Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Catholicisme et usure

Partie 1

AteliER
Article initialement publié dans l'atelier E&R

Introduction : état de la question

Qu’est-ce que l’argent ? Qu’est-ce que le commerce ? Qu’est-ce que la création monétaire ? Les réponses que nous donnons à ces questions révèlent le type de religion dans lequel nous vivons. Le système monétaire actuel repose, en dépit du bon sens, sur l’usure. Comme le dénoncent de nombreux observateurs, le défaut fondamental du système financier actuel est que tout l’argent qui existe est créé par les banques sous forme de dette : les banques créent de l’argent nouveau, de l’argent qui n’existait pas auparavant, chaque fois qu’elles accordent un prêt. Ce prêt doit être remboursé à la banque, mais grossi d’un intérêt. Ce mécanisme existe en France depuis 1973 (Loi Pompidou-Giscard) (1) et depuis 1913 aux États-Unis.

Alors qu’avant 1970, l’argent consistait en métal précieux tel que l’or, il a été remplacé par un système de simple comptabilité : des chiffres sur du papier. L’argent actuel, communément appelé crédit bancaire, est entièrement artificiel, créé par certains hommes, qui ont le monopole de sa création et sa distribution. Étant purement symbolique, il n’est sujet à aucune limitation : il est aussi facile d’écrire un million que dix euros. L’argent ou crédit bancaire naît toujours sous forme de dette, c’est-à-dire, sous forme de prêt remboursable à ceux qui créent l’argent... L’argent est ainsi le moyen d’obtenir la dictature la plus globale qui ait jamais existé sur les êtres humains. Pensons au pouvoir que cette dictature exerce sur tous les aspects de nos propres vies, et tous les médias, influences et institutions qui pèsent sur nous. Cet intérêt, à la base de la création de l’argent, cause le problème économique mondial actuel : les États sont devant une impossibilité mathématique de rembourser. La banque crée certes le capital qu’elle prête, mais elle ne crée pas l’intérêt qu’elle exige en retour.

Exemple : supposons que la banque vous prête 100 euros, à 10 % d’intérêt. La banque crée 100 euros, mais vous demande de rembourser 110 euros. Vous pouvez rembourser 100 euros, mais pas 110 euros : les 10 euros pour l’intérêt n’existent pas, puisque seule la banque a le droit de créer l’argent à partir de rien, et elle n’a créé que 100 euros, pas 110 euros. Le seul moyen de rembourser 110 euros quand il n’existe que 100 euros, c’est d’emprunter aussi ces 10 euros à la banque… et votre problème n’est pas réglé pour autant, il n’a fait qu’empirer : vous devez maintenant 110 euros à la banque, plus 10 % d’intérêt, soit 121 euros… et plus les années passent, plus les dettes s’accumulent : il n’y a aucun moyen de s’en sortir.

Remarquons bien qu’à un taux d’intérêt de seulement 1 %, la dette serait encore impayable : si on emprunte 100 euros à 1%, on devra rembourser 101 euros à la fin de l’année, alors qu’il n’existe que 100 euros. Cela signifie que tout intérêt demandé sur de l’argent créé, même à un taux de 1%, est ce qu’on nomme de l’usure : un vol légal. Certains pourront dire que si on ne veut pas s’endetter, il ne faut pas emprunter. C’est tout à fait juste. Mais si personne n’empruntait d’argent de la banque, il n’y aurait tout simplement pas un euro en circulation : pour qu’il y ait de l’argent dans le pays, ne serait-ce que quelques euros, il faut absolument que quelqu’un — individu, compagnie ou gouvernement — les emprunte de la banque, à intérêt. Et cet argent emprunté de la banque ne peut pas rester en circulation indéfiniment : il doit retourner à la banque lorsque le prêt vient à échéance... accompagné de l’intérêt, évidemment.

