Ça vient de tomber sur nos twittoscripteurs, et ça va faire mal : « Frère Tariq », comme Caroline Fourest l’avait surnommé, est accusé par Henda Ayari, ex-militante salafiste devenue féministe et laïque, de « violences sexuelles ».
Henda Ayari a annoncé porter plainte contre Tariq Ramadan dans le cadre de la campagne #balancestonporc #stopimpunitétariqramadan pic.twitter.com/4VJjesDMEi
— Ikhwan Info (@IkhwanWhoswho) 20 octobre 2017
Aussitôt, la nouvelle est relayée par sœur Fourest – la soeur des Femen s’entend – l’opposée absolue de Ramadan sur l’échelle politico-sociétale.
Une première plainte contre Tariq Ramadan. Courageux. Beaucoup savaient. Celles que j’ai rencontrées avaient trop peur. #balancestonporc https://t.co/XF88JKw5Gr
— Caroline Fourest (@CarolineFourest) 20 octobre 2017
La plainte a été déposée au parquet de Rouen, et elle est chargée : elle est relative à « des faits criminels de viol, agressions sexuelles, violences volontaires, harcèlement, intimidation ». Ayari, présidente de l’association Libératrices, avait évoqué ces violences dans son livre paru en 2016 J’ai choisi d’être libre. « Zoubeyr » – nom de code – a rejoint Henda dans sa chambre d’hôtel et l’aurait « insultée », « giflée » et « violentée ».
Son avocat a déclaré à l’AFP :
« Avec la libération de la parole à laquelle on assiste depuis quelques jours, elle a décidé de dire ce qu’elle a subi et d’en tirer les conséquences judiciaires »
Le sort de Tariq Ramadan est désormais dans les mains de la justice. Quant à Caroline, elle poursuit son inlassable travail sorossien de fond pour ses minorités opprimées préférées, à savoir le lobby sioniste et le lobby LGBT. Elle a ainsi apporté son soutien à la lutte contre le « nazisme » en ces termes :
Beau moment d'unité nationale. Soutenons nos élus contre l'incitation à la haine des politiques et les vrais nazis... #Melenchon #Castaner https://t.co/Ayvj4T6xga
— Caroline Fourest (@CarolineFourest) 19 octobre 2017
Une standing ovation en direct à l’Assemblée pour Jean-Luc Mélenchon, visé par un terrible complot « d’extrême droite » ourdi par une bande d’ados manipulés par tous les côtés :
Un hommage aussitôt repris de volée par Jean-Marie Le Pen :
L’hommage grotesque rendu par l’Assemblée nationale à Mélenchon, soi-disant cible d’un attentat bidon, est un des signes de notre décadence.
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 19 octobre 2017
Et un complot d’extrême droite ramené à sa juste proportion par le ministre de l’Intérieur en personne... qui a peut-être gaffé, vu l’exploitation médiatico-politique qui est faite de ce micro-événement :
Projet d'attentat de l'ultradroite : "Ce n'était pas la bande la plus sérieuse qu'on ait arrêtée ces derniers temps" @gerardcollomb pic.twitter.com/Dn78hDtnIU
— franceinfo (@franceinfo) 19 octobre 2017
Bel exemple de faux combats et de fausses oppositions créés de toutes pièces !