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Le milliardaire cofondateur de Microsoft, et sa femme, qui résident dans l’Etat de Washington, vont divorcer après vingt-sept ans de mariage, et vingt ans de travail commun au sein de leur fondation.
Les Gates, qui ont trois enfants, ont annoncé qu’ils continueraient à « travailler ensemble au sein de leur fondation », la Bill and Melinda Gates Foundation, qui lutte contre la pauvreté et les maladies, mais qu’ils ne pensaient « plus pouvoir évoluer ensemble en tant que couple ».
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Bill Gates est, selon le dernier classement de Forbes, le quatrième homme le plus riche du monde, avec une fortune évaluée à 124 milliards de dollars (102 milliards d’euros). Il se place derrière deux autres Américains, Jeff Bezos et Elon Musk, et le Français Bernard Arnault, et devant le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg.
S’il a fait fortune grâce à Microsoft, il a démissionné du poste de président en 2014 et se consacre aujourd’hui essentiellement à la philanthropie. Sollicité par de nombreux dirigeants, il a fait de multiples interventions depuis le début de la pandémie, contre laquelle sa fondation a dépensé plus d’un milliard de dollars, selon le New York Times. Cette visibilité sur une maladie qui a alimenté les tensions politiques a fait de lui une cible fréquente des théories complotistes sur les réseaux sociaux.
La fondation qu’il a créée avec sa femme est considérée comme la plus grande fondation privée au monde. Elle a dépensé quelque 53 milliards de dollars en vingt ans, et emploie près de 1 600 personnes, selon son site officiel. Parmi ses activités, elle contribue en partie au financement du Monde Afrique depuis 2015 pour le soutien aux questions de développement et de santé publique.
Même s’ils continueront à œuvrer ensemble au sein de leur fondation, qu’ils coprésident aux côtés de Warren Buffett, leur divorce pourrait entraîner des changements dans la façon dont elle est financée, avançaient certains observateurs. On ignore notamment si M. Gates continuera à l’alimenter en fonds aussi régulièrement qu’il le faisait jusqu’ici.
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