Amélie, qui a l’air de sortir du couvent des oiseaux, sort plutôt du couvent des oisives, car elle n’a « travaillé » que comme lobbyiste chez Axa avant d’épouser la carrière politique, tout en épousant un gars du Boston Consulting Group, qui s’occupera justement de la campagne 2016 de Macron. C’est une technocrate pure et dure de l’oligarchie.
À l’occasion des annonces de Bayrou sur le racket des Français (moins 43 milliards), elle fait une sortie qui confirme sa déconnection totale d’avec le populo. Elle n’ose pas dire austérité et encore moins racket, elle parle de « plan budgétaire ». On apprend à mentir proprement à HEC.
Avant d’écouter la perruche perchée dans l’arnacosphère, petit tour dans la tête des écoliers de commerce, pour comprendre comment Amélie peut dire ce qu’elle va dire.
je vais MOURIR c’est exactement ça les étudiants en école de commerce pic.twitter.com/7cJuNKzgsE
— Youbi (@nawellfkd) July 14, 2025
On peut maintenant décrypter le jargon d’Amélie, avec Barbara Butch à la traduc.
« Ce n’est pas qu’un plan budgétaire, c’est un contrat avec les Français, un contrat de réforme et d’action, un contrat assez simple : on réduit le déficit, on travaille tous un peu plus nombreux et un peu plus pour créer plus de richesses, et on redonne ainsi à notre pays la capacité d’investir dans son avenir, dans ses priorités, dans ce qui comptera pour nous et pour nos enfants demain. Et c’est un contrat je pense que tous les Français peuvent comprendre et voir comme équilibré pour qu’on puisse continuer à les protéger et à améliorer le quotidien. »
Dixit la catho qui a grenouillé dans la parasitosphère du lobbying politico-bancaire avant d’être pistonnée chez les macronards.
Montchalin nous dit que le budget de la honte de Bayrou est un contrat avec les Français qui n’ont même pas voté pour eux, que c’est un effort équitable alors qu’il exclut les riches et qu’on n’a pas le choix alors qu’on a plein d’autres solutions évidentes
Rien ne va
Cassez-vous pic.twitter.com/Va7ItHqJzM— Marcel (@realmarcel1) July 16, 2025
L’épouvantail et le leurre (fable)
Pour les adeptes de la grande manipulation des masses, la technique des Bayrou et autres Montchalin a un nom : la charte de Biderman. Il s’agit d’une méthode de coercition et de manipulation, voire de torture mentale.

Cette manipulation psychologique a été appliquée lors des annonces de Bayrou. Elle est développée dans ce tweet :
Bref encore de la manipulation psychologique ! alors que vient il de faire en clair pour que vous compreniez bien ! Je vous détaille le fonctionnement
c’est ni plus ni moins qu’une technique de manipulation classique : « l’épouvantail et le leurre »
Quand François Bayrou… https://t.co/Znwy5vodtQ
— (@tatiann69922625) July 15, 2025
Un lecteur rappelle qu’une proposition – ici les deux jours fériés qui sautent – considérée comme inacceptable la première fois, à force d’être reproposée, finit par être acceptée. Libération a embrayé dans la manip :

L’idée est de focaliser médias et opinion sur ces fameux deux jours, en abandonner éventuellement un ou les deux, pour laisser passer le reste de l’armée ennemie derrière la polémique, pendant que tout le monde regarde ailleurs. Et le reste de l’armée pèse évidemment beaucoup plus que ces deux jours.
On appelle ça du nudging, un truc importé par McKinsey et utilisé avec succès pendant la tyrannie covidiste : le coup du distanciel, le coup du confinement, le coup du masque, le coup du vaccin, le coup de l’argent gratuit... Et ensuite paf, la mégadette, le remboursement brutal, l’inflation à deux chiffres, la TVA qui rentre, la paupérisation accélérée, les TPE qui disparaissent.
Pendant que le taux d’intérêt du livret A passe de 2,4 à 1,7 %, soit un taux très inférieur à l’inflation, ce qui signifie que l’épargne des Français est captée en douce, les Parisiens font la queue pour se baigner dans les égouts.
PARIS - BAIGNADE DANS LA SEINE.
4h00 de queue pour aller se baigner dans des égouts. Voici qui démontre le niveau d'abrutissement de certains ! Et ils sont nombreux... pic.twitter.com/rILRrlkjCD— Pascal Laurent (@Pascal_Laurent_) July 14, 2025
Comment la Banque de France de Galhau justifie-t-elle ce vol ? C’est France Info qui nous donne la clé, tenez-vous bien :
L’institution s’appuie sur le faible niveau d’inflation au premier semestre pour justifier cette proposition. « La fixation du taux du Livret A à 1,7 % continuera donc à protéger le pouvoir d’achat de ses détenteurs », affirme la Banque de France dans un communiqué.
Tiens, « protéger », un mot employé par la Montchalin. Un, ils mentent sur le taux d’inflation réel ; deux, ils piquent l’épargne des Français qui croient encore au discours de l’oligarchie. Mais on a trouvé encore mieux que la Banque de France et Galhau : Bercy.
Le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), mieux rémunéré mais réservé aux ménages modestes, passera quant à lui de 3,5 % à 2,7 %. « Avec ces nouveaux taux, nous protégeons l’épargne des Français », assure Bercy dans un communiqué.
Protéger prend ici tout son sens orwellien. Ne sont-ils pas merveilleux d’inventivité, nos racketteurs ?
La vraie dépense publique : l’aide aux grandes entreprises
« Gérer en bon père de famille », c’était ça ?
Dépenser des milliards pour engraisser des boîtes qui paient pas d’impôts, pendant que pauvreté et inégalités flambent ?Merci les Mozart de la rigueur budgétaire…
Il y a des révolutions qui se perdentPorcher via le média pic.twitter.com/shfj2n4BZS
— Dubd (@dany_dubd) July 16, 2025