Lors de la messe en hommage à Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch a lu un extrait d’épître de saint Paul, alors qu’il avait préparé un discours très personnel. Mais le RN n’est plus le FN. Nous corrigeons donc cette petite injustice en diffusant l’interview sur Boulevard Voltaire de celui qui a été le plus fidèle compagnon de route du Menhir. Puis nous enchaînerons avec l’hommage viril de Farid Smahi sur Omerta, et nous finirons sur le lâche ricanement de Waly Dia. Tout un symbole.
« C’était un homme extrêmement cultivé, chaleureux, imprégné d’histoire, mais qui regardait aussi l’avenir. Et c’est pour ça effectivement que son témoignage peut intéresser les jeunes parce que quand même, toute sa vie, il a prédit. Et moi, la première fois que je le rencontre, ou plutôt, que je vais l’écouter alors qu’il est tout à fait marginal, ça doit être en 75...
J’étais étudiant à Nanterre, et il y a toute une génération qui a vécu les événements de 68, lesquels n’étaient pas du tout à monômes primesautiers comme on voudrait le faire croire, de libération des mœurs, pas du tout, c’était le déchaînement de la haine révolutionnaire marxiste, qui s’emparait des universités, salopait des locaux, brutalisait les professeurs ou les étudiants désireux de travailler, c’était ça, Mai 68. Et nous avons été toute une génération de soixante-huitards de droite sur lesquels ne se penchent pas beaucoup d’études de sociologie, mais ce serait intéressant. […]
Et Alain Renaud, qui était le secrétaire général, à l’époque, d’un Front national absolument groupusculaire, mais qui tenait une réunion dans la salle de la Mutualité à Paris, et entraîné par ces quelques amis je suis allé écouter Jean-Marie Le Pen. J’ai trouvé d’abord que c’était un tribun exceptionnel, il y avait aussi dans cette soirée Roger Holeindre, que nous connaissions par un ancien combattant de l’Algérie et militant politique exceptionnel, de courage, et que nous connaissions parce qu’il gérait un restaurant qu’il avait pour ainsi dire creusé de ses mains, dégageant les caves de la rue Saint-Honoré...
Nous fréquentions quelquefois ce restaurant. Je ne connaissais pas Jean-Marie Le Pen, je l’entends pour la première fois, et c’était un homme qui parlait des choses importantes, qui parlait des dangers du communisme, quand toute la classe politique, y compris la fausse droite, était complaisante à l’égard du communisme, de façon incroyable ! D’ailleurs on avait livré l’université française au communisme, et le résultat était là.
Et puis il commençait à parler – absolument – de l’immigration. Il en parlait en termes de vision des évolutions démographiques. Il voyait bien le vieillissement de nos populations française et européenne en général, le déclin de la natalité, et en revanche, de l’autre côté de la Méditerranée, l’explosion de la natalité. Et il lisait la fameuse phrase de Boumédiène, dirigeant algérien, dirigeant du FLN, qui disait un jour les peuples du sud migreront vers le nord plus riche et cette migration ne sera pas forcément pacifique. Donc il évoquait des questions qui conditionnaient l’avenir de notre civilisation, et de façon beaucoup plus clairvoyante que les autres formations politiques... »
Farid Smahi, lui, tout fils de combattant algérien pendant la Seconde Guerre mondiale qu’il est, admirait le combattant, le guerrier Le Pen. Il a intégré le bureau politique du FN et est devenu conseiller régional d’Île-de-France. Cela étonne encore Régis Le Sommier.
« Alors première question cash, vous êtes issu de la diversité, vous êtes franco-maghrébin, comment en arrive-t-on à être l’un des premiers peut-être à adhérer au Front national ? »
Du côté de la gauche pavlovienne haineuse, on conçoit cette virilité politique comme un handicap, voire un danger. Nous avons sélectionné ce court extrait de l’humoriste subventionné Waly Dia, le Jamel de France Inter.
Il ignore visiblement que dans la France d’aujourd’hui, les propagandistes de SOS Racisme sont en complet décalage : même Julien Dray a tourné casaque, devenant un sioniste de droite islamophobe.
Retailleau "il a le racisme gourmand"
Merci à Waly Dia pour ce fou rire
(allez écouter l'intégralité de sa chronique si c'est pas déjà fait ) pic.twitter.com/wtAd7l1SvZ
— Elodie Dievart (@Elodie_Dievart) January 19, 2025
Beaucoup de gauchistes, qu’ils soient dans le politique, le médiatique ou le culturel, ont vécu grassement sur le dos de Jean-Marie Le Pen. Il était la cible numéro un du Système, le repoussoir absolu. Il se peut que dans les années qui viennent, et qui risquent d’être révolutionnaires, la France, la vraie, se réclame de lui.