, romantique mais vouée à l’échec, surtout quand elle est désorganisée. La révolte des urnes est sous contrôle, mais il est en une qui inquiète le gouvernement des larbins : c’est la révolte fiscale. Crier « ouh ouh » au passage du petit prince des ténèbres, c’est bien, mais il s’en fout : c’est pas ça qui va générer un regime change. Attention, un vrai RC, pas un remplacement par un autre larbin du type Édouard Philippe, qui suscite un engouement très limité dans la populace.

Un suicide français

Non, la vraie crainte, avant celle de l’émeute proprement dite, le dernier cran avant la fin (du régime), c’est la révolte fiscale, l’argent qui ne remonte plus. C’est pourquoi le régime de Paris commence à forcer les porte-monnaies (via l’impôt) et l’épargne. L’abaissement des taux d’intérêt des livrets est là pour pousser les gueux à sortir leur pognon de sous les matelas et à le dépenser, histoire de faire de la TVA, une TVA qui risque de monter, comme le dit Breton.

Et nous revoilà cinquante ans en arrière, en 1972, quand Gérard Nicoud levait une armée d’artisans et de commerçants contre le régime racketteur de ce qui n’était pas encore Bercy. En 76, il accuse les contrôleurs du fisc de pousser les petits patrons en difficulté au suicide (cliquez pour voir)... Aujourd’hui, c’est à Bercy qu’on se suicide.

Heureusement, il reste la guerre contre la Russie, donc la guerre mondiale, pour remettre le couvercle sur la marmite française. Mais la course de vitesse est engagée, pour le pouvoir, et il n’y aura qu’un gagnant. C’est la guerre ou la révolution. Ou les deux, comme en 17 !

Quelque chose nous dit que les survivalistes, ces rigolos paranoïaques, vont être pris un peu plus au sérieux par le reste de la population...