L’occident a perdu. Difficile à digérer quand les médias aux ordres du pouvoir profond n’ont pas arrêté de décrire la réalité militaire en fonction du scénario qui constituait la trame d’un récit visant à faire croire aux populations des pays de l’Otan que le camp du bien allait triompher du mal incarné par la Russie de Poutine. Figés dans l’attitude rocambolesque qui les caractérise, les agents de propagande de l’occident collectif n’ont cessé de chercher , pendant des mois, à faire cadrer leurs désirs de victoire avec un récit défigurant le réel. Il s’agissait ainsi d’endoctriner les populations par un déferlement d’images de guerre mêlant parfois réalité et fiction, (comme à Butcha), pour ancrer dans l’imaginaire collectif que la Russie était capable des pires atrocités . L’idée de perdre cette guerre est insupportable pour l’occident. Les agents de l’Otan , toute honte bue, veulent envoyer des troupes au sol. L’ours russe va les massacrer et détruire leurs chars, comme dirait Piotr Tolstoï. Les occidentaux sont « dirigés » par des chefs d’Etat schizophrènes , écartelés entre leurs contradictions. Ils affirment que Poutine a déclenché la guerre mais ils n’ont de cesse de vouloir l’intensifier pour écraser la Russie et faire main basse sur les ressources naturelles de son immense territoire. Ils s’imaginent que la Russie nourrit le projet d’attaquer les pays baltes ou la Pologne ; autant de pays basés sur une économie de services qui n’ont rien à offrir. Les villages en Lituanie, c’est une rue , parfois une église et une gare fermée. En Lettonie, ce sont des falaises à pic sur d’immenses plages désertes , battues par les vents de la Baltique. Le but du Pentagone, c’est de faire de l’Ukraine un nouvel Afghanistan ; un bourbier qui serait la plaque tournante de tous les trafics au profit de ceux QUI attisent les braises du conflit.
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