En visite à Bar-le-Duc avec Stéphane Bern, la première dame a lâché quelques phrases bien senties sur le mouvement qui agite la France depuis trois mois.
- Pour Stéphane & Brigitte, tout va bien
Elle prend son temps, Brigitte Macron. Elle savoure. Elle écoute, elle pose des questions, elle accepte tous les selfies, elle allonge la visite, débordant de l’horaire. Depuis la crise des Gilets Jaunes, l’épouse du président de la République n’était pas venue si loin de Paris. « Cette visite était prévue de longue date, c’est le lieu où je dois être, ce projet m’importe. »
Ce vendredi [15 février 2019], elle s’est donc déplacée jusqu’à Bar-le-Duc, invitée par « le chevalier Bern », qui lui offre son bras pour descendre dans le noir les escaliers cassés du théâtre des Bleus de Bar.
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Brigitte Macron manifeste là son amitié pour « Monsieur Patrimoine », mais l’observant, on devine que la première dame savoure ce bain de foule, le premier ensoleillé après un terrible hiver. Elle insiste sur l’importance du patrimoine, « de lieu pour faire du lien », « de nous relier à nos racines pour nous lier à l’avenir. On a besoin de liens en ce moment », répète-t-elle encore, et encore.
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Nous demandons à Brigitte Macron comment elle a traversé ces semaines de fièvre, de haine. Comment a-t-elle vécu son effigie brûlée sur les ronds-points ?
« Les Français ont besoin de savoir qu’on les aime. Ils ont un président qui les aime. »
Elle parle doucement, soucieuse d’être bien comprise. Comment a-t-elle personnellement ressenti le saccage de l’Arc de Triomphe, cette Marseillaise à la joue trouée, le visage arraché ?
« J’ai ressenti une immense tristesse. Oui, de la tristesse. Ils ne savent pas ce qu’ils font. »
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Elle insiste sur l’importance de la diversité, d’une conversation plurielle, élargie, hors « de son cercle d’interlocuteurs », et à l’écouter, on songe qu’elle avait compris depuis l’été que quelque chose se crispait dans le pays, dans ses périphéries, où l’on peut sacrifier tous ses week-ends pour sauver un théâtre en péril.
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Brigitte Bardot des Gilets jaunes : "Ils ont des couilles"
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« Ne lâchez rien ! »
L’ancienne actrice a fait une apparition surprise au grand débat organisé par des Gilets jaunes à Fréjus dimanche 17 février. Gilet fluorescent sur les épaules, elle est arrivée dans la salle au commencement des débats et a accepté de faire des selfies avec les personnes présentes.
Loin de faire de la figuration, Brigitte Bardot a ensuite pris le micro pour adresser un mot aux manifestants : « Ne lâchez rien ! Ne lâchez rien ! Je vous soutiens à fond, à fond ! », les a-t-elle encouragés, s’éclipsant au bout de quelques minutes.
« Je soutiens les gilets jaunes parce qu’ils ont des couilles », aurait déclaré la comédienne, citée par le quotidien régional. « Ils ont besoin qu’on les soutienne. Ils ont besoin de savoir que beaucoup de Français les admirent parce qu’ils ont beaucoup de courage », a-t-elle conclu.
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