L’usure ou prêt à intérêt consiste à prêter une somme d’argent à quelqu’un pour un temps donné, qu’il devra ensuite rembourser intégralement mais en payant en plus une somme que l’on nomme « intérêt » et qui représente une sorte de loyer versé pour la « location » de l’argent prêté.

Il s’agit donc de faire des profits sur les besoins de l’emprunteur. Très récemment, les clercs occidentaux ont imposé une distinction entre « usure » et « prêt à intérêt », l’usure étant un prêt à un intérêt très fort. Comme on le verra prochainement, chez les Pères et Docteurs, il n’existe à l’origine aucune distinction entre ces deux termes.

(1) En 1953, Georges Pompidou entra à la banque Rothschild où il occupa les fonctions de directeur général et d’administrateur de nombreuses sociétés. Il s’installa à l’Élysée le 15 juin 1969. Son mandat fut écourté par son décès le 2 avril 1974 à Paris. Le 3 janvier 1973, réforme de la Banque de France : dans la loi portant sur la réforme des statuts de la Banque de France, nous trouvons en particulier cet article 25, très court : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France. » Ce qui signifie en termes obscurs que l’article 25 interdit à la Banque de France de faire crédit à l’État, condamnant la France à se tourner vers des banques privées et à payer des intérêts. Avant cette loi, quand l’État empruntait de l’argent, il le faisait auprès de la Banque de France qui, lui appartenant, lui prêtait sans intérêt. Auparavant, l’État français avait le droit de battre monnaie. Avec cette nouvelle loi, il perd ce droit qui est du même coup légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépens de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin. L’accroissement sans fond de la dette publique trouve son origine précisément dans cette loi. Le traité de Lisbonne entérine cette loi à l’article 123. Le prix Nobel d’économie Maurice Allais contestait cette création de l’argent ex nihilo : « Il est aujourd’hui, pour le moins paradoxal de constater que, lorsque pendant des siècles l’Ancien Régime avait préservé jalousement le droit de l’État de battre monnaie et le privilège exclusif d’en garder le bénéfice, la République démocratique a abandonné pour une grande part ce droit et ce privilège à des intérêts privés. »

Pour aller plus loin, avec Kontre Kulture :

Les Juifs et la vie économique de Werner Sombart

Le Juif international de Henry Ford

 






Alerter

45 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #212069
    Le 29 août 2012 à 12:17 par spirit
    Catholicisme et usure

    Connaissez vous l’histoire de la monnaie et de la dette ?

    Un village pauvre et sans ressources vit apparaitre un touriste devant l’unique hotel du lieu !
    Il demanda une chambre,mit 100 euros sur le comptoir et monta...l’hotelier couru porter ces 100 euros à l’épicier à qui il devait cette somme...ce dernier refila le billet au paysan pour la même chose...qui le laissa au vétérinaire qui, lui même, le donna au pharmacien..qui le refila à une pute qui s’empressa de régler une vieille note d’hotel...à l’hotelier du cru....puis le touriste revint,déclara que la chambre ne lui convenait pas,reprit le billet et disparu !!!

    Moralité:Le village n’avait pas plus d’argent qu’avant mais plus de dettes !!!!

     

    Répondre à ce message

  • #212103
    Le 29 août 2012 à 13:16 par Ultima Ratio
    Catholicisme et usure

    Saint Jean Chrysostome : (sur S. Matth.5 ; 42)) Le Christ nous fait donc un
    devoir de prêter, mais sans condition d’usure, car celui qui prête à cette
    condition ne donne pas ce qui est à lui ; il prend ce qui ne lui appartient
    pas ; il brise un des liens de l’emprunteur, pour le charger d’un plus grand
    nombre de chaînes ; s’il donne, ce n’est point par un principe de justice
    divine, c’est dans une pensée toute d’intérêt personnel. L’argent qu’on prête
    à usure est semblable à la morsure d’un aspic, de même que le venin de
    l’aspic répand secrètement la corruption dans tous les membres, ainsi l’usure fait de tous les biens autant de dettes.



