Ce n’est pas « réalisé avec trucages », comme disait Karl Zéro. C’est bien une vraie photo d’un vrai moment du réel, à Cannes jeudi 18 mai 2018. Cédric Herrou, le passeur de migrants qui viole allègrement les lois françaises, a été acclamé par les représentants du système médiatico-cinématographique pour son action contre l’injustice.
Herrou, qui a été décoré comme « Juste » par la LICRA (il a reçu le « prix de la LICRA » mais c’est tout comme), est désormais intouchable. Le fait de participer à la défiguration de la France est récompensé par le pouvoir profond, au détriment des lois républicaines qui s’appliquent aux Injustes, ces Français qui sont pour le respect des lois. Et qui douillent sévère quand elles leur tombent dessus.
On sait tous que les lois sont faites par les dominants pour que les dominés leur obéissent. Elles vont dans le sens des intérêts des dominants, et le moindre dominé qui commet une faute sent sa douleur. En revanche, un dominant qui faute sera pardonné car c’est sa caste qui s’occupe aussi de la justice (Cahuzac n’ira pas en taule, par exemple). On ne vous apprend rien mais on rappelle quand même les fondamentaux.
Peut-on aller plus loin que Cédric et sa bande de clandos sur le tapis rouge ? Oui, des djihadistes tueurs de français portés en triomphe par le couple BHL-Fabius à Cannes. Pourquoi pas ? Au point où on en est... On comprend maintenant comment les lois sont tournées par les décideurs invisibles, comment elles pèsent peu selon leurs intérêts. Si l’andouille manipulée Herrou peut monter les marches, alors une chèvre peut gagner la Palme d’or.
C’est d’ailleurs ce qu’il se passe depuis quelques années à Cannes...
Pour être honnêtes, ou complets dans l’information, Herrou et ses potes clandos n’ont pas monté les marches pour rien : ils étaient invités en tant que figurants dans le documentaire Libre projeté jeudi 17 mai 2018 au soir. Condamné l’été dernier à 4 mois de prison avec sursis, Cédric continue à accueillir des migrants chez lui.
« Il y en a eu quinze cette nuit, il y en a une cinquantaine par semaine, venus du Soudan, d’Erythrée, un peu du Tchad... Beaucoup de gens très fatigués. »
Laissons la parole à TV5 Monde :
« Le documentaire "Libre", réalisé par Michel Toesca, suit le trentenaire barbu à lunettes au fil des mois. Il raconte la façon dont il s’est organisé pour accueillir des migrants de plus en plus nombreux. Les actions auxquelles il a participé pour aller chercher des réfugiés en Italie ou squatter un bâtiment désaffecté pour les abriter. Ses nombreux passages devant le juge, dont il fait à chaque fois une tribune médiatique.
- Toesca & Herrou
Ce film d’1h40, en salles le 26 septembre, était présenté hors compétition dans une édition cannoise où les thématiques sociales et politiques ont tenu le haut du pavé, cinquante ans après mai 68. Pour continuer à médiatiser ce "combat pour la vie", Cédric Herrou et Michel Toesca étaient accompagnés de demandeurs d’asile. »
Et si on l’expulsait au Soudan ?