Notre Madame Figaro nous en est tombé des mains. Alors que nous lisions consciencieusement ce monument de la presse culturelle et intellectuelle, nous avons appris, de la bouche même de Brigitte Macron, que c’était en Barbara Bui qu’elle s’était présentée à son mariage. Et alors, nous rétorqueriez-vous ? Non, rien.
B. M. – Cela a été facile et évident tout de suite. Je ne saurais dire pourquoi : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi ! » Le soir où Emmanuel a été élu, il a été [Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections femme de Louis Vuitton] l’un des tout premiers que j’ai appelés : « Vous occuperez-vous de moi pour ce quinquennat ? », lui ai-je demandé. Je savais qu’il allait compter dans ma vie. J’ai une entière confiance en lui. C’est indicible. C’est comme si nous nous envoyions des signaux sans avoir besoin de nous parler. J’ai la chance également de pouvoir porter lors de cérémonies officielles les créations d’Olivier Rousteing, Virginie Viard chez Chanel, Jean-Claude Jitrois, Elie Saab, Alexandre Vauthier ou encore Barbara Bui.
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Brigitte Macron, connaissiez-vous le monde de la mode avant le premier quinquennat ?
B. M. – C’est un monde que je ne connaissais pas, même si j’aime les vêtements – par exemple, je me suis mariée en Barbara Bui. Quand j’étais prof, je ne pouvais pas envisager de faire cours sans être apprêtée – habillée, coiffée, maquillée. Mon uniforme, c’était jean, tee-shirt et stilettos. C’est mon style, mais je ne peux pas dire que je possédais véritablement les codes. Nicolas a construit à mon intention une sorte de lexique de mode sans le dire, sans le formuler, sans l’intellectualiser. Avec lui et ses équipes, c’est d’une telle fluidité ! Le vêtement m’aide à me glisser dans la fonction.
Barbara Bui
La créatrice Barbara Bui est née à Paris, en 1956, d’une mère française et d’un père vietnamien. Barbara Bui affirme que la mixité de son héritage compte pour beaucoup dans son identité, son travail et l’ADN de sa marque, l’encourageant ainsi à s’ouvrir à diverses cultures. Elle n’a pas de formation formelle dans la création de mode. Enfant, elle se passionne pour les livres et la mode. Son amour des livres la conduit à la Sorbonne. Après un Master en littérature anglaise, elle étudie le théâtre et s’essaye à l’écriture. Puis en 1983, elle passe du désir d’écriture par les mots à l’écriture « par les formes, les couleurs et les lignes ». En 1983, avec William Halimi, elle ouvre une boutique de prêt-à-porter féminin : Kabuki, rue de Turbigo, à Paris.
Patrick Bui
Ex-président de la Société française des chirurgiens esthétiques plasticiens, le Dr Patrick Bui s’est intéressé au vieillissement facial en fonction des modifications volumétriques, publiant des recommandations en matière de complémentarité des traitements médicaux et chirurgicaux. Formé à la chirurgie cranio-faciale à l’hôpital Foch (près de Paris), il a travaillé sur les morphotypes squelettiques masculins et féminins, mais aussi multiethniques. Il enseigne à Parix V et partage son activité libérale entre son cabinet médical et l’Hôpital américain de Paris où il dirige l’unité de chirurgie plastique et esthétique. Le monde entier s’y bouscule, car il y propose une spécialité rarissime : la féminisation du visage au naturel, ce qui répond manifestement à un besoin thérapeutique (pour les transsexuels), mais aussi à un besoin cosmétique pour certaines femmes.
Avertissement
Causalité n’est pas corrélation (ou l’inverse, on ne sait plus, tellement on nous a menti), c’est pourquoi nous ne ferons aucun lien de causalité entre ces informations ni même de corrélation.
Cependant, pourquoi nous titiller ainsi, nous complotistes, en balançant des signes, des allusions ou des symboles si troublants (mon film préféré est Certains l’aiment chaud nous dit Brigitte !) ? Pour nous piéger et nous pousser à la faute ? Faibles comme nous sommes, ce n’est pas très sport !