La dictature orwellienne de la pensée est en marche avec le gouvernement Macron. Un pas de plus a été franchi hier soir [le 13 février 2019] lors de la remise du prix Ilan Halimi à l’hôtel de Matignon, une récompense destinée à récompenser des initiatives de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Le Premier ministre, Édouard Philippe, a profité de cet événement pour annoncer hier soir, une future loi destinée à réguler les contenus sur les réseaux sociaux afin de combattre « l’antisémitisme » « sur tous les fronts, y compris celui d’Internet et des réseaux sociaux. L’État de droit a vocation à s’appliquer partout ». Il a assuré travailler à des états généraux du numérique en vue d’une révision avant l’été de la loi de 2004 pour la confiance en l’économie numérique, afin de mieux répondre à ces problématiques.
Toujours à propos de la haine en ligne, Édouard Philippe a dit sa volonté que s’engage « une réflexion sur une fermeture rapide des sites » sur lesquels prolifèrent les propos haineux. « Mais le combat éternel, c’est celui de l’éducation », a insisté le locataire de Matignon.
Édouard Philippe annonce une loi pour réguler les contenus sur les réseaux sociaux avant l'été pic.twitter.com/mvNhJxJadW
— BFMTV (@BFMTV) 12 février 2019
Ce contrôle des contenus sur les réseaux sociaux et internet s’apparente à une véritable censure dictée par l’État : ce dernier aura toute latitude pour statuer sur ce qui est « correct » ou « incorrect ». Censure politiquement orientée, elle vise en premier lieu les « populismes » et mouvements identitaires…
Comparable aux lois régissant l’accès à internet dans les dictatures communistes telle la Chine où la circulation de rumeurs sur les réseaux sociaux est punie de 7 ans de prison, cette loi de répression en préparation piétine les libertés d’opinion et d’expression tout spécialement dans le champ politique.
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