     

    Répondre à ce message

  • #212112
    Le 29 août 2012 à 13:31 par anonyme
    Catholicisme et usure

    Bonjour.

    Content de voir plein de clairvoyance et de bon sens.

    Je pense que le combat est perdu d avance face au Dajjal (antechrist).
    Mais nous devons tout faire pour endiguer et surtout nous informer les uns les autres.
    Chacuns garde sa foi et ses principes mes battons nous ensemble (sensibiliser pour commencer) face a ce monde pleins de mensonges.

    Courage les amis.

     

    Répondre à ce message

    • #212290
      Le Août 2012 à 19:30 par Le Catholique
      Catholicisme et usure

      Tu oublies un peu vite que le Bon Dieu aura toujours le dernier mot.

       
    • #212784
      Le Août 2012 à 18:57 par Patrick
      Catholicisme et usure

      L’antéchrist fera beaucoup de mal aux humains, certes, mais le combat n’est pas perdu car à la fin, c’est lui qui perdra.

       
  • #212144
    Le 29 août 2012 à 14:30 par Oscar
    Catholicisme et usure

    Pour répondre à Plox, tu as raison ou presque raison (si je lit bien ce que dit Yannouche) en fait j’ai zappé le pret sur 1 an parce que j’étais sur une autre réalité qui est celle du pret longue durée, mais d’un autre côté ça permet de montrer l’argent que se fait une banque sur la durée (dans le cas des emprunts immobiliers par exemple...).

     

    Répondre à ce message

  • #212149
    Le 29 août 2012 à 14:47 par muku
    Catholicisme et usure

    Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain

    Prenons une entreprise, qui transforme une matière première en bien de valeur : elle crée une valeur ajoutée, qui est son gagne-pain. Si cette entreprise a emprunté de l’argent pour pouvoir s’équiper, il n’est pas illogique ni immoral qu’elle reverse une partie de sa recette au prêteur.

    Ce qui par contre est intolérable, c’est d’exiger des intérêts, et ce même en l’absence de valeur ajoutée.

     

    Répondre à ce message

    • #212915
      Le Août 2012 à 00:27 par erl
      Catholicisme et usure

      Voila une reponse intelligente !

      C’est exactement cela, le probleme.

      Le crédit a la consommation !

      Verser des intérêt pour un prêt qui va permettre à l’emprunteur de faire du fric, n’a rien de choquant.

      Ceux qui devraient verser des intérêts sur le crédit conso, ce sont les gens qui vendent le produit.

      Une sorte de remise quoi, pour vendre plus..

       
  • #212169
    Le 29 août 2012 à 15:18 par Le Dernier Occidental
    Catholicisme et usure

    En ce moment, il existe énormément de manipulation au sujet de la "création monétaire".

    Le but est de faire croire que la banque créé de l’argent comme par magie, qu’on se fait voler de cette manière. On se fait voler -surement- mais pas de cette manière.

    Quand on parle de création monétaire on utilise un vocabulaire scientifique, le sens est donc différent que "création" on sens ou la plupart des gens l’entendent.
    Si l’argent est bien créé ex nihilo par les banque, ce même argent est détruit, il est ensuite DETRUIT lors du remboursement.
    C’est un définition comptable, l’argent créé est un actif mais aussi un passif !
    Une autre idée fausse est que l’argent est créé lors de près long terme. C’est faux, l’argent est créé pour des prêts à court terme et très sécurisés.
    Et la loi de 73 n’a rien à voir avec ça, a l’époque la France n’était pas une économie de marché et cette loi avait peu d’importance.
    Le pire c’est l’Europe qui interdit, qui a VOLE à l’Etat Français les manettes de la politique monétaires.
    Ces manettes sont aux mais de Bruxelles, la banque centrale européenne à, dès ces débuts, mis a genoux devant le libéralisme en déclarant : "La cause de l’inflation est la trop grande quantité de monnaie, notre but sera d’y remedier" et en instaurant des TX d’intérêt trop élevés.
    On peut pas faire plus libéral.

