Sèche, dure, froide, la « journaliste » Caroline Roux fait penser à un frigidaire programmé pour geler son adversaire. Son adversaire politique du jour – le 14 septembre 2017 – c’est Marine Le Pen, présidente du Front national.
Mais Caroline n’est pas toujours glaciale, surtout quand elle interroge complaisamment les hommes politiques compatibles avec le Système. Là, elle travaille son jeu de jambes, ses battements de cils, ses sourires et sa connivence.
Toute son indépendance déontologique se déporte sur l’axe du Mal, qui va de Dupont-Aignan (qui est en train de glisser vers Les Républicains) à Marine Le Pen, moins la paire Collard-Ménard, puisque ces deux-là cherchent depuis toujours l’alliance avec la droite libérale.
Le deux poids deux mesures, une habitude, en télévision « française », malgré les 11 millions de voix que représente Marine Le Pen depuis le 7 mai 2017.
Écoutez Caroline (à 6’20) :
« Juste un mot sur vous, est-ce que vous vous êtes posé la question sur la manière de faire de la politique, quand on vit une défaite c’est un moment particulier, est-ce que vous vous êtes dit, “il faut que je change deux trois choses” ? »