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Biraben horrifiée : Riss exhibe un numéro de Charlie avec un trou de balle des Kouachi

C’est la séquence choc qui a servi de promotion commerciale à la nouvelle émission de Maïtena Biraben sur LCP, la chaîne parlementaire que personne ne regarde, qui coûte cher au service public et qui a longtemps hébergé l’agresseur sexuel sioniste Frédéric Haziza, malgré un tas de plaintes en interne.

 

Une chaîne chère, inutile et amorale, mais qui caste quand même l’immense journaliste Maïtena Biraben, tout juste remise de son accident industriel sur Canal+, la chaîne qui se noie dans l’indifférence générale. Pour info, Haziza, qui officie sur la très communautaire Radio J, n’est toujours pas officiellement viré du Canard enchaîné où il pigeait pour la page « La mare au Canard » – la rubrique des petits potins politiques à deux balles – grâce aux infos de Brice Hortefeux, et donc de Nicolas Sarkozy. Peut-être que l’information sur les agressions sexuelles graves et répétées du pigiste n’est pas arrivée aux oreilles des octogénaires à moitié sourds du Canard, ce serait alors explicable. Sinon celui qui a accompagné François Hollande puis Emmanuel Macron en Israël a une fonction occulte dont le Canard ne peut se passer... En attendant, il est question de Riss et Biraben.

Pour son premier numéro des Grands Entretiens, un nom aussi modeste qu’original pour une émission historique – l’avenir nous le dira mais ça semble bien parti –, Biraben reçoit le patron multimillionnaire à la tête du nouveau Charlie, du Charlie de l’après-Kouachi. Riss sort alors un exemplaire de son journal qui a un trou de balle, d’une balle des frères Kouachi (on ne sait pas lequel). Émotion et promotion se mélangent harmonieusement sur le plateau :

Riss  : « J’ai amené un numéro du journal qui est un peu particulier parce qu’en fait il y a des trous dedans, en fait, c’est un journal qui a été troué par les… les balles du 7 janvier, et voilà, En rangeant, on a découvert des liasses de journaux qui avaient été traversées par des balles. Et en ouvrant ces liasses eh bien on a découvert des morceaux de métal comme ça. »

Biraben  : « Ça, c’est une des balles ? »

Riss  : « Ça, c’est une des balles, ouais. »

Biraben : « Et vous vivez avec cet objet, vous arrivez à vivre avec cet objet ? »

Riss  : « Ben je le garde parce que ça fait partie de l’histoire du journal. »

Biraben  : « Maintenant oui, plus largement que ça ça fait partie de notre histoire à tous, non ? »

Riss  : « C’est sûr, et peut-être qu’il faudrait le montrer en public, des fois je me dis que ça mériterait d’être exposé pour qu’on se rende compte de ce que c’est qu’un journal qui physiquement subit la violence. »

 

Cette séquence montre l’incroyable à-propos de l’intervieweuse, qui sait à merveille mêler l’émotion à l’émotion, mais pas à l’information.

Le HuffPost a interrogé Biraben après cet échange historique :

« Je n’étais pas au courant qu’il allait apporter cet objet si symbolique. Je vous assure que se retrouver avec une balle des frères Kouachi dans la main c’est dur. À cet instant je suis effarée, car je tiens une balle qui a tué des gens, qui a tué une idée, qui a atteint ce pays, qui a fait qu’on a été des millions dans les rues ».

Elle explique alors au journal d’Anne Sinclair pourquoi elle est revenue à la télé alors qu’elle ne voulait pas refaire de la télé... Comprenne qui pourra :

« Je n’avais pas envie de refaire de la télévision ; j’avais envie de refaire de l’interview. J’ai donc voulu revenir à un exercice sans fioriture pour que le public puisse sentir le corps-à-corps dans une interview. Je pense que c’est un spectacle en soi et qu’il n’y a pas besoin d’en rajouter. »

Pour info, l’interview est ce qui se fait de plus fastoche en matière de journalisme. On est loin du travail d’enquête, c’est du spectacle et Biraben le dit bien. L’interview est le boulot des paresseux. Le HuffPost raconte la genèse du retour incroyable de Biraben à la télé (publique). Souvent les vedettes virées de la télé privée pour audience faiblarde se refont une santé sur la télé publique grâce à leurs copains et copines. On tape dans le trésor du contribuable à la redevance, ni vu ni connu. En l’occurrence, c’est le patron de LCP et la directrice des programmes, Guilaine Chenu, une des ex-présentatrices du très propagandiste Envoyé spécial, qui lui ont proposé « une série d’interviews avec des hommes et femmes politiques, mais très vite le champ s’est élargi ».

Et maintenant, avec la permission du HuffPost, voici la motivation de Biraben :

« J’aime la politique profondément et au départ je ne voulais que des personnalités politiques pour montrer au public qu’ils ne sont pas tous corrompus, dégueulasses et que les journalistes ne sont pas tous vendus. À la demande de LCP, on a élargi un peu et on a voulu s’intéresser à l’engagement : ce qui fait qu’une personne va se lancer dans le journalisme, dans la politique... et même dans le porno ! »

On l’aura compris, c’est une émission antipopuliste que Biraben va présenter, une de plus. Décidément, on n’échappe pas à la propagande, et avec notre argent. Admirez la liste des futurs invités : Alain Duhamel, Pierre-René Lemas, Brigitte Lahaie, Caroline Fourest. Il ne manque plus que BHL le destructeur de la Libye, Finky de squatteur de France Culture, Cohn-Bendit le pédophile et Romain Goupil le demeuré de Mai 68. Le mot de la fin au HuffPost :

« La chaîne LCP annonce d’ores et déjà des interviews conduites par Guy Lagache et Patrick Cohen. Quant à Maïtena Biraben, elle réfléchit à une “saison 2” de cette série, toujours sur la thématique de l’engagement. »

L’émission entière est ici , on peut y découvrir
l’incroyable talent d’intervieweuse de Biraben

Pour comprendre

 






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