Un crématoire pour faire face aux décès de personnes non prises en charge, et pourquoi pas ? C’est ce qui nous pend au nez, et à celui des destructeurs du service public hospitalier français, quand on voit les stats des gens qui crèvent aux urgences, faute de soins.

Faute de soins, faute de personnel, faute d’argent, faute du politique. Tout le monde regarde du côté de la chaîne de décision néolibérale qui se refile le bâton à la Santé depuis 20 ans.

Voici la liste de ceux qui ont validé l’affaiblissement du soin français, qui était sur le toit du monde dans les années 60 :

Kouchner (l’homme des Américains), Douste-Blazy (de triste mémoire), Mattéi (l’abruti de la canicule 2003), Bertrand (qui a éradiqué la réserve de masques), Bachelot (qui a lancé la première psychose de grippe asiatique et le faux vaccin du H1N1), Touraine (dont le cabinet fleurait bon les quadras aujourd’hui au pouvoir dans la Santé), Buzyn (qui a interdit la vente libre de l’hydroxychloroquine), Véran (qui a empêché les médecins de ville de soigner et fait virer les soignants « antivax »), Braun (qui a fait sa thèse de médecine sur l’hydroxychloroquine et qui n’a rien dit pour avoir le poste), et ce bouffon d’Aurélien Rousseau, qui dans la même phrase parle d’un variant qui touche 10 personnes sur 100 000 et sort ça :

« On voit tous autour de nous des gens qui ont le covid. »

Où il a vu ça, le pistonné ? Dans les 10 commandements McKinsey de son épouse ?

La presse, cette vieille pute fatiguée, qui n’arrive plus à monter les 3 étages de la maison de passe tenue par l’oligarchie, tente la 12e psychose avec le « supervariant » :

Pour être efficaces, les vaccins ciblent la protéine SPIKE du virus pour renforcer notre immunité en favorisant la production d’anticorps. Cette protéine SPIKE dispose d’une trentaine de mutations dans le cadre de ce nouveau variant. Autrement dit, Pirola vient interroger l’efficacité des vaccins. En effet, les chercheurs craignent un « échappement immunitaire » suite à ce variant. (planet.fr)

Tout est falsifié, depuis bientôt quatre ans. Regardez la fin du portrait que France Info fait d’Aurélien Rousseau en juin 2023, juste avant qu’il ne devienne, le 20 juillet, ministre du Big Pharma : pas un mot sur le possible conflit d’intérêts avec son épouse, qui fait aussi dans le social, mais au service des puissants, car issue de l’écurie McKinsey (Le Point écrit : « Passée par le cabinet de conseil, l’Élysée et Matignon où elle a joué un rôle clé pendant la pandémie, la numéro deux de la Sécu est une proche conseillère du candidat »). Comment appeler ce journalisme ?

La prochaine étape pour lui ? Directeur général adjoint de la Caisse des dépôts, en charge des politiques sociales – le média en ligne Contexte a eu confirmation du poste exact. Il est aussi conseiller municipal de Saint-Hilaire-de-Brethmas près d’Alès. Et à la ville, père de trois enfants dont un bébé avec sa nouvelle épouse, Marguerite Cazeneuve, l’ancienne conseillère sociale de l’Élysée et de Matignon, aujourd’hui numéro deux de l’assurance-maladie. Nul doute qu’il retrouvera un peu de temps aussi pour retourner à la pêche à la truite dans ses Cévennes natales.

Et ça finit sur la pêche à la truite, à la place du conflit d’intérêt...

On ne s’étonnera pas, avec ce combo « presse vendue–oligarchie consanguine », que quelqu’un d’autre paye la note, quelque part. Ce quelque part c’est à l’hosto, et ce quelqu’un d’autre c’est nous, quand on a un accident et qu’on se fait emmener, confiants dans la médecine de notre pays (comme on est confiants dans la justice de notre pays), aux urgences les plus proches.

Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, quand on ne souffre pas des heures en attendant une infirmière dépassée, on risque la mort, comme ce monsieur, qui s’est carrément éteint dans sa bagnole après avoir été refusé à la sélection. Midi Libre raconte l’exploit de notre système de soins géré par McKinsey :

Ce jeudi 7 septembre, un quinquagénaire a été découvert mort dans sa voiture sur le parking d’un centre commercial à Gassin dans le Var. (...)
Ce vacancier allemand serait allé tôt le matin à l’hôpital, indiquant souffrir de fortes douleurs. Sauf que ce jour-là, les urgences sont en « fonctionnement adapté », autrement dit, seuls les pronostics vitaux engagés sont admis. Les urgences auraient alors préconisé au touriste d’attendre l’ouverture à 10 heures du centre de soin à proximité.

Dans la France macronisée de 2023, tenue par des gestionnaires dangereux pour la santé, il ne fait pas bon tomber malade. Titre du Parisien du 8 juin 2023 :

Christian Prudhomme, l’urgentiste qui gueule dans le vide

1 500 morts évitables par an aux urgences !
(Cliquez sur l’image pour écouter)