Le référendum du 23 juin prochain sur le Brexit provoque cris et grincements de dents chez les tenants du Nouvel Ordre mondial, le Conseil des relations internationales, la Commission trilatérale, le Conseil européen des relations internationales et autres institutions mondialistes. Un document de Wikileaks a récemment révélé une conférence téléphonique entre plusieurs responsables indiquant qu’ils envisageaient de provoquer un événement déstabilisateur en lien avec la dette grecque à l’égard du FMI avant le vote sur le Brexit. S’en sont suivies plusieurs déclarations publiques de Christine Lagarde avertissant contre les conséquences sombres d’un Brexit.
Le président du Council on Foreign Relations, Richard Haas, a récemment répété ce que prétend le nouveau document de fond du CFR The Debate Over Brexit, écrit par l’économiste mondialiste Mc Bride : « Quitter l’UE comporterait des risques majeurs. Le Royaume-Uni aurait à affronter le risque de perdre un accès spécial à son principal partenaire commercial et une perturbation de son important secteur financier. Par ailleurs, un Brexit accélérerait l’émergence des mouvements nationalistes à travers le continent, de l’Écosse à la Hongrie, entraînant des conséquences imprévisibles pour le projet européen… »
Les anti-Brexit mondialistes du CFR cherchent à effrayer, à l’approche du référendum
Haas avertit que quitter l’UE saboterait les relations privilégiées entre la Grande-Bretagne et les USA, ajoutant que beaucoup d’Américains partageaient son opinion… Rappelons que le CFR, agissant à la fois dans les domaines privés et politiques à travers les membres du gouvernement des États-Unis, a joué un rôle central à tous les stades de développement de l’UE, du plan Marshall de l’après-guerre jusqu’au traité de Lisbonne et aux crises migratoires et financières. Ainsi, quand Haas parle de « beaucoup d’Américains », il faut comprendre non le peuple, mais la coterie à laquelle il appartient.
Pour Mc Bride, l’inquiétude britannique concernant la crise migratoire est un réel sujet au sein de la campagne du Brexit, mais il est « exagéré ». Il cite le mondialiste Adam Posen, membre du CFR, de la Trilatérale et de l’Institut Peterson, pour qui « l’immigration apporte la croissance ». Il s’efforce également de renforcer l’idée que ce sont le sectarisme, le racisme et la xénophobie qui motivent les efforts des pro-Brexit, alors que beaucoup ne sont pas contre l’immigration en elle-même mais contre une migration incontrôlée comprenant une majorité de « réfugiés » musulmans.