Quelle époque (de merde) !
C’est la polémique sociétale du moment qui nous sort un peu de la Troisième Guerre mondiale sur 3 fronts (Ukraine, Taïwan, Iran) : lors de l’émission sociétale conduite par la meuf Glucksmann (Léa Salamé), Quelle Époque !, la féministe Dora Moutot s’est opposée au premier maire transgenre de France, Marie Cau, née homme, ou né homme. Ici, pas d’écriture inclusive. Elle a juste rappelé que ce transsexuel était né homme et était biologiquement un homme, ce qui est indéniable.
« Non, pour moi Marie Cau, c’est un homme... »
"Pour moi, @Cau_Marie_, c'est un homme"
La journaliste Dora Moutot refuse l'identité de femme à la première maire transgenre de France
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— Quelle Époque ! (@QuelleEpoqueOff) October 15, 2022
On rappelle qu’en sport, et en sport de haut niveau, les femmes, et a fortiori les féministes, voient d’un mauvais œil arriver des hommes qui ont changé de sexe « grâce » à une opération de castration et des injections d’hormones, et qui trustent les premières places. On a même vu dans des manifs des féministes ultra exclure des transsexuels nés hommes devenus, par le miracle de la chirurgie, des femmes.
La résistance vient donc souvent du camp des femmes, qui voient en quelque sorte le loup masculin entrer dans la bergerie féminine. D’ici à ce que les transsexuels deviennent des féministes à la Haas...
« Vous êtes transphobe, et ça fait des années que vous insultez les femmes trans. » (Marie Cau à Dora Moutot)
Aujourd’hui, il faut être transphile, sinon on est transphobe, pas d’alternative. C’est ce qu’a compris l’ancien animateur télé Christophe Dechavanne qui défend le point de vue de la tolérance, qui présente quand même quelques contradictions. Et puis, Dechavanne, c’est celui qui veut installer des distributeurs de capotes dans les collèges, on dit ça, on dit rien...
L’autre intervenant qui a fait son tolérant, son transphile, c’est l’humoriste Jérémy Ferrari, qui pour le coup a fait assaut de progressisme, alors qu’il dit globalement le contraire dans ses sketches et ses sorties médiatiques. Il cède ici devant la pression sociétale, mettant de la « haine » dans la jolie bouche de Dora Moutot alors qu’il n’y a, sur le sujet qui nous occupe, que du bon sens.
Ferrari : « Ce qui aurait été intéressant, c’est d’avoir quelqu’un qui avait peut-être les idées contraires, mais qu’est pas arrivé sur ce plateau comme vous complètement excitée, très énervée. »
Moutot : « Je suis pas du tout excitée. »
Ferrari : « À chercher dans le monde tout ce que les trans auraient pu causer comme problèmes. (...) Vous n’avez pas d’arguments, y a que de la haine, de l’agressivité quand vous parlez, tout le monde peut s’en rendre compte. »
"Vous n'avez pas d'arguments, il n'y a que de la haine, de l'agressivité quand vous parlez" lance @JeremyFerrari à Dora Moutot
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— Quelle Époque ! (@QuelleEpoqueOff) October 15, 2022
Après cette lâche sortie, les applaudissements soumis à la pression progressiste fusent.
Pourtant, on l’a dit, Ferrari cherche à faire partie non des dissidents, mais des résistants.
Bravo Jérémy pic.twitter.com/mA5RMgKspe
— A__SAMEDI (@_samedi_) October 17, 2022
Le problème, c’est que les deux discours ne vont pas ensemble : si l’on a compris qu’il y avait une manipulation de masse dans le cas de la terreur sanitaire, on doit comprendre qu’il y en a une dans le renversement de l’hétérosexualité et dans le déni de la différence entre les sexes. Le progressisme avance par la culpabilisation de la majorité. Ferrari a cédé sur la pression sexuelle, pas sur la pression sanitaire. C’est un manque de lucidité, ou un calcul, les people ayant toujours très conscience de la ligne rouge édictée par le parti unique, qui gère la majorité des gens, du public. Tout le monde n’est pas Dieudonné, dans le milieu.
Il nous reste une chose à dire sur Dora Moutot, qui est adorable, même si elle est féministe, et une chose à dire sur la victimologie. Dora ne souffre pas d’être une femme, mais de ça :
Cependant, Dora, c’est surtout cette présentation avec ses deux livres, Mâle Baisée et À Fleur de pet (cherchez le rapport...), une notoriété lancée par son compte instagram @tasjoui en 2018.
« J’ai mis le doigt sur un truc qui était assez sensible qui était le différentiel orgasmique entre les hommes et les femmes. »
La question que l’on se pose, en tant que mâles : et si on devait choisir entre une jolie féministe péteuse et une transsexuelle ? Choix cornélien, n’est-ce pas ? On pose aussi la question aux femmes qui nous lisent : entre un beau masculiniste péteur, et un transsexuel, enfin, une femme devenue homme ?
Voilà, c’était Quelle Époque !, avec Dora prout Moutot dans le rôle de la femelliste gonflée, Marie maire Cau dans le rôle de la victime des femmes et des hommes, donc double victimologie, Christophe capote Dechavanne dans le rôle du juge de paix qui parle pour ne rien dire, Léa raye-le-parquet Salamé dans le rôle de madame Glucksmann à la ville, et Jérémy mollo Ferrari dans le rôle du résistant-humoriste qui finit toujours par se coucher quand ça chauffe.
Ah, oui, la victimologie : c’est un vélo électrique. Que ceux qui ont un vélo comprennent...