    Ceux qui sont farouchement opposés à la création monétaire ce sont les libéraux, et cela depuis 200 ans.

    Le problème c’est que ceux qui réglementent la banque et la finance sont les financiers eux meme : Paulson (plan Paulson contre la crise de 2008) est l’ancien boss de Goldman Sachs ! La Finance définit l’économie réelle, cette situation est pathologique car en théorie c’est l’inverse ! La finance doit financer l’économie, récolter l’épargne pour ensuite l’investir.
    Changement à eu lieu vers les années 70....coïncidence ?

     

    Répondre à ce message

    • #212310
      Le Août 2012 à 20:10 par NIALA
      Catholicisme et usure

      "En ce moment, il existe énormément de manipulation au sujet de la création monétaire".
      Ah bon... ben alors, je vous serai grée de bien vouloir m’expliquer mes erreurs dans l’exemple simplifié qui suit :

      1- Création de la Banque X avec 10 de capital.
      2- Système de réserve fractionnaire de 10%.
      3- Client A se présente et demande un prêt de 100 sur 10 ans( 120 mensualités).
      4- La Banque X accepte de prêter 100 au client A à un taux d’intérêt de 5%.
      5- L’échéancier de remboursement indique un remboursement mensuel de : 1,05 pour remboursement total de 126.
      6- Au bout des dix ans, grâce au travail du client A, la banque X dispose donc d’un capital de 126 et d’une capacité de prêt de 1260...

      OU est l’erreur ???

      “Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin.”

      Henry Ford (1863-1947)

       
    • #212773
      Le Août 2012 à 18:33 par Quidam
      Catholicisme et usure

      L’erreur vient du fait que vous ne prennez pas en compte la destruction de l’argent par le remboursement de la dette : le client a bien remboursé 126 d’annuité, mais la banque comble son passif avec le capital remboursé, soit 100 dans votre exemple.

      Lorsque la banque accorde le prêt, elle créé l’argent en écrivant une dette dans son bilan (le compte du client) et en écrivant en contrepartie une créance (son propre compte). Au fur et à mesure du remboursement par le client, la dette et la créance s’éteignent.

      Au final la banque n’a gagné "que" l’intérêt qui s’élève ici à 26. Le problème vient cependant du fait que ces 26 n’ont pas été créés...

       
    • #212914
      Le Août 2012 à 00:23 par erl
      Catholicisme et usure

      Nan mais vous le faites expres serieux ?

      Les 100 euros c’est bien la banque qui les a avancé !

      Elle n’a pas transformé 10 euros en 126 !

      Elle a simplement gagné 26 en 10 ans

      Retirez vos œillères ou votre masque à souder.

       
  • #212270
    Le 29 août 2012 à 18:37 par anonyme
    Catholicisme et usure

    Pendant presque toute son histoire l’Eglise avait interdit le prêt à interte :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Intérêt_(finance)#Points_de_vue_religieux
    c’est àpartir du XVIe siècle que ç a commencé à se gâter. Et d’ailleurs, vous connaissez le pape Marcel II ? 9-30 avril 1555 : Marcel II Cervini contraste en tous points avec Jules III : il veut réformer l’Eglise, y compris sur le plan financier, en revenant à une pure doctrine chrétienne – ce qui revenait à renoncer aux prêts à intérêt, donc au plus clair des ressources du Vatican. La cour romaine est épouvantée... Hasard ? Poison ? Marcel II meurt le 30 avril après une courte maladie. Personne n’est vraiment dupe, à commencer par Du Bellay (Regrets, sonnets 94 et 109) :
    "Heureux qui peult long temps sans danger de poison
    jouir d’un chapeau rouge, ou des clefz de Sainct Pierre !"

     

    Répondre à ce message

  • #212311
    Le 29 août 2012 à 20:11 par Caessus
    Catholicisme et usure

    @Mike
    Détrompe toi l’argent n’a pas toujours été artificiel...
    L’altération de la monnaie date depuis le 14 e siècle, depuis que le pouvoir royal sous Philippe Le Bel, usurpa le contrôle légitime de la monnaie( qui quelle que soit les traditions à toujours été quelque chose de sacré, et pas que des chiffres sur du papier) aux templiers qui faisiaent parti de ce qu’on appelle l’autorité temporelle.
    Toute l’histoire du monde moderne, vient de là, en exagérant à peine. Ce n’est que parce que le pouvoir temporelle (royale) à usurper et s’est révolté contre l’autorité spirituelle, que l’on a pu vivre les révolutions que l’on connait bien.
    Dès lors que le pouvoir royale s’est révolté contre l’église, elle à perdu par là même toute légitimité, donc il a lui même conduit à sa perte. Les révoltes bourgeoises vinrent, plus les révoltes populaires (bolchevique etc...)
    Chaque couche de la population se révoltant contre la couche qui lui est directement supérieure.
    Pour des raisons évidentes, on ne peut pas développer davatange, mais voilà la véritable histoire du monde moderne et ses conséquences comme la future disparition de la monnaie.
    Car ce qui n’est que nombre pur ne peut pas exister...

     

    Répondre à ce message

  • #212484
    Le 30 août 2012 à 04:08 par Jean Jean
    Catholicisme et usure

    NIALA,

    Ton équation est fausse. Mais juste dans l’idée. C’est simplement la théorie du diviseur du crédit et la théorie du multiplicateur Keynésien.
    "H = (1 / k) x M "

    Je comprend la critique, mais quel serait le bon système ?
    La création monétaire, le crédit, c’est avant tout des équations purement mathématiques et comptable...La création monétaire c’est Keynes, c’est l’investissement, une bonne politique budgétaire etc etc alors que pour les libéraux la création monétaire excessive est néfaste et doit être contrôlée.

    L’ultralibéralisme en économie a un seul souci : Limiter la création monétaire. C’est ça la théorie libérale. Donc, vous êtes ultra libéral ?

     

    Répondre à ce message

    • #212992
      Le Août 2012 à 10:36 par NIALA
      Catholicisme et usure

      @ Jean jean

      Loin de tout dogme économique, je pense qu’il serait normal que tout crédit (création monétaire) soit fait uniquement par un établissement public (appartenant à la nation) et ce sans intérêt.
      On parlera dans ce cas de Crédit social ou national si vous préférez... La licence bancaire privée devenant illégale !

       
    • #212993
      Le Août 2012 à 10:37 par NIALA
      Catholicisme et usure

      @ Jean jean

      Loin de tout dogme économique, je pense qu’il serait normal que tout crédit (création monétaire) soit fait uniquement par un établissement public (appartenant à la nation) et ce sans intérêt.
      On parlera dans ce cas de Crédit social ou national si vous préférez... La licence bancaire privée devenant illégale !

       
  • #213424
    Le 1er septembre 2012 à 11:42 par Elgo
    Catholicisme et usure

    Je ne comprends pas où est la « création monétaire » dans votre article.



    La banque crée 100 euros, mais vous demande de rembourser 110 euros. Vous pouvez rembourser 100 euros, mais pas 110 euros : les 10 euros pour l’intérêt n’existent pas, puisque seule la banque a le droit de créer l’argent à partir de rien, et elle n’a créé que 100 euros, pas 110 euros. »



    Ce n’est pas de la création d’argent, mais le paiement d’un service. Tout comme votre plombier ne « crée » pas de l’argent lorsqu’il vous facture une intervention. Il crée une dette que vous rembourserez avec de l’argent que vous avez vous-même pris autre-part. Ainsi, l’argent ne sort jamais de nulle part, tout crédit crée un débit et inversement.

    D’ailleurs, si de l’argent été créé comme cela par les banques, n’y aurait-il pas un phénomène d’inflation ?